Auteur : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 4 : Des ministres de l'Eglise qui sont réguliers

~ 1 1 qui font reguli.ers. T IT. I. CHAP. II. ~7~ patrimonii portiontm: num httc res paren~es vérifié par enquête quand befoin efi in par– lmpios facit,, quit magis pios facere dderet? tibus regni. L'otijcial a clit qne N. S. P. Tum ait : 0 novum irreligivfa mentis inge- le Pape veut infiruire fa religion, pour ne nium ! invenit quo videtur fitiis fais majore bailler un refcrit queSa Sainteté ne fache erga Deumfaapietdte,confu!ere. Mais quoi! qu'il y a de la raifon, mais cela n'a été in– l'on me dira, fic vivùur ,& véritablement troduit finon de nouveau, & nous n'eHi– 'nous en fomrnes venus lLlvant, que quel- mons pas que la cour v.euille approuver quefois en devançandes années lég.irimes , telles procédures , dont 1' Quverture f~roit & après, les parens rnêines y ont apporté -de très-grande conféquence. Pour condu– de la force envers leurs enfans, dont les fion l'intimé religieux fera chofe falutaire prélats affemblés en plufieurs conciles fe pour fon ame, fi au lieu de prendre le che– f ont écriés, & ont ouvert l'oreille aux min d'apoftafie , il retourne au monattere clameurs , trouvant bon qu'elles fuffent qu'il a quitté, difant de cœur & de hou:.. faites par les enfans violentés, s'adreffant che avec Pierre Chryfologue, comme le ~l\l Prince , ou à leurs propres évêques , moine que ce bon doéteur fait ain fi parler: ou au commis par le Prince, qui eH nom- Ego quifum monachus, qui defii effe facu!a– mé Mijfus Dvminicus ,, comme nous vo- ris,, &c.fallus fam. monachu.s,. aut monachu& yons entr'autres îanétions , en celle du Ja!vor,, aut aliter non falvor ; & cela re– çoncile de Mayence , auquel fe trouva •garde en général l'état & les perfonnes !'Empereur Charles; au canon 20. récité des moines & religieux réguliers de tou– par Yves, évêque de Cha rtrcs, en la fep- tes les maifons religieufes , dedans lef– tieme partie de fon recueil des faints dé- quelles fi 1' on fouffre que quelqu'un 5' é– crets, de monachorum !apfis & pœnitentia. _chappe de la f ortequ'à voulu faire l'intimé, Verûm le temps de la réclamation eil: pré:. il aviendra le même qu'a vu de fon temp~ fini d'un an par ce concill!, & fi bien par Salvien , lequel nous ne pouvons trop autres conilitutions eccléfiailiques il a été louer & citer en ce qu'il nous enfeigne par prolongé .J comme par quelques-uns il en fes écrits, multos qui regu..!ares ej{e dejie– de cinq ans , nous ne fommes pas en ces runt,, plufquam facul.ares [alios fuiffe. Que termes au fait de la caule qui fe préfente , s'il faut craindre les mauvais exemples , où frere françois Bouvot, religieux del' or- nous ne pouvons faillir en fuivant les dre & regle de S. Auguilin, a demeuré en bons, & ceux prin.cipalement que nous icelle regle fept ans & plus après fa pro- avons vu par les arrêts donnés en notre feffion. Voyez donc s'iln'etl: pas juil:e qlle fiecle fur femblables c:rnfes , dont fuffira l'intimé, qui eil: forti dn monaile.re.de S. de remémo1er celui donné au parlement Viél:or, (e réintegre fuivant l'ordonnance féant à T 0urs contreJovanneau, & ceux de l'an 1;6,. faite àRouffillon. Ce qu'il n'agueresintervenus, l'unenlacaufe dela a dit avec obilination, dl: qu'il a été for- fille de Candale en la chambre de l'é– cé; mais outre ce que fa mere, appellante dit , lui qui parle ayant remontré la con– comme d'abus, lui répond qu'il n'efl: pas féquence de la requête qu'eJle de Can- 1·ecevable au fond , fi on l'admettoit à dale avoit préfentée à ladite cour , & preuve, il ne lui feroit pas poflible de prou- depuis l'arrêt nouvellement donné con– ver cette prétendue violence: car qui fe- tre un chevalier de Malte , nommé le roit-,il ouir? Le prieur & les religieux? Et chevalier de la Haquiniere, lequel avoit leur foin' efl:-elle pas obil:rainte parce qu'ils impétré un relcrit fembla:ble à celui du– O!lt dépofé devant l'official? Ce que nous quel l'intimé veut fe prévaloir en la pré– di(on~ en cet endroit fans approuver l'in- fente controverfe , en laquelle non feu– quifiuon ainfi faite , comme nous l'a- lernent efl: à pefer l'intérêt des families vons dit au con1mencemenç. Voyons pour les biens temporels , à ce que les quelle efl: la couleur de cette procédu- maifons demeurent confervées au mon– re alléguée par l'official, lorfque lui qui de fans être expofées au péril d'une gran· parle a voulu fa voir d'icelui official de fubvedion par le remuement qu'ap– qui l'avoir mu , vu qu'il n'ignore pas porteroient des partages de plu-fieurs que la France reconnoît bien le Pape fuccefiions. Mais le principal intérêt, qui pour le reéleur de l'Eglife , mais non eil: celui de la religion en général , & de pour prendre connoiffance & recevoir la difcipline réguliere de toutes les mai– des informations faites en ce royaume fons & colleges réguliers, mais auffi l'au– ftie ce qui doit être conteUé , réglé & torité du Roi y feroit bleffée , fi l'on s ij e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (04)

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