Auteur : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 4 : Des ministres de l'Eglise qui sont réguliers

· · fi -· !' 'T I C IT t 8' 'J.Ul ont regu.Le!'S. IT. • .,,HAl'I, • 2 90 ' ,. ' -/'' ' !. • d !' ' temps. Cefentime!lt paroît avoir donne zeu aprcs uneper;everance vo.ontazre an.s etat à!' u.Jàge de Rome, d'accorder des refcrits qui religie.u~ : il ~·y a. p.as lieu d~ préfumer que reflituent contre le laos de cinq ans, & même ce relzgteux a qui Lon a fazt vro!ence , a contre cdui de dix ~;;s, ceux qui n'ont pas changé de volonté, qu'il efl content de [on eu la lioerté de réclam·er; le prix des premiers . état, & que par une perfévérance volontaire eft fixé à ce;;t cinquante livres, & les autres il '1 rat~liéfa profejfi.on, pendant que les cau– à deux cents livres, d12ns le tarif des han- fis de la viole,1ce qui a rendu fa profejfion quiers expédition.·uûres en cour. de Rome .. ~u(le , cor:tinuent , que les paren.r dw:s & créés en T673. ar;-êté au confltl royal des uyuflesqu.zenfontles auteurs ,font t0!1jOUrs firumce.i, le 25. m::ii 167J. Ces rejèrits qui dans les mê,nes fentimc:zJ, & que les jù.pé – font rca11rdés comme une diJPenfe de ce qui rieurs ré~:.:.liers qui ont te gr;uvernemc:'it du b • ~ ,fl. fi '(;, I eft ordon.né par le conc;./e , con.pr .-ner.t que mo.rzaJdre , a~.,;onJ ::.u egaLement leurJ de.f c'eft le fa.-is qu'o!Z lui donne dar.s l'ufagc des feins pen:icie~x. ég!ife.s qui ont recu ce décret pour la ug!e Les cano."ltfles font au.ffi partagés far le de lekr dijèipline. temps accordépour fi fuire reflituer contre les li ejl'vrai néanmoins que cette interpréta- vœux , à l'égard de ceu.x dont la profcJlion tion n'~jè pas rccue de tous leJ canoniftes. a été volontaire, mais qui l'ont faite a·..,·ant On peut en "'voir ','z ce fa.jet un grand nombre l'~ge requis. Ceux qui prétendent que le con– cùés pr.ir Barbofa , .fù.r ce décret, n. 8. qui elle ne permet point de réclamer après cinq 01u écrit qu'il doit être enteadu de ceux qui ans, quand même les caufes de la violence n'o:zt point été err.réchés de réclamer. Fla- auraient toujours duré, foutiennent que dans 1ninius Parifius, dans le lieu qui vient d'être les réclamations fondées far le défaut d'âge, cité, rapporte même wz j u.gement de la RCJte les cinq ans donnés pour rédamer fe com– qui l'a décidé. pter.t du jour de la profejfion .. & que c' efl ce A l'égard de la difcip!L"ne de l'églife de qu~ le co~ci!e a dicidé par ces paroles, aut France , c' efl un fentiment ordinaire que les etlam d1cat ante a>tatem debitam pro– cinq ans pour réclamer, donn.!s à ceux à qui tèlfum fuiffe , non audiatur , niÎI intrà. l'on a fait violence, pour les obliger d'entrer quinquennium t:mtùm à die profeffionis. d.1ns un monaflere , font cinq ans utiles , On apporte pou.'" fondement de cette dù~fion pendant lefquels ifs ont pu agir pour fa faire qu.e t entrée en. religion, ayarzt été conform; reflituer, qui TJ.e doive,'l.t être compté.f que du à !'inclination du. profes, o:z en préfame la jour q.·u.·q la i-•iolence a cejfé. Cette jurifpru- ratification par la perfévérance ~,:u!o:ztaire dence eft fondée. 1°. Sur ce que ces cinq aru danJ cet état , après l'âge requis pour les ont été réglés comme un temps fatal, & com- va:u.~ fo!emne/s. me un terme de quelque forte de pre.fèïiption D'aütres fo.'Zt d'avis que les cinq ans pour pour les conflitzur en négligence a'e fe pour- réclamer ne doi-i'ent être comptés erz ce CJS, voir, 6· après lequd il y a fin de non-rece- que du jour que le profes que l'on a porté à voir, comme Fagnan l'explique far le chap. faire fe vœux avant le temps, a eu faite fi quis, de regularib. n. 47. & 48. aux dé- ans accomptiJ. C'efl lefentiment de Me. Pe– crétales. Or c'efl une maxime commune que rard Cafte!, dans le premier volume de fe.r la prefcription ne court point contre ceux qui queftions notables~ qu. 8. n. 48. pag. 8 f · de n'ont pas la liherté defe pourvoir. Contra L'édition de Paris en 1689. & de p!ujieurs D;on valentem agere non currit pr;rfcrip- autres, & qui paraît être p!us communement tlo; & lorfque les eau.fis de violence o:zt con- recu en France, quoi1ue nol(s n'cyons point tinué durant plujieurJ années, hien loin que de préjugù des cours ftcu!ieru q:û l'autori– leur .condition [où moinJ favorahle qu'elle le fent préciftment. Ils prétendent que c'eft le firozt fi elles avoient cejfé aujfi-tôt après leur même fondement qu'on vifnt de rapporter profeJ!ion, leur état mérite au contraire une pour étah!ir que danJ les vœuxfaits parvio– faveur plus grande , & ceux qui jè trou.vent /e:zce les conciles & les ordonnances donnent r~duits dans ces t':iftes conjo_nc1ures do.ivent cinq .ans u,ti!cs f!our r1c!amer , O' que la {é– d autant plus exczter le mzniftere puhlzc que duc1wn qu on préfame ctre la caufe ordinaire la long:œ opprejfi.on les rend plus dignes de de cu engagcmens , ne demande pas moins commijération. d'attention pour éviter ce déjàrdre, que pour 2 °. O:znedoutepoint de la nullité des vœux arrêter la violence. <J.ifi o:u été faits par violence, & !'on con- L' églife approuvait autrefois que / 4 piété v~e~t. que cet engagemcn~ ne .Peut ~eve~ir des parens rendit, (égiti'?1-e~ les engagemer..; /egazme que par une ratification préfamee ~ de lew:s enfans qu z/s offroient à l)leu POL:.r Tome IV. T - e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (04)

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