Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 3

119 l & de leur adminiflr11tfon. T1T, VI. CHAP. !. 1194 ,à factrd1Jtiis f:J ~dilitiis curis ~ l.1 princi- entretenement de l'églife ;ce que fontail– pale· charge d~s édiles i Ronte conlill:int leurs les clercs del'œuvre. C'eJlcomme en }'a<ln~inil~r:ttio.~ des tet!lples; ~'où en ~uvergnc:.,_oùlesmargui~liersfonrap­ T~eophilc dit, qu 1ls ont l?r1s leur dcno- pelles, /umlnztrs, .au chap1t~~ 2.. article n11n.ir1on, fur le §. 7. du titre 1. du pre- v 11. de la coutume, a caufe qu ils ont foin n1ier livre <les lnllitutes. du lumin.iirc, & allun1ent e11x-n1~mes les Or cil-il, que nos Rois s'étant 1nontrl-s cierges de l'1:f:,.,tifi:; & p:tr-tour le Langue– aur1nt affe~lionnés aux pi;:ofetTcurs de doc , & .i ouloufe particuliérc;nent , droit com1nc les Etni'ereurs : dès-lo•·s hai!!es & o:ivricrs d' ig!ifi 1 haju!i & opera– qu'ils ont étJbli les univcrfiu:s dans leur rii ecc/,jiarum. royaume , ils ont confirmé aux dolteurs- L'office des gagers en la ville d'Orléans régcns les 1nêmes franchifi:s , libertts & & autres circonvoifines 1 (e trouve d~cric exemptions 1 & leur en ont encore oc- dans un fynode de la ville de Chartres de rroyé de plus amples : car anciennement J'an 1 rz.6. où il dir: Parochiani eiigiJnt fin– à llomc lïmmuntté des doéteurs 1 n'était gu/is annis IJ.3&iarios , qui 11a/€nt ,,,/,ji1. ne– pref.;i,uequc pour les charges perfonnelles, go:ia 'urarr:, faOri'' illius intendere, indu– & non pas celles qui obligeaient 3 quel- mtnttJ eeele/iafli'a /inea /avare i:z ltxivio fi– que pretlJrion de deniers , defquellcs on parato • G ptr l1011tfltJs fœminas. La cour ne fai(oit grace à perfonne : mais les pro- jugera, Ji les dotteurs-régens occupés à. fe!Teurs de droir en France font notoire- Jeurslell:ures 1 attachés à leurs leçons or· ment affranchis de toutes railles , aides , dinaires, peU\'ent prendre ce foin, fechar– f ubfides 1 impôts & contributions, co~n- ger des afiàires d'une fabrique 1 pourvoir n\c on voir par les lettres du Roi Philippe à tout ce qui cil nécelîaire à leur églife • Je Bel 1 qui afondé l'univerfiré d'Orléans 1 s'engJger en des pourfuites de procès,des en 1 ~; i. Et pour les charges qui requic- redditions de comptes & autres affaires JI rent l'c1nplo1 de la perfonne 1 les appel- pour lefquelles jl faudroit quitter leurs Jans ont obtenu lettres d'exemption d'aller chaires:, & abandonner leurs régences. au guet & g1rJe de!i. portes de la ville. lis L'on dira qu'il s'agit du fervice de I'é-– fonr au(f1 eKempts de tutelle & curatelle, glife, &d'unoffice de piété, & que per– & on les voudrait charger de l'adminifira- fonne ne doit refufer ; mais la courconfi– tion des bien' d'une églife 1 qui ell une dérera, s'il lui plaît, que les dnlleurs fer• vraie tutelle, & laquelle emporte ]a né- vent à J'églife, quand ils inllruifent la jeu– ce!lité Je rendre compte; il n'y a, fauf nelfe: que les 1naltres qui enfeignent font correét:ion 1 apparence quelconque. difpenfés de la réfidence ;que les dalleurs Car en la ville d'Orléans particuliére- fervent au public, quand ils travaillent ment. tous les gagers font comptables, pour la célCbrité de leurs écoles, d'où & n'y a point de m:i.rguilliersd'honneur, dépend la gloire & l'ornement de leur comme ailleurs: chaque gager, de quel- ville. Et n'y ayant que Jix doll:curs en l'u– que condition qu'il f oit• fait la recette Con niverfiré d'Orléans , quand ils feronc· année, & rend compte de fon adn1inif- exe1nptés des gageries des églifcs , le pu– rration. Er de fait, la coutume d'Orléans, blic n'y fera pas beaucoup intérelfé. en l'article cc. xc1x. conjoint les gagers AuRi 1naitre Aimé Monet , l'un des & les tuteurs enfemble , quand elle <lit. doéteurs député de leur part, & préfent Tuteurs û ,urateurs, gagers d.'iglifa, rtc€- Cil l'audience, a eu chargede faire remon– '11tur1 & autres ptrfonnes foje11es d rendre trer 3 la cour 1 que l'élc{tion faire de la eornpt~, .font crus par firmtlll de leurs mi- perfonne de maître Jean d'A\'ei.:in, fnn fis, jufJu'à dix fais 1 jan~qui1:a11ee. F nquoi collei;ue, à la charge de gager, 3 étéaffec– {ont re1n;irquables ces mots 1 gage~s d'I- rl'.e & prJtiquée fous nlain par les con– glije. qui montrent la qualité des char- feillers du fie!?e. auxquels les d,o~eurs­ ges: & que c'etl en effet, mun/UJi.-1elro."?o- ré~eu~ contellent Je rang & prt-feance; re, adm;11ijlrario fine Jignitalt. AuJf1 font- a6n que ledit maître J~an d'A".ezan • fl1~ ils la même fo:-it1ion que les· clercs de l'rl~cédé p:ir l'un dcfdns confe1llers, QUI l'œuvrc, & (crviteurs de f;ibriques aux: demeure en la paroiJ~e dont ell quellion • :autres villes, qui font aux gagesd'éizlife: en laquelle les confedlcrs font en polfc(– ils quêtent cux-mê1nes par J;i parolffc, & fion de ~'rt:céJer. contre la regleordinaircJO portent la. ralîe dans l'églife, pour rece- les ~agers & 1es1narguilliers. voir i:c qil on donne pour larépaiation 8' On a dit à lil communication que les http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-03] Corpus | Histoire de Provence

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