Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 3

1111 liroiu & privileges. T1T. IV. CHAO. Il. 11 14 même mois , Nicolas de S. Si1non, doc- pr:i.gmaric,uc, le concorllilt , & par Jes teur en th~ologie en l'univerfité de J>aris, orJonnance:1o d'Orlt. 1.ns & de Diois aux a requis ce bénéfic:e en qualité de gradué é_gli(cs cathédr,alcs & collégiales , 'pour no1n1né fur l'évêché & chapitre de Be:lu- lire & pour prccher la doll:rine des fain– vais, co1nmc ayant vaqué au 1nois de jan- tes écritures & des traditions apoJloli– vier, aff'eél:é aux gradués nommés. ques: c'tfi en effet une fontl.ion épilèo- Le lieur évêque de Beauvais l'a refuîé, pale, dérivée i1nn1édiaremcnt de la grace & a die pour fa réponfe, que la rhéolo- & du car.1.étere de ceux qui ont th: f.1.– gale n'éraie pas fujette à la nomination crés. & illuminés, pour illumi11er & pei– des gradués; qu'il étoit de fon autorité feél1onncr les autres, qui Joivent confct– t:pifcopale d'y pourvoir, & de choifir une \·er & comn1uniquer d.1.ns l'églife Je tré– perfonne propre & qualifiée pour exer- for de la fcience du falut , dont ils font CC[ relies fonltions en fon églife. }>our le les doeteurs & les vrais & premiers intcr– refus, de Sainc-Siinon s'ell pourvu par- pretes, 1'•Jo1TT0,.u 11:.. :ropµ.IT ~•rH, dit f.iint devers le grand vicaire de l'arc.licvcque ()en}'S: com1ne qui dirait, que les évê– de Rhci1ns. qui efi le fupCrieur. duquel il qucs font les expofit~urs des myflercs , a eu des pro\•ifions le z.o. du mois de jan- &_ c.:iuc ce fo~t eux qui fondent le guai JU vier;le11. l'évêque deDeJUVJÎsa~ourvu m1l1eu des difficu!tl'S de la dollri 11 e ec– de la théologale maître Jean Rote, prê- léfialligue ; la prédication & la dotl:rine Ere, dot'l:eur en Sorbonne: l'intervenant écanr, dir S. Jean Chr)•f0Jlo1nc, les deux. gui ell pareillement gradué nommé fur renes par lefquel!cs ils doivi!ntr,11ill<:rceu1t led. é\•êché, a requis le bénéfice le 18. juin qui font commis a leur conduite, & les cnfuivanr; & fur le refus qui lui a ét~ fJit. (culs inllru;11ens dont ils d()i\·cnt 111anii.:r s'efi adretfC: au fupc.~rieur, qui lL.:i l donnC: la multitude Jes tideles pour lesJdreOer au des pro\·ifions. Il n'ell pas befoin Je s'Jr- f.i!uc. Saint Jlaul l'a defiré par expr~s, en ~êter aux traverfcs qui ont C:té fait~sà l'ap- forn1.int un ê\'êque : & les canons pofié– pell.int, pour l'empêcher de prendrepof- rieurs n'ont fair que rafraîçhir cette dl-– feffion au chapitre, faute de faire apparoir claration, rourefois & quanrcs qu'on a de fcs lettres de tonfure, parce que cela commencé de \'ouloir s'en difpen(cr. ne fair rien au principal, & que d'ailleurs Le canon 19. du concile in Trullo, l'a il a depuis jufiilié fes capacités, f.lns qu'il dit formellement• & a obligé l'évêque de y ait rien à redire pour cc res:ard. rendrecomprede ladot1:rinc & de la droite Ainli la feule queflion qui fe préfenteà religion de fes diocé(ains, felon l'inrelli- 1 .uger' en de f.ivoir, fi la l'rébende th~o- gence de l'écriture, & les .iuge1ncns de la. ogale efl fujetre à la nomination des gra- vérité établie p:ir la tradition des ]>cres,. dués; & Ji ayant vaqué en un mois de & non pas felon la doll:rinecompoféepar rigueur, & ayant été requi(e pa.r un ~ra- cux-m&1nes, pour montrer que cette fonc– dué, elle a d.1. néccJîairen1ent lui erre tion efi Ji dêJiçare & fi i1nport:ince, qu'elle conférée: ou fi c'ell un bénélice d'une ne peur êcre co1n111ife qu'à ceux qui font qualité parriculiere, ciui fait exe111pr de propre'i pour cet effec, ou à ceux qui en cette collarion nécelfJire • & qui dc.:pen- tc11ant le lieu & pl.1ce, dt:pc~idcnt né<:e{:. de du choix de l'évêque, pl'lur le donner fairement de leur choix & de leur miffion: à telle perfonne qu'il voudra. pourvu fi bien qu'autrefois, pendant plus de qua– qu'elle foit dû1ne11tq11aliliée. D'une part, tre Jiecfes en l'églife, il n'étnir pas P<.:r1nis les grJdués fe foudent en un mor. fur les à autre qu'i un év~quc cie pr~chcr ou termes généraux de 11 praginatique & du d'enfei"ner: coutuine qui a\'Jll! con1mcn– concorJat , qui leur donnent le tiers de c": ,f t~t:e ron1puc en ,l. lcxJ.n;lrie, le pre1nier tous les bénélices vacJ.!1scn ch1que JMéc, fruit qui en "int fut l'hl-ri·lic d·.-\ri us • qui dillribués t1ux quatre 1nois qui !eur font s·c.~tan: érnancipé p:ir-dcffus fon pouvoir, 1éf crvés • comn1c une 1 é_ :i ti'Tlc des lettres troubla rout! l' é·il i fc, J.În!Î <]lie ren1arguent que l'êglife leur accorde, fclon que J'ê- les anrcars de (hillo!re ecclt:li1fiÎCjue. vénement des \'lC.lncco;; arri,•c. 1\lais 1·,:f'!if~ ro1111inc aylllt retenu D'autre part, les évêqucc; ,~ les colla- l':::incien t:r':ige plu" de ce·1c ·ans depuis , reurs p~u~·en.t ~ire que la t~1éolog:ile quJnd cette faculté a ~:l- communiquc.:c ::ayant etc rnfi1tuce par le concile dc-J.a- au'( prêtres, ç'a tou;ours l-té fous une rran fous Innocent III. C!l chaque é?,"life ,{épendance tr~s-érroice de Li dire,tion .méuopolitaioe, & depuis ~t~due pat la ép1fcopale. D'où vient qu'entre lesdigrû- http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-03] Corpus | Histoire de Provence

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