Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 3

10 S 9 De.r Pr/dicaceurs & des Miffeonnaires fa'culiers ou régu~iers., ro6o n'.en oint rendre de rai(on à tous les au- pas cachées. Les p~euves c1-dctfusrappor– tres.J-pasnany,leplus célebre canonîllede tées <le cette deux1e1ne, conféquencc:, s'é– H.ome, & le 1nieux infirWt de l'efpric & tcndc1~~ n~rurellement ~ la tro11ie1ne, qui de la pratique préfenre de la cour de Ro- cil, qu 1~ n etl pas P':rn11s d appell~r de ces me f urce f ujet cufi:igne for1nellementque révocations ;car pu1fque felon lè l ape Ale– Jcs évêquesen'révoquantlcs approbacia:ns xa~Jre VII. c'ell::)a co1_1fcîencc de 1:evyque déjà. données aux réguliers, ne font point qut en ell chargec:; pt11fque felun S. l.har– obligés de leur en découvrir les, rai~ons: les, les r~~·oc~tionsdépend.e~t~u di(cerne– Clun fuit ( dit-il en parlant dès rcguhers) ment qu d fait de ~a capac1te d un_ confcC– approôtJtus fimp/i,~ltr •tune 11.ut poft llppro- feur,,fclon_IJ l~ml~re t!e fa C<?n~c1enc~ ti– h~iontn1 foptrvtnll nov.:.1,aufa. fJ fimtl q- moree; pu1fqu il n en p::is oblige de dtcla– proharw ro:cjl i1crùm rtproh11.ri, tiummodà rer au~ fupé_rieurs des ~éguliers les.mo~ ifs caufa i//a co1ftffÎoncm conctrNJl • quam Ill.• de fart'\'OCltlon, (elon)·agnany j pu1fqu OB mtntpifi()puJ TJ()R ttntlur fuptriorihus rtgu- en doit croire l'C:v.:-que, felon la congrég;i– /arihus p11.ttfactrt • CC qu'ils confirment tÎOn des CJrdinaUIC, il en ~ien clair qu'on dans la fuite par une déclarJtÎoo exprelîe ne peut pas appel Ier de ce jugement, par– delacongré~ation descardinaux. Laquef- ce que cet appd d~voit êt~e. f?ndé fur ce tian propofêe etl , tJn tpifcopus, 110/tnJ tl: que cette rc\•ocar1on fero1t 1n1ufie & fans nov" caufa rcgu!artJfcmtl adconjtf/iontstJu- caure ; & c'en ce qui ne peur être allégué aïtndtJs approhatos txamini fohjictrt , tt- ni prouv~, puifque l'évêque n'cfipas obli– ruatur tam pa:cfactrt ./Ùptriorihu.s rtgu!tJri- gé Je découvrir les raifons de fJ condui– bus·, ttiam dt: hujufmodi eau.fa conjlart dt:- te, &qu'ainli on doit toujours préfumer btat, veljÏttpifcopoatttjlJ.nricrt.!.tndum ku- qu'il a de junesraifons. Ce ne font donc jufmodi eau/am fobtffe. On ne pou\•oir pas pointproprementdeuxquefiions féparées, pofer plus précifément la quefiion, mais quedefavoir fi les(.'.vêques fontobligts,en o.n ne 11 pouvait pls auffi réfoudre plus révoquantJes approbations déjà données, nettement que ces cardinaux ont fait d"enrendreraifon&d'cndéclarer Iesmo– en la décidant en cette maniere: Sd- tifs,&filesrcfguliersfont;endroitd'enap– cr.:.1 congrtgatio concilii ctr..foit pojfe tpifco- peller. ladécifion de la pre1niereemporte pum tr fW1.la c.: .1u.fa ~ tlitJrnfi dt ta non conf nettement & incontenablement celle de ttt in ac1iJ, rurfom txamûidrt ac minùs rt- l'autre: & comme l'on a vu que lesllapes, ptrtumiil»ntun' rtproh11rt rtgu/artmfomtl ad les cardinaux, les canonifies & les théolo– conftf/iont.sduditndt1.sapprohaJum, id'lu.ttjus giens décident la premiere en faveur des arhitrio q:.iod effe dt6chit modcratum a1que évêques , il sont décidé la fecondequi n'en dij~rctum. Suarez. enfeigne la mê1ne chofe ell pas différente. U n'efi nullementétran– dans la difpute i7.tle la f.énitence, fe(l. 8. ge que les Papes, les cardinaux& les doc– alferc. i· parce que, dit-i , l'évêque en exa- tcurs ayant tiré & autoriféces conféquen– nlÎnant & approuvant pour une fois un ré- ces, il ne f:iut qu'un peu de fens commun gulier, ne s ell point obli~é 3. trouver cet pour en reconnaître la néceff1cé, & pour examen fuffifanc pour tou1ours, & 3. ne ré- de1ncurer perfuadé 1 qu'en dépouillant les vaquer jamais en doute la ca~acité du ré- évêauesdeces droits 1 on lesmetdan:s. l'im– gulier approuv~; & il peut men1e arriver, puiff'ance de s'acquitter de leur 1ninillere, moralcmentplrlant, desoccafions où il le & l'on les réduit dans la lll:ceflité de fouf– doit fJire,fuivant les regles de la prudence. frjrune inlinité dedéîordres f;1nsy pouvoir Enlin le c1rdinal de J_ugo, J~fuir.:, & qui remédier. N'efi-il pas vilîble que les f:vê– étoic tcf1noin de IJ pratique de Rome & ques approuvant les réguliers par un d'Italie, ne lailîe pls d'enfeigner, difp. 11. aéle libre & volontaire , & ne les ::ippel– foll. ~.f.1. non feulement que les évêques lant aux fonüions de confelfer &de prê– pcu\•ent révoquer avec caure les approba- cher, que comme des troupes auxiliares, rtons données JUX religieux; n1aisquc dans ainlî que les ré~ul!ers s'appellent cux– le doute il faut préfu1ner pour l'évêque, mt:mes, ils ont droit de ne les _appro1~ver parce qu'il r:1ir, dit· il, plulîeuri chofcs qui que pour ::i11tant de temps qu'ils croient font cach(.:cc; JUX Jutres, & qui l'oblirrent avoir bcfoin de leur fecours, comme les à examiner de nouveau les r{-guliers.:iap- princes temporels qui fe fer''ent des tro~­ prouvés i, ce qui 1nJrque 9u'il llC croit ees étran!;eres, ne s'obligent de les ten1t pas q~e 1évêque foie oblip.:e de découvrir a leur folde qu'~u~ant de tl!mps qu 'ell.es tc:s ratft;lns, autrc1nent elle~ n~ feroien' leur font n~cc:ilàires ~ N'etl·il pas utile http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-03] Corpus | Histoire de Provence

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