Auteur : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 4 : Des ministres de l'Eglise qui sont réguliers

~ri qui font rlguliers. T1T. T. CHAr. III. 4; ~ M o N s 1 Eu R, de vous affermir de plus nous en fuflions moins éto!1nés , & nous en plus dans la réfolution cl'obferver le eu!Iions pu re;etter leur faute îur lîgno– réglement dernier, & de garder en ceh rance ou fur le mauvais confeil ; mais & en toute autre chofo , cette unité ec- voir des rei1gieux qui doivent favoir les cléfiafiique, qui a été la gloire & b fore~ bornes que J. C. a mifes enrre la puif– de nos p~res ' & qui en la marque ,des fance eccléfi:dlique & la puiffance politi• véritables évêques de J. C. L'églife avec que, & qui p:u le caraétere de la prêtri– lui, comme a dit excellem~nent S. Auguf- fe, & même par leur profe!Iion, ont l'a.:. tin, n'etrpoint plufieurs ChriUs, mais un vantage d'être fous h jurif~iiéèion de l'é".7 feul Chrifè, & b fource de cette unité glife, faire femblant d'y recourir , & en en dans les évêques, pour la répandre fur effet employer des moyens qui la détrui"'.' les peuples. Nous ne voulons point vol,?S frnt, pour dtfcndre leur faute , au lieu alléguer ici les canons qui nous exhortent de b corriger j c'en cc qui nous donne de à conferver cette u,nion, & qui puniffel1t l'étonnement, 3:: ce qui not;s a remplis fi févérement ceux qui la violent, ou d'une jufte indignation. Quand les Dona– n'obfervant pas les regles prifes en com-; tiftes appellere;it .l Conil:antin de la con– mun, ou communiquJnt avec ceux, qu'un damnation d~ Ieur fchifme, faite au fy,;, de leurs confreres a féparés de fa commu- node de Rome & au concile d'Arlts; cet nion, ou les déliant de fes cenÎllrcs, ou Empereur, comme un Prince véritable– Ies employant à des fonÇ1ions qui leur ment fournis à J. C. d0nt la croix l'avoit ont été interdites autre part, fans en avoir fait triompher de fes ennemis , eut hor– l'autorité comme juges fupérieurs, & fe- reur de cet appel: Petitis à me, dit-il, in lon l'ordre de la jurifdiéèion eccléfiaHi- hoc faculo j!.lclicium, cian ego i;fë Chrifti que. Vous Cavez ces divines regles, con- judiciwn expeéièm. 0 rahida furoris auda~ tre lefquelles vous n'aurez garde d'aller ; cia ! Jicut ùz caz/is ge:-:.riLium fieri folet J & par leur obfervation vous pourrez aif é- appellationem interpojù.enmt. Qu'aurait-il ment remettre dans leur devoir ceux qui dit, s'il eLÎt vu des moines s'adrefièr à lui s'en échapperont. Mais devant que de fi- pour être déliés des cenfures de leurs nir cette lettre, que l'importance du fujet évêques,.& pour avoir permillion de cé– qui nous fa fait écrire, vous empêchera lébrer les fainrs myileres ? Notre Cecond fans doute de trouver' trop longue, nous concile d'Arles les devrait retenir, qui croyons être obligés de vous dire , que veut que les clercs qui auront porté les 1·1. l'évêque d'Agde ayant commencé à affaires de 1' églife & les caufes fpiriruelle~ exécuter les réglemens derniers' a trouvé devant les juges laïques, pour avoir leur 1:1ne défobéi{fance très-fcandaleufe dans proteéèion, méprifant le fynode & l'évê– les couvens des Freres AuguUins de Mon- que [oient excommuniés & réputés dignes tagnac, les Obfervantins de Florenfac, de la déteHation de tous. L'Apôtre exhor– & les Récollets de Madillan; ce qui l'a. toit les Corinthiens à fouffrir plutôt queI– contraint d'interdire leurs. églifes. Les que injure, & à perdre leur bien, qu'à. deux premiers ont dé(obéi à fa fenrence, plaider les uns contre les autres , & de– avec des paroles & des aéèions très-éloi- vant des juges qui n'étaient pas fideles ; g~écs de la modeflie religieufe. Les der- & des réguliers ne voulant pas rendre à. niçrs qui font les Récollets, ont fait fem- leur évêque ce qu'ils lui doivent, recou– blant de garder l'interdit, & ont appellé rent à des juges qui font fideles à la vé– au S. Pere, ce qui en dans l'ordre; mais rité, & qui ont le caraB:ere de l'autorité fous le nom du procureur général du par- royale , qui doit être relpeB:é par tous lement de Touloufe, ils ont interjetté un les f ujets de 1' état, mais qui doivent re-. appel comme d'abus , & demandé qu'il connoître que leurs mains foient liées, plut à h cour de lever l'interdit, & tou- quand il eil queHion de lier ou délier ce tes les excommunications du Sr. évêque que les fuccelfeurs des apôtres ont lié ou d'Agde, ~ permettre à toutes p~rfonnes délié en terre , & .qui font trop pieux de fe vemr confeffer & commu111er chez. l'our ufurper ce qm dl: de plus elfentiel eux comme auparavant. La cour a ordon- a la jurifditlion de l'E poufe de J. C. né que l~ Sr. evêque d'Agde levera l'in- Cette faute des Freres Auguilins & Ob– terdit, autrement permis aux Pécollets fervantins, & celle des Récollets parti~ d~. s· adreffer au pr~~ier évêque,. Si des c.uliérement .' que plufie.urs autres. régu-: latques eulfent tenu cette conduite; nous hers ont faite auparavant , & qui ne fc E e ij e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (04)

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