Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 3

i6LI Des Fahrlques, Marguilliers, 16 1 1 comprts lors dt [r.1 'VijÎlt dts évêques ou ar- confirvlt ptndanl lt mlmt·ttmps contre ceux chidiacrts iroitnt 1tnUJ a'e les porter tn la qui ont aJminiflrifis rnienus. vil/t .!pifiopalt. M. d'O/ivt obfirvt que lt parlement fit L,·s difficultés que lt Clergé a lti o&ligl ctttt diflinilion tntrt /'ailion d'un mineur dt fouttnir pour rltr.1blir les ivlq11.ts dtlns contre fan tuttur • & &tilt contre un mtlr– fexercict dt leur inf?e.ilion for f tldminif- gui/litr • qut l'ailion contrt les confals 6• les trJtion des biens dts fabriques• tjl un avtr- mtJrguillicrs itant pCJpulairt • tilt pt.ut lire 1ij{c1ner.c fur /' Jtttntion que. les fopérie.urs inttntét par un clrtJcun des habitans, f.:l qu'oa ecc!éfiafliques d1Jivtnt apporter pour kittr prijugeoit par lt jilenct dt dix ans d'une les faites dts cntrtprifas fur f autorité dont comm11.n.auti. qu.'tllt rtgardoit /t conful ou le ils /Ont en poffel{ton. margu.illier. comme n'étant pas rtliq11.11taire; ~:iuivant /es dernitrs rlglemtns, il efl tn- qu"d cet égard les comprts dts fabriques doi– jointauxftJbricitns ou mtJrguil/iers. dt pri- vent ltre réglés comme ceux dts tommunau– finrtr leurs comptes lors dt /tl 11iJitt des ivi- tés, par l'intirit que les communautés des quts ou des archidiacres, aux jours qui le'!.r paroiffes peuvent y avoir; cet auteur tljou.te auront éti marquis tlU. moins quinte jours que M. Philippi, dans fis arrêts dt confi- 0.".:ant lcfdicts vijitts. & ce;, peint dt ji.-c <;.utnct • tlrticlt xx. parlant dt la redditior: livres d'tlumônt • auproJ'it dt f iglijt du lieu.; dts comptes que doivent lts adminiflratturs ,('tttt peint doit itr11 entendue au cas que des commun<J.utis • lcrit, qu.t nos majeur$ les marguilliers n'aycnt point tu dts empl- n'ont trou11i bondtl'ittruirtparttmpsexcef– chtmtns téci1imts. Ces régltmtns nt dici- jif; mtlis certain 6• raifonn®lt, comme dt– dent pJ.s en termes affet txprts pour lt11tr puis dix ans ,par arrits du. 15.juilltt IJJ9• tout prétexte dt conttjlation •fi fiviqut ou & 8. ollo6re IJJ+· & gardi depuis comme celui qu'il commtttra pour rtct11oir les com- par u.nflyle. ptts fira j11gc • fi les tmpi,htmens alliguls La jurifprudtnct du parltmtnt dt Paris par les n1tJ1cuiltiers comptdblts • font ligi- paroit itrt plus favorablt à l'églifi • on ta times , ou s'ils ont tncouru. la peint portit tl rapporti un arrlt du mois dt juin 1 567. par les ordCJnfltlnCtl. qui tl condamni ctux qui avaient iti mar-. Lts margu.illitrs , & mime plujieurs ma- gu.illitrs dt /tl paroiffe dt Lonju.mttlu. dt.. gijlrats. foutitnntntqut lfl connoiffence n'en puis trtntt ans 1 à rtndrt comprt dt fad– " ptls été J.ltribu.ét aux ivêquts • ni à leurs minijlrtltion & gou.vtrntmtnt dts ôitns de commiffeirts • il parolt itrt dt l'intirit dt la fa6riqut dt l'églifo dt cette ptlroi.ffe, Et. l'iglift, pour affurtr l'txicu.tion dt cts ri- un tlUlrt tJrrit • rtndu. tlJJ. mime ptlr/emtne glemtns, qut lt C/trgi fol/icite une ordon- le 1J. fkritr 1692. pour /tl paroi/fa de ntJntt en interprétation qui fait favorablt faint Antoine dt Coruy. par lequel eeux qui aux évêques. & à ctux q1.lils commettent ~voient fait /a recette des dtnitrs dt ltl fa– pour /'audition des comptes des adminijlrtJ.- brique depuis les trtnlt dtrnitrts annits., teurs des tiens des ftlbriques. leus veu.vts • en/ans & hirititrs • ont ité C'tft une queflion; favoir • depuis quel condamnés d'en rendre comptt. temps on peut obliger les mflrguilliers à ren- La comptlraifon des comptts des /,ien.1 drt compte dt leur adminiflracion • elle tl Ici des communautés tl'Vet les comptes dts fa– jugit diverfimcnt, M. J'Olive • dtlnslt prt- briques n'cfl pas entitrt , il tfl 11rtli que la mitr li11rt d.tfis qu.eflions notables, ch. 20. commu.nauté y a ft• inlirêts, mais /';gtifo ;crit qutpar arrit du.parle111cnt dt Toulouft • y a lts Jicns qui font beaucoup p/UJ j1Jvo– où il était confii//er • rendu le 21. juillet rab/es • fi dans /ts maximes ordin.airts 1629. il tl /ci jugé que la reddition des les a8ions perfanneUes ne fi .rrtfê.rivenc qut comrtes des marguiUicrs n'aurait lieu que par trente ans 1 fait qu.'tllts dt{ctndtnt du. depuis dix ans• & qu.e la fcntcnct du fin(- contrtlts ou. dts quafi-contrats, il nt ptl– chal dt Bttitrs, qui a11oit condamni lts roit pas dt fondtmcnt d'en t~upttr /'allio11 marguilliers dt Mervi11l à rcndrtcomptt dt- contre les marguilliers en ce qui regarde pu.ii trente dl/S •fût riforrnit. On difoit pour /'intirit dt l'iglifi. pour les obliger à 1·endr~ faute11ir lt 6i(n ju;;i pdr /<J. finttnct. que les compte. La prudence dtmdndt q~'on fait in.. pupillts O.'lt ai1ion contrt le11rs tuteurs ptn- formé dts mtlximts tits paritmens a11dnt d~nt trente ar.s. & que i' ,~c'ifa ayant /t pri- d'engager des dijfértnrb pour y fdirt rJiçidtr: vrltgt des mineurs, J'1:ifion lui. doit ltre ctttc qucflion. Fin du ttoilieme V olwne, http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-03] Corpus | Histoire de Provence

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