Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 3

1 147 Des Fabriquts , Marguilliers ; r 1 4 8 T r 1 ,·crs Emond Jean le Barbier, Guil- tous cnfc1nblc un e(pccc de collcge & de J 3 umc Tarta.ri!\ : Louis-Antoine l)ipaut, fén;i.t, i_ ~ui il :ippartier.1t de régler rou– Louis Lcn101ue, & lfaac de Vci.in, rous rcs les afta1res Je 1:1 paro11Tc; que les mar– avocars en la cour , derneurans en l:idire guilliers en charge ne filuroient rien paroilfe S. Sévérin, inri1nés & appe!lans ordonr.c~ ~'in1_portanc~- fans leur a\'Î~ &:: des f cntcnces contr'eux rendues par de-faut l.!ur part1c1pauon ; qu 1 ls font ::ippelles à. aux requêtes de l'hôtel, les JO· juillcr, routes les délibér1rions; CluÎls ont un pre1nier & 1. feprcmbre 1687. au préju- banc d:ins l'églifc pioche de l'œuvre; que âice de la jurifditlion des requêtes da. p.1- les be(1caux (ont obligés de lc:::ur porter du lais p1r Je(qucllcs lefd. avoc1ts ont éré pain bénit dans le~:i-s 1nJifons; qu'on leur déb~ucés de leur de1n1nde 1 à fin de 1n1in- diflribu~ des cierges 3. la Chandeleur 1 &:: tenue en !Jdite préférence, d'une autre en un 1not 1 qu'ils ne font pre(que rien part. [t lef d. anciens nlarguilliers co1np- dillingués des n11rguilliers en charge; que tables 1 demandeurs en requête du troifie- même un des bedeaux ell detliné pour les me février 168S. à ce que, où la cour fe- acco1npagner Jans les proceffions, où l'on rait difficulté de confir1ner lef d. fentences peut dire qu'ils ne font qu"un mên1e corps des requêtes de l'hôtel & d'infirmer celle avec les 1narguiiliers en charge; & fi par des requêtes du palais 1 il foit ordonné refpeét & par déférence ils fouffrent que qu'il fcr1 fait prcu,·e de la polfeflion en les officiers des cours fou\•eraines les pré– J:iquelle lef\I. anciens marguilliers préten- cedent; l'on ne peur delà tirer aucune dent être & avoir écé de tout temps i1n- conféquence en favenr des avoc:its , qui mémori.11 & leurs dév::.nciers, de 1nar- n'ont point de rang fixe dans les cérémo– cher i1nmédiate1nent aprl-s les quatre mar- nies publiques, & à qui différentes per– guilliers en charge, les confeillers qui fonnes qui cedent le pas aux m:irguillier!\ ont éré premier & fecond marguilliers, fans jaloulie, auroient droir de le conter– fans être précédés d'aucune autre per- ter. A cela on ajouce que non feulement fonne 1 linon des confeillers des cours fou· dans l'églife S. Sévérin, m:iis dans toutes ver.l.ines 1 lorrqu'il s'en trouve aux procef- les aurres p:i.roilîes de Paris 1 les anciens fions & aux autres céré1nonies de L"églife, marguilliers préccdent les avocats, dont & ce pardevant tel des confeillers qu•il plutieurs fc difpenfcnt d'affiller aux céré– plaira à lJ cour de commetcre, pour ce manies publiques, & les autres par mo– fait & rapporré, êrre faic droit ainti qu'il deJl:ie n y affetlent aucune place. L'on appartiendra, & encore oppofans à l'arrêt foutient au conrraire, que quand les mar– du 4. mai dernier, fuivant les deux requê- gui Ili ers compcables font une fois fortis de tes par eux données le mê1ne jour 11. dud. charge, ils rètournent dans leur premiere mois, d'une part: & lefd. avocats, défen- condition, fans qu'ils con(ervent rien de deurs 1 d"autrc. Apr~s que Robert pour les la préféance dont ils jouilîent pendant avocacs, & Michelarme pour les marguil- les Jeux années de leur adminillration • licrs. ont été cuis pendant quatre audien- qu'il~ ne doivent plus marcher aux pro– ces, enfemble Ta Ion (>OUr le procureur ceffions que com1ne notaires, procu– général du Roi, qui a dit, que la quellion reur~ ou marchands, ni par conféquent qui fe pré fente J juger, fe réduiti favoir 1 fi P.récéder les avocats , avec qui d'ailleurs les nlarguilliers comptables de la paroi Ife ils ne prétendent peine de concurrence! S. Sévérin 1 doivent précéder les avocats l'on foutient au contraire qu'il cil jullifié dans les proceffions & :autres céré1nonies par les certificats des principaux magif– publiques. Les ma~~uilliers comptables, trats de la paroi Ife 1 que les avocats ont qui font pour 1a plupart notaires, pro- toujours précédé des anciens marguil– cureurs ou marchJnds , ne prétendent liers comptables d:ins toutes les procer– pas s'égaler avec les avocats; mais ils fe fions & autres cérémonies publiques où f; crfuadent que leur qualité de n1arguil- ils le font trouvés, & que la prétention 1ers co1nptables, & le (ervicc qu'ils ont des parties de maitre Michelarme ell: rcn\lll à l'<.:~li(e \'endJnc le temps de leur une nouveauté odieufe, qui n'a J?Oint de :id1ninillration, cur attribue un avantage fondement légitime. Apri-s avoir expli-– partic.ulic:r qui ne peut leur être contellé; qué en peu de paroles cc que l'une & ils p:·etendcnt que les anciens marguilliers l'autre des parties difent pour leurs dé· ne co~p_ofent qu'un 1n~1nc corps avec les fenfes 1 l'on pourrait exaniiner la quer– m1rguill1ers en cha.tgcj q,~'ils compofent tion, de favoit fi les officiers qui fo~t fOitlS http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-03] Corpus | Histoire de Provence

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