Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 3

1 0 , Des Fah,;ques , Mnrgui/IΕrs ; q 4 0 il (er:1 tenu d'avertir led. promoteur & Je demeuré long-temps fans correfl:ion & fyndic, 011 gens du confeil Je lad. ville de punition, s'cll étendu par les n1auvais Sainte-~1é,u:hoult, du jourquïl préfen- Cien1ples des paroilîes des environs,en la rcr.1 fondit compte; a déclaré & déclare plilp:1rr dcfquellcs les habitjTIS fe tolcrent Je préfent arrêt commun .lvec led. Hum- & fe protegent les uns & lesaurrcsdans de berr, & les !;CRS du ·confeil de l:1d. ville, femblablcs mal\'crfations, ceux qui ior– .Cond.1mne Jèfd. défendeurs aux dépens de tent de charge, ne f.1ifanrélire que leurs l'inll.ince. FAIT au confei_I privé clu Roi, ;Jffidés qui ne les pourfuivenr pas, ou par– tenu J l1:1ris le vingr-fcpt avril mil fixcent ce qu'ils font leurs parcns & amis, ou foixante-trois. Signi .. MA1ssAc. parce qu'ils prétendent u(er de leur ma· niement comn1e leurs prédécelîeurs, & il etl maintenanrpre(que tourné en habitude X L. & en coutume par tous ceux qui(onrobli- Semh/.1/,/e arrêt du confeil privé, du ~·~~;li~:~!J~ 1 iri~~io; ~~~[~~r~9~e:IÎe~: 2.1nai IO 64. donné en forme de ri- comme fi c'était un profit, une obvention glement pour le diocefe de Lufon , & une bonne fortune, dont chaque ha– to11Chant la reddition des comptes bitant dût jouir à fon tour: fur le(quellcs des/11.hriques plaintes ledit lieur évêque de L111ton • • ayant fair avertir plufieurs fois tous ceux S Ur la requête préfenrée au Roi. en· qui ont ci-devant été f.ibriqueurs de lJd. fan confeil , par le promoteur du p:i.roilfe, de tenir leurs co1nptcs prêts, en– diocc(e de Luçon, contenant que les ha- femble les pieces jutliticatives d'iceux, bit.i.ns de J:i. paroi OC de S. Etienrre de Ilril- pour être le(d. comptes par lui vus& exJ– louet , dépendJnte dud. diocefe, lui ont minés, clos & arrêtés fur le lieu dans le rendu plulicurs pl::.intes & au lieur év~- cours de fa vilite • gratuiremenr & fans quedud. lieu, de ce que depuis vingt-cinq frais, en la préfence du procureur fifcal , années en çi , les plrticulicrs de lad. pa- fuivant le pou\•oir & le droit qui en efl roiffc qui ont été marguilliers & fabri- atrribué aux prélats du royau1ne • par les queurs J'ice!le, ont telle1ncnt abufé des déclarations du [{oi, Yér1fiées au parlc– deilicrs, rentes & revenus de leur admi- n1ent & au grand confcil, arrêts & régle– ni!lrJtion, qu'au lieu de les appliquer i en- mens du confcil de S. M. rendus en con– treteilir l'églifc: des réjJJrations • ornemens fé~uencc, mê1ne :iyant f.iit publier aux & autres chofcs néce!Tail'eS µourla célé- prones de ladite p:iroiffe, en Il manierc hr1tion du divin fcrvice, ils fes ont di\·er· Jccoutumée, fon 1nandemenr a.ux mê– cis en d'autres ufl3es profanes & cm- mes fins , contenant Je jour ccr1ain au– ployés à leur profit particulier. fans avoir quel il devoir procéder à fa vilite audit 1a1nais voulu rendre aucun compte defd. lieu: ·il s'y fcroit tranfporté le jour de revenus, qui font au 1noinsdemille livres dernier, & y étant, par an. lefquels ils ont entiérement diffi- auroit encore fait fommcr deux diffé– pts & confaminés, tellement que ladite rentes fois par écrit, & exhorter plu lieurs églife, qui cil fitul-e dJnS un climat rempli fois verbalement lefdirs comptables de de perfonnes de IJ religion préreni.tue , comparoir plrdevant lui , rendre lcCdits 1nanciueJepuis long-ten1ps des chofcslcs comptes, & refiiruer à l'églife cc dont plus néceff:iires pour le fcrvice divin, & ils pourraient lui être d~birenrs; mais pourad1ni;1ifircr le'i facremens dan'i IJdé- la plûpart ont abfolu1nent méprifé fes ccace requifc, & ell par ce moyen le fnjet exhortJtions & fes ordonnances, &~uel­ du 1nét)ris & de Il d~·rilion defd. religion- ques autres ont à la vérité repréfente des naire'i, lèfqucls d'ainl'ors font lcspren1iers comptes; 1nJis fa.ns vouloir rapporter & les princip:lUX auteurs de cc défordre les p1eces juJlificatives d'iceux, dans l'e(– d:ins lo:.<!. p:iroilTe,où ilsonrdetourre1nps pérance qu'ils avoient que ledit fieur J:1!t enfr>rre par leurs brigues, CJ.bJles ~ évi:que ara.nt ache,•ê f;i vifire & ne pou– n1at1\·;ii(es pratiques, que ceux de )Jd. P,J- v.:int pas fé1011rner lnn!1;-te1nps pour cette roiffc qui éraient leurs affidés fulîent t'lus affaire, ils [croient d~livrés de fes pour– fabriqueurs, & fe (ont prefque toujours fuires, lorf<iu'il ferait retourné en fa mai– f.:iit J.d;li?:Cr parc·.:~· lesfcrn1es de lad. p:i- fonépifcopale, joint qu'ils efiimoicntque roilTcJ. trl-s-v;I prix. Que cet a.bus,qui ell ledit lieur évêqnc ne les pouvoir prel!"cr • http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-03] Corpus | Histoire de Provence

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