Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 3

,5 Du cures & des Cur.!s. Trr. nr. CHAP. (. 96 fe fép:ircr rumultuairemcnt, & prendre fervoit ~e ti~u~ de Villemareau cotnparti– la fuite , en laquelle Seguin, archcvê~1ue teur ,qui par101t pour les dix1nesinf~odécs dc,')enscn 978. qui préUJoit J. l' Jlfc1nblee, en c.:t iliull~c parta~cfJiccn 16o4.qui a tant fut tfappti J'un coup Je hache entre les f.iic dc bruit, & qui cil dans les arr~ts d11 deux ép;iules, & ruut couvert de fang, au mên1e Louer, à lad. lettre D. nomb. 60. :rapport d' Ayn1on, en l.1 vie d'Abon. Ce qu! ell encore confir1nl: par ce qui A la lindu1nêmefiecle,&auco1nmen- s'ell paJfé dans le Jiech: le plus proche cernent du dixie1ne , Fulbert, chanccli:!r d'Alexandre III. favoir cil dans un auuc: defr.1nce, & év.:quedeCh:irtres en 100.... concile dl! l~acr.1.n, cenu en ;o.1. cc. x111. en fon épitre lO. confolant un eccléfiall1- fous le I'apc fnnoccnt Ill. qui enjoint en– quequi vouloic par zi.'i.:: & voie de tJit Jè core l.1. rel\irucion d.:f J. dix1nes • & par remettre en porT!!11Ïon de (es dix1ncs •détc- J'ordonnance de S. Louis 1118. Dtci'"" tjlli· nues p3r les l.u~ues, lui confeillc d"ufer husJùit lo.,cuttt1•portt.c cji" dtfraudata, Qr• plutôt du gl.1.i\•c ( piricuel JI! l"excommuni- Jinam'"'s qu~d r.:flitll.1.1cu.r citi11.s, & arnpti11.s cation• que du t<!1nporel: u.fomfru.:lu1n al- lulci dtcimas non a·ecinea~c. ttd ttJ.s lir.1bcr~ tariurn qutm cui anctceJJOrts ltJ.lcis craaïat- cltricis ;crmic1anl , <";Ui cil: Ul;t! cxhortatiori rtu1t, et a/en.dis dtbitiOus, Fu.biicti voct dtfli- f.1.ire aux nobh:s ll cxéc1.aer lt: concile <le NUtfoad.to. 1um Ji 9ui i11 ha11cfr<1u.dc1n ir, Il- Latr.in, & reilituer les dixnu:s détenues ptrint ftcutfurtsfacrorum • fi occi/Orts pau- di:-s le temps de !\!artel • & qui jullitie la ptrum. 1J11athtmatt condtm11<1ri, le motd <1{- continuation des mêines pl.i.intes. caria, lignifiant les dixmes,conformémenr Et ne faut point dire que cet~e inter– aucanon qu.tfi1u1n, 1.q. ~· & fi l'ufurpation verfion de pli.;":1nent de dixmes , & que des dixn1es n"eût été bien contrainte 1 cet ces com1nand:!1nens fréqucns de )1 plyer évêque, le plus f1vant & le plus éclairé de & rcJlituer, ne doivent p1s êrre rappor– fon fieclc, n'eût jan1ais confeillé d'ex- tés à ladite ufurpation de Martel, & à la communier le détempteur de 11 dixme licenceque 11 plùpartdes laïcs, à l'exem· inféodée, à f1ure de la rendre à l'égli(e. pie du fJit arrivé en l'an -.10. fe \"ouloic Au même fieclc, le concile pro\•incial donner <le ne plus payer les dixmes qu'à de Tours • tenu en l'annte M. xcv1. réi- difcrécion , & que tous ces capitu·!aires tete les d~fen(es aux l1.1ques de potfédcr ne travaillaient qu'à i:tablir & introduire les dix1nes; ce qui ju!lilie que les ecclé- en faveur des eccléfialliqucs la levée des fiatliques ont encore continué leur plain- dixmes,<;iui jufqu'à Charlemagne n'avait te & leurs efforts, pour rentrer en leurs point éte faire ni ordonnée par les loix dixmes en ce temps-là. d'aucun prince féculier: car pour ce qui En 1097. le Pape UrbJin fic pareille en de la levée des dixmes, elle efl dequa– défenfe ; & ainli par cette fuite hiflori- tre cents ans plus ancienne que le temps que <le ce qui s'efl: paJfé d.1.ns les quatre de Charlemagne; &l'onfoutientque du fiecles entre le temps de Charles Martel moment que Confiantin fe fur déclaré & le concile de L3trln , il efi évident chrétien, & que par la loi premiere , au que les gens d'églife ont reclamé leurs code J.cjdcrof. ecc/efi;s, il eut donné pcr– dixmes occupées par les laïques, & ont million aux gens d'églife de polféder des fait leur pofliblc pour y re[ltrer. i1nmeubles , les dixmes furent introdui- Etcela ell fi conflant,queceux-Jà même tes; qu'avant ce temps l'églife ne potîé– qui en 160-4-· foutenoient que les déte1np- doic que des 1neubles; on fa ifoit des col– teurs des dixmes infC:odées ne devaient leétes pour faire fubfiller les paficurs; les. poinc contribuer aux portions congrues , chrétiens vendaient leurs iinmeubles , de1neuroient d'accord & de la pri(e des dont ils portoient le prix aux pieds des dix1nesparCharlesl\1artel, & Jes plaintes apôtres ; & s'ils ne l'cuCfent fair , ils JU– des eccléfiafiiques pour les recouvrer , raient éré confifqués pendant la perfécu– com1nencées du temps dudic Martel , & tion qui a duré prefque quatre cents ans > continuées du temps de Charles, &des &jufqu'à Julien l'Apollat:c'ellpour cela reinon[rances faites à Louis le Débonnai- ~ue faine Hilaire , contemporain dudit re à mêmes fins , & que nonobfiant tant Empereur , a die que le joug des dixmes d'inllances • les nobles s"étoient confer- avo1t été ôté• parce que de fon temps il vésen leurs titrcs,qu'ilsavoientacqu~spar étoit encore inconnu; mais f3int Am– ie don que leur en avoir fait ChJrles Mar- broife J faint Jérôme & faine Augullin , tel, qui font les propres ter1nes dont fc qui ne font poflérieursque de trente ans, 8' http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-03] Corpus | Histoire de Provence

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