Auteur : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 4 : Des ministres de l'Eglise qui sont réguliers

1 ! ' qui font r!guli.ers. T lT. I. CttA t>. TI. i; ô les&danslescanonsqu'elleapubli.~spour tre, fo_it l?ar ~e.qu ;ils. ~nt en eux .Je fond maintenir t•honnêteté des mœurs , elle a de la JUrtfd1él1on fptrttuelle , fott parce cruqu•elle devoits'expliquer en termes pro· qu'ils y on.t joint celles que le~ Pri~ces bibi tifs, & prononcer des menaces & des féculiers leur ont donn~~s par accro11Te· peines pour imprimer la terreur, laitflnt ment de la leur, lorfgu ils leur ont per– à. l'arbi_trage des-év.êques d'en m~dérer la m~s d'exercer ~ette puif\a~ce avec ap~.a­ rigueur avec connodfance de came. Quand re1l, dans un tribunal exteneur, & qu ils par la fnite elle~ eu le ~effein d'.établir. la ont ob_ligé leurs juges à per,met.tre , fa~s peine de nullite & le decret lrntant , 11 a conno1tfance de caufe, l execunon publ!– fallu féparer levœu fimple d.uvœufolem- que des jugemens de l'églife; & c'efl: en nel. Diitinll:ion inutile à l'égard de Dieu, ces matieres , qui font mixti fori, que la n1ais juil:t! à 1' égard des hommes, lfin que puiilànce eccléfiail:ique & la féculiere , la prohibition & la nullité pût être appli- qui font toutes deux fouveraines , mais ~léeplus ftîrement& avec plus d'efficace. pourtant amies, fe rendent des témoigna.... Ce qui jultifie que la nullité des mariages ges mutuels de concorde , d'union & de des religieux eil un établitfement pure- déférence l'une pour l'autre , Cjlli fontles ment hum::tin & de droit pofitif, utile fources d'où dérivent la tranquillité pu– pourtant, bienféant & même nécetfaire ; blique & la félicité des hommes : mal– mais qui ne s'eil: pu faire par la feule au- heur à ceux qui youdroient troubler une torité de l' églife, & qui a befoin du con- paix fi nécetfaire, & fou tenir que la reli– cours de la puiffance féculiere' à qui feule gion en direél:ement fournife à la puif– appartient de juger de .l'état des perfon- fan ce royale. Il ferait mal-aifé de trouver nes , de la validité des mariages & de des exemples où le parlement ait reçu l'ordre des fucceffions. Comme cet éta- l'appel fimple d'une fentence d'un official, blifiement a commencé dans un temps où & où il ait prononcé par bien ou mal ju– la puiffance eccléfia!l:ique étoit fort éten- gé, émendant, &c. Il n' efl: pas fupérieur due, il faut convenir de bonne foi que les des officiaux pour réformer leurs fenren– Princes ont en ceb f uivi la décikon des ces. Il ferait dangereux d'introduire une concile~; qu'ils l'ont fait exécuter, & femblable nouveauté ; il faudroit pour ont obligé leurs juges à s'y conformer cela un édit du Roi, dont la fagetTe & la dans le partar:i;e des biens & l'ordre des piété nous affurent qu'il ne fera jamais fucceffions. Ce qui n'a pas été fait fans cette plaie aux immunités de l'églife. beaucoup de nifon· : eu· quoique le vœu Si après cela il étoit nécetTaire de jet– folemnel ait relation à l'églife & à 1'état, ter les yeux fur le fond de la caufe, on il en pourtant. vrai que le principal dl: le y verroit une fille âgée de treize ans , lien fpirituel & l'obligation de confcience, que 1' on met dans un monail:ere , & qui & que l'accelfoire ell: ce qui regarde les ayant porté I'h::ibit régulier pendant cinq effets civils. Et quoique ces regards diffé- ans eil: fortie du couvent avec le même rens puilfent fonder b compétence des habit, fans faire profefli.on. Quand on juges féculiers , néanmoins autant de n'aurait pas le témoignage de l'abbeffe .fois que ces queil:ions [e font préfentées, & des religieufes d'Efp:.igne, & de quel– on en a renvoyé la connoiffance aux évê- ques-uns des parens qui en difen~ affez > ques & à leurs officiaux , &. on s' ell con- la conduite de Marie-Henriette de Mon.. formé à ce qu'ils en avaient décidé. Si le tebenne en une preuve plus que fuffi– p_arlement prend connoilfance de ces ma- fante, que la colere de la mere & fes tie~es, ce n'eil: que par b fin de non-rece- mauvais traitemens , & non p::is les inf– voir .' quand un religieux réclame après pirations du Ciel ont rejetté cerre fi!lc les cinq ans, 0~1 quand il n'y a pdint de hors du monde & de fa fümille, & l'o::t profeffion par écrit , ou qu'elle a été fai- fait rentrer dans le monallere de l'::tb– te avant l'âge porté par les canons ; par- baye aux Bois, avec le même habit & ce qu'en ces cas les canons de l'égliCe ont fans autre folemnité de vêture où elle été manifeilernent violés , & qu'il :ipp::ir- a fait un noviciat dans un châte~u avec tient au Roi & à fes officiers, qui en font toute la liberté d'une féculiere: ma~vaife lesprotelt:e~rs,. deksfaire,~x~cu~er. Hors épreuve pour le voeu d~ clôture. Auxap– ces cas parnculieïs, l~n_f qu 11 s ~gtt du fon 1 d proches de cette profeflion cette fille rom– du ".œu & de fa va!1d1te, les Juges eccle- be dans des agonies & d::ins des défai!lan– fiaihques font en poffeffion d'en connoî· ces eitraoxdinaiJ:es, qui font jufiifiées pa.- ~ Pij ........ e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (04)

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