Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 3

' 1109 droits & privilegu. Tir. IV. CH Ar. Il. 11 11,, du fortJes gr:htués no1nmés, afin de n'en lronorificando 1 fi quornodo 11d 1.mulandum Cirer le choix i I' ~r~in~i re, ét~nt beal~Cou_p pr~voct.m .'";nt."! "!~ar;i • (J fa/vos fa.ciam plus avantJgeux al un1verfite, que l ord.i- a/1quos t:r1/l1s. Enl ep1trc 1. à Tiinothée nairc (oit aflreint à conférer perpétuelle- c. f. Ji quis 11utt:m Jdorum • & maxi1n( tio= 1ncnc i un théologien, que fi lui Ôtant Je ":tjlicorum curlltr. non lrdbt~t • ftJt:rn ntga– choix, elle avoir la liberté d'y nommer vit. f:J eft infidt/i Jttcrior. Cc font ces encerr.:1in r.:n,ps. ll ~J.utdcmeurer d'accord mou\•eme;:ns de faine Paul qui obligent fa de ce qui ell en fi beaux termes dans 11 loi partie i iinplorer la grJce de la cour inter tJrti.ftcr.r ~ 1. aujf. dtfa!ut. irutr tUtift- pour obtenir un emploJi, dans leCJuel iÎ ers long:1 dilferentia rfl • & ingenii • & natu.- puilTe gagner les ames de fc:s co1npltrio– r.f.. & a·o.:trin~. & inflittaionis. Il faut, tes. Il n·a ::iutre dellCin que de co1nb1t– con1mc dit un grand de ce temps, juger tre, ~ J'exe1nplc des Romains, pour la. lesefprits, & lailfer à la prudence del'é- confer\·ation de fes concitoyens. li cil vêque d'en faire les choix, fuifqu'ils font originaire de Beauvais : il a la car.1cicé fa lonél:ion , & qu'il en el refponfable. pour un e1nploi fi noble que ce ui de Et p:irrant, conclu, à ce que l'appellant théolo~al. Il etliine beaucoup le choix fait débouté de fa den1ande; & faifant des ~veques, &:: particuliérementdufieur <irait fur la comµlainte du défendeur , il de Beauvais ; mais le choi11 de Dieu cil: f oit maintenu & gardé en la poffe{fion de préférable, dans lequel font les gradués , la théologale dont el1quellion. qui n'ont pareil avantage par une provi- Fede::iu, pour le ch;ipitre intimé, a dit, dcnce ordinaire, celle qu'elle fe rencon– c::iu'ayant été aflig:;ié ~ardevanr le bailli de trc aux cauîes IC:condes, lorfque Dieu Beauvais, à ce que dctènfcs lui fulîent fai- donne fon concours; mais une toute par– res de troubler ni empêcher lcd. appel11nr ticulÈ.re dans un concile général, & au– en la jouilT.1nce & priîe de polfellîon de quel ous les évêques affilloient. Et ne la théologale contcntieufe, il aurait dé- f1ur 1s dire que les évêques ne conuoiC– claré qu'il y en avoir un autre pourvu: fent.poinr les gradués nommés, puif– fur quoi ledit bailli ordonnaque les parties qu'il s'en peut dire le mê1ne des autres, fe pourvoiraient. Soutient CJU'il a cté fol- n'a:ranr la connoilfancc que de quelqncs Je1nent intimé , étant de grande confé- particuliers recomm1ndés ; & conclu à. quence pour le ch1pitre, qui perpétuelle- ce que fc1if1nt droit fur fan intervention• menttomberoit en yrocèli, fi l'appel était fa partie foie 1naintenue & gardée en la. re~~: & conclu en a folle inti1n1tion. jouiffance du bénéfice dont cil quellion. Bataille, pour Mc. Martin Boulé, pa- Doublet, pour l'évêque de Beauvais, reille1nent dalleur en théologie, & pour- intervenant, a dit , que le foin qu'il ap– vu de la théologale contentieu(e, intcrve- porte -à rechercher des perfonnes qui venant, a d!t, que lcd. Boulé fa partie a ayent les mœurs & les qualités pour oc– toutes les qu::ilités requil"es pour l'obtcn- cupcr les prébendes d<! Con églife, tén1oi– tion de l1d. prébeudc théologale, ét.int gneaffez a l'univerlité, qu'il n'a deffein qualifié do~e~1rcn l'inlinuatio.n, reconnu ~e la Rrive~ de [on droit, aya,nt dé_jà reçu par le lieur (:vCquc de Beauvais pour tel, Ju(qu a huit dolteurs en thcolog1e ; & & lrant prêché les ,avents & carêmes en q_u'après une cxaél.~ perqui!iti~n ~u m~­ plulieurs p.1roilTes , 1 tant des f.1uxbnurgs, rite de tous ceux qu 11 conno1JT01t, 11 avo1c que de cette ville de Paris: n'ayant néan- jetté les yeux fur maître Jean Roté, que moins autre chofc 3. redire en la perfonnc l'on fait être d'un mérite de vertu plu9 de l'a1ipellant, fi non ~u'il ellfuffifa!'11nent qu'ordinai~e. De ~lus, q1.1e ~·y ay~n~ point rcmµÎi, &p;;.rtJnt q111l ne peut prctendre de ch::irge 1mpofee aux e\•cqucs a 1 egar~ laditethé olog:i.lc. ~lais une confidération de la théologale, finon de n'y \'ou\•01r bien preffante, cll l'llÎt'él:ion naturelle qu'il admettre aucun autre qu'un thêo og:ien , a pour (a p:i.trie, étant dans les mêmesfen- il croit alîez faire d'en choifir un qu'elle rimens de faine J>atil , qu'il vouloit être même feroit ~Joire d'y rréfenter. Er de anathê1ne pour (es freres: opcabam tnim ~ fait, fi la rhcologale étolt partageable• dit-il aux l{omains, c. 9. t•go ipfe anathe- & qu'elle tombât aux gradués nommés, ma tffe d Cl1rifto pro fr<1tribus mtis , qu({ u.nt il s'enfuivroit que tous gradués pour– cognati "''i fi:cur:iùni carntm , & au c. J J. raient la demander in vim gradûs, ce qui de la mê1ne épître : Quamdiu quidtm tgo cil entiéren~t:nr faux : car comme l'évê– fum çeruium apoftolus ~ minijlerium meum quécR afiujetti par l:i. premiere.paitie de AlH ij http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-03] Corpus | Histoire de Provence

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