Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 3

f!Ol droiu & privilegcs. T1T. IV. CHAP. Il. 110 ,; muera ad o/fl.ci11. provthuntur, Tout cela ne l'impuiO"Jnce de l'obtenir• cetéditn'ayanc fen qu'à faire connaître qu'il ne faut jamais écév~ri6é •il tauc conclure que la. rien changer de l'exaéte rigueur de cette théologale ell de1neurée affujetrie com– ancienne conllirucion de l'églife, la- me auparav'1nt. quelle :i.Jfemblée au concile de IlJRe , Au Ili cette veriré a reçu fa con6rmacion n'a confidéré que h:s moyens de réprin1er par la doll:rîne des 3rrêcs : & celui qui a. les abus & les défordres du pouvoir trop été donné au pulJlic dans les mémoires de abfolu des ordinaires, par lcfquels/re- M. Douguier,pourlachéologaled'Avran– 'iutn1iù.s da.ci font in tcclejiis 1ninijlri non ches, a jugé que cette prébende étoic tel– pro3mi • ntc cognici; ceux qui devaient leinent Jffe(téc i un dotl:cur en théologie, porter la parole ér;inc devenus muets. Si qu'il ell préféré à tous autres nommés au· l'on dit quC le théologal ell la langue de paravant lui• & inlinués; que fi la nom.i– l'évêque, c'ell que l'églife par un efprit n:i.tion ne fervoic de rien, l:a préférence prophétique a prononcé cet oracle de ferait ridicule& impertinente: 1nais Ji les l'évangile: Et linguis /oqutntur novis. Lors bénéfices font réfervés i la capacité & à. dans le Jilence co1nmun, on leur :a donné la fuffifance, que ce foit donc le priJ: de la. de nouvelles langues infpirées de ces dif- courre honorable des études d'un doél:eur~ cours , que l' Apôtre appelle , Ti' 1 ~·;01~ que la nomination ancienne de vingt ans .1,1,.,~w.•,._;., •ut /o:/ut1.n1i..r ftrmontsdoe1rin,. ne lui arrache pas les fruits de fa récompen· Pour cela on n'a pas permis à ceux qui fe; que prior i:i curfa, ft priur in pr,mio: étoiencdans le Jilence 1 de choilir les inf- c'eJlpourquoi ii conclue à ce <JU'il foirdir, tru1nens &: les minillres de la parole a.mais 9u'i/ t1. étl mal & nu//tr11tnt juge, en émen– on a voulu puifer la fcience dans la fource Jane & évoquant le principal, que f.i. par– féconde des lettres 1 dJnS Je fein de !'uni- tÎe fera maintenue en Ja poJfeffion de Ja verlité, à laquelle il faut donner le titre rhéologale de BeJUVJis, avec dc.:pens. de cette belle académie du tcmpsdeJofué, Brodeau 1 pour f\.1e. JcJn Rote, défen- 'lro>..1~ )'p•µ~iTo.1 ,;,,it11s /i1ttrt1.rum. deur, & incide1n1nent de1nandcur en com- Ainlic'ell la premiere des quatre facul- plainte, a dit; que la défcnfe de la caufe tés qui donne la théologale: c'ell J'uni- conJilleenJeuxpointsprincipaux;l'appel– verlité, qui par un temps légitime d'érud.e,. la.nt n'ayant les mê1nesqualitc.:s que le dC– lui donne la c1pacité&I:t9ualité requifc: fendeur, & ay1nt des bénr:fices Jïncom– s'il ellpréfenré de cette m:un , il n'v a rien patibilité.Et bien qu'il ne foie au pou\•oir à craindre, cette nomination ell d~tachée des évêques de donner les théolog.iles l. de l'intérêt & de la faveur, & ne s'attache autres qu'à ceuJ: no1n1nés par le concor– qu'au mérite ;toutaucte choix, dans lequel d.Jt, néanmoins ils ont la liberté du choiK; même on feint d'apporterl'efprit de con- la théoloBaleétant l'cfj)ri~, l'intellig:e~ce. noilfance, ell toujours extrêmement dan- l'org1ne & la langue Je I"evêque, com111c gereux. Le titre fpécieux, â~1ur ru!chriori. l'archidiacre l'cril. doit êcre pottns opere cil un artifice de la difcorde, & non pas & fermont. dont l'évêque ne peur être af 4 un effet du jugement : & encore la fable furé que par le choix qu'il en aura faic: nousrepréfente le juge de cecombat, pre 4 c'ell pourquoi avec rai Ion l'évéque de venu par la fauJfe imprellion d'un fange , Beauvais 3 refu(é la théologale audit ap– afin d'apprendre que dans les jugemens de pellant •quand il l'en .a re;:iuis: fondant fa choix & de préférence, notre propre paf- ré-ponfe fur cette max1n1e conA-ante & ,·é– fion, ou celle d'autrui en prononce cou- ricable, qu'un théologal lui dcvanr _(crvir joursl':i.trêc: ce qui ne peut 1amais arriver, de vicaire, la liberté du choix ne hn pou· en fe tenant dans l'étroite obfervarion de vnit être ôtée par le fort : r\oponfe Ccm– laregle: d'o1\il ctlétrange quel'onaitofé blable 3. celle de cc l{oi a~ ~odon1e à contener l'ufage public Jepuisla pragma- Abraham, milri a·1im.1.l. c&ttr<l IO!'.'t cib~. tique& le concordat,duouel tout le c1~rgé L'é\•êque cfl: CJUt!o11 du théol?g~I, 11 obl1- a1Temblé en 1 f96. a rendu t1n rémtlÎgna~e ge fon ame pour celle de fon_v1ca1rc, pou~ public , en de:nandJnt par article exprès cette rai(un .;.,..., .:.~x" , qui cil appelle que les théologales dorén:iv:int ne fuf· iv,nare. }.a fufti(.ince & cap:icité du dé– fent plus fuietres aux gradués nommés: fendeur lui en connue, fa probité & f.:9 car par·!:\ ils ont reconnu la fuiétion, bonnes n1œurs font notoires: en un 1nor 1 puifqu'ils en ont demandé la décharge ; comme imitJteur de la charité de (nn on· lk' puifque leur volonté efi dc1neuite dans ,1e,quc l'on appelle con1muné1nent l'Apô- 'l~mc Ill. Aaa~ http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-03] Corpus | Histoire de Provence

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