Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 3

1017 t>:emp1s &non t.<tmpts. T1T. IV. CHAP:I. 1018 quecaure que ce foir, & il la déclare fauJfc qu'ils auroicnt déja données, pui(que rou· & fcandaleufe. Le concile de Lima, d1ns tes les a8ions dt:s chrétiens devant être 1' Amérique, fous Grégoire XIII. ordonne raifonnal>les, ilelt fans Joute que les évê– que lorfquc ceux qui fe l?réfcnt~ront, n'au- qu.:s font encore plus obligés que les au– ront qu'une cJ.pacité mc~Liocre ,ron ne leur tres d'agir raifonnablement, & qu'ils ne donnequ'unc:ipprobation limitée,& l'af- doivent rien faire dans l'exercice de leur {emblée générale du Clergé de 1-'r.1ncc en minill-ere fans fujer, fanscaufe & f.insrai- 162 f. déclare qu'il dépend de la volonté fan.JI n'ell plus quefiion auffi fi ccttccaufe de l'évêqne ou du grand vicaire , de per- doirêtre nouvelle; car l'on demeure d'ac– metrre aux réguliers de confelfer pour un cord de ce point, puilqu'un évêque ne temps ou pour toujours. Cette mt!n1econ- peur railonnablement changerdeconduite rc.:quence n'a pas été moins reconnue par fans quelque railon nouvelle qui l'oblige à. les théologiens & les canonifics que le cechangc1nent.Enfiniln'ellp1squeflionft principe mê1ne. Miranda ,Suarez., Cel or, cette cJ\lfc doit regarder les confellions ; llarbor.1, enleignent formellement que les car puilqu'il s'agir de révoquer le pouvoir évêques ont dPOitde donner des approbJ- d'entendre les confeOions que l'on auroit tions liinitécs; & le cardinal de Lugo le accordé 3 des réguliers, il faut que la rai– prouve avec étendue dans un article ex- fon pour laquelle on le leur Ôte, loir telle près, en marquant que c'ell: l'opinion qu'ellelesfalTejuger moinsproprcsàs'ac– c-ommune. Fagna.ny rapporte , pour auto- quitter de ce miniflere; mais il s'agit uni– riler ce droit , une décL1ration eKprelfe quementde lavoir, fi les évêques en révo– des cardinaux. La quellion propofée efl, q111<1nt l'approbationqu'ilsauroientdonnC:.e an rtg:J.fares approhari a/, ordinario ad 1111- aux réguliers, font obligés d'en rendre dier.ddsconfiJ/ir1nts ,pr~viflt:ramine,ad ttm- railon, ou à ces réguliers mêmes ou :i leurs plU t!t1.pfo ctmpore, tanquamfimel approhaci lupéricurs: or c"efl ce qu'on ne peut avec p,offent in,,ito ordinariorieinrft audirt confif· la moindre apparence exiger des évêques. fiones. Et la réponfeJe la congrégarioneil, Le Pape AlexandreVII. décide à la vêricé qu"ils nepeu\•enr, congl'tgacio ctnfùic non dansfon brefCur le différend de l'évêque p11ffe. Enfin ce droit cil autorifé par la pra- d'Angelopolis , que les réguliers qui ont tique, non feulement des évêques de Fran- été une fois approuvés fiinplemer.t, ne ce, dont on produit au procès plufieurS peuvent étre revoqués fans une notP;elle approbations limitées, acceptée§ par les caule qui regarde les confeffions; ce qui réguliers, mais auffi parcelles des évêques n"cll pas en queflion , & qui marque cl.ü– d'lralie, au vu & lu du Pape, co1nmel'af- rc1nent que ré,·êque peu• donc ré,•oquec fe1nblée générale du Clergé de l'année Ion approbation quand il}' a un nouveau 16ro. le dit formellement dans la lettre Cuie::; 1nais il décide en même temps que circulaire qu'elle écrivit fur la rebellion l'évêque n'efl pas obligé d'en rendre rai– des Jéfuires, contre le iieur archevêque de fon, & il s'en rc1net ablolument à la con– Sens i Paicaligus 1 Théatin, té1noigne que fcience, foper quo (dit-il) torum con~itn.· le même fe pratique en Efpagne 1 & il le tias oni:rt1.mus . S. Charles, d;1ns IeJix1cme prou,•epar Suarez., & par les autres écri- concile de Mil:in, exho~tant les évl-ques v.:1ins Elpagnols: Idem fieri inHifpania fa- de révoquer les approbation" donn~es aux: cil~ cofligicur t% Suart, & aliis regni ijliw réguliers lorfqu'ils jugent qu'ils ne !ont pas flriptorihus, qui pra:Jtim. han,c commun~m. capab\~s de ce mini.llere, s'e~ rappor~e ~e effe affirmant; de Corte que J on peut dire 1n1:1ne a leurconfc1encc: Epifaopus,d1t-1I.. :avec vériré que c'ell: la pratique de toute 11m(!'\ltatconfefferios, etioJn1regu/arts ,jam. l'églife, n'y avan~point de lieu :"IU monde approhatos, quosprofa,timorar' confticnti~ où il ne !nit libre aux évêques d'en uler. rtligiont,,irftric, in eomuncrc non icajinc~rè 'ra feconde con(équence , qui cil que les int'"grtquc & cum •dificationt fi çtrtrc. l'~~ evêques peuvent révoquer le5 approba- bain, qui a été le plus fa\'orable aux rcl1- tions qu'ils ont données fi1nplement & gieux fur ce point, le contente d'exigec pour toujours , n'ell pas 1noins autorifée des évêques_, qu'ils (oient prêts de rendre. par le droit nou\•eau; mais pour entendre rai(on au Pape de la révocation qu'ils. . quelle ell en cela la prC::tenrion des /:\•ê- foiltdcs approbations accordées aux régu· ques, il faut remarQuer qu'il n'ell pas guliers, au cas qu'il la leur demande, cc quellion de iavoir, fi les t:vêques peuvent qui cil un cas mC:.taphylique , & qui con– tC:voquer fans caufe les approbations fer,·e toujours aux évêques le droic d~ Tome III. Xxx http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-03] Corpus | Histoire de Provence

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