Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 3

to49 exempts 6' non e.«mpts. T1T. IV. Cu Ar. 1. 10 1 0 hibitillnS & défenf'es aud. fieur évêque, & que églire partiruliere étoir gouvernée à fes officiers &: tous autres de rien atten· par un feul évêque, fans l'approbation do– ter contre les privileges defd. religieux, quel il n'était pas permis 3. ~ucun des prê.. au préjudice defd. appellations, & per- tres de f3i;e aucunefonttîon. non pasmê– mettre à ceux qui ont eu fes approba- nie de baptifer, co1n1ne S. IP,n::ice & Ter– tions, de continuer leurs fonltions ordi- tullien le re1narquentexprelfé1nenr; ce qui naires de prêcher & confeffer ainfi qu'ils faifoit généralcn1enr dire à ~- C}•prien , pouvaient faire auparavant lcfd. ordon- que c't:toir aux é\'êques i régler tour ce 11ances,&jufqu'à ccqu'autrc1nentparSa qui fe fJifoit dans l'é~Jife, ut om11is11c– Sainteté en eût éréordonné ,à n1oinsqu'ils lU$ tcc.'tfi~ ftrtofdem rr~pvjito$ guhtrnrt11r, ne foient prévenus & convaincus de quel- Ccth~ puiJfancc des é'·êques ne s étendait quecrimedeforfaiture.Autrerequ~tepré- pas feulement fur le Clergé, mais aufli fentée J S. M. par lcd. lieur ~vtquc d'A- fur les religieux• depuis qu:il y eut des rno– gen; contenant, que le différend qu'il a nalleres établis, fan· d;ins !es d~:rerrs. foit ave~ pl~fi~urs ~es réguliers de fan diocefe dan~ lt:s_ ~·illes : & ro~s les .canc~lcs _. & fe rl·du1t a trois chefs, defquels tout ce paruculu:rc"mcnt celui de Ch:1lccdo1ne, qui pou\•oit être contefié en cette caufe les f0U1!letroient :abfolument :l la Jllrifdic– dépendoit. J_e pre1nicr , fi le fuppliant tian des évêques. Si lcschof~ étaient de– avoit droit de donner des approbations meurécs en cet état, il ell certain que les aux réguliers pour confelfer & prêcher religieux ne conrclleroicnt pas aux évC:– dans fan diocefe, qui foient limitées à un ques le pouvoir de donner des approba– cerrain temps. Le fecond, s'il avoit droit tîons limitées• & de révoquer celles qu'ils de ré,•oquer celles qu'il avait données f!n- avoient données • fans être obligés d'en plemcntou aiitre1nent, fans en rendre rai- mar(!uer l:t caufe, & fans que les religieux fan, & pour des caufes fecrettes qui ne arcnt droit d'en appcller; car comme ils foicnt connues que de lui. J_e rroifie1ne > :l\'Ollcroient que les évêques avaient eu fi les religieux dont il auroit révoqué les droit .i l'l:gard des eccléliafiiques féculiers ·approbations avoient droit de fe pourvoir & non titulaires• il falloir 11.u'ils avouaf– par appel contre 11 révocation• lorfqu'ils fent aulli qu'ils l'auroienr i l'égard des re· croyoienrqu'cllcéroitiniulle:le fupplianr ligieux, fi les rcli~ieux leur étoient fou– & les réguliers avaient fur cela des pré- mis en ce point autant que les eccléJîaRi– tentions 9ppofées, mais il était aifé de ques féculîers : il fallait donc remarquer faire voir que celles des rclig:icux éroicnt que c'C:[oient des fuites néce!Taires de la infou tenables dans rous les trois chefs , & jurifJiélion des évêques, non rellreinre que c'était une extrême té1nériré i eux par de nouvelles loix &denouveauxpri.– d'en avoir pris un prétexte d'une rebellion vileges de youvoir donner Jes approba– manifelle contre le fuppliant.On pouvait rions limirees, & de les pouvoir révoquer coniidérer cette caufe, ou felon les prin- quand ils le jugeraient :i propos, fans (·tre cipes du droit ancien de la théologie des obligés d'c.:n rendre raifon & fans appel; dofleurs François, qui avoit pour fes re- car comme ils aprliquoienr libre1ncnr les gles les canons des conciles & les décrets cccléfialliques :i leurs minillercs, ils les y des Papes, conformes i ces canons, com- apP.liquoient aufli pour autant de temps me parlaient les J>apes mêmes, ou felon qt1 ils vouloient : &: co1nme ils avaient les maximes d'une rhéologie plus nouvel- droit de fairetoutpareux·mC:mcs, &qu'ils le• fonnéefur les décrets des derniers l'a- ne fe fer\•oient des JUtresquepar l'impuif– pes > fur les auteurs nouveaux & fur la fance nl'I ils étaient de faustlire i tous pratique ptéfente, ceque l'on pouvoitap- Jeurs devoirs• ils pouvoient fublhtuer en peller ledroitnou\•eau.()n pourroitmon- leur place qui ils voulaient, pour 1utJ.nt trer en l.a premiere mJniere. que les régu- de remps qu'ils voulaient. f:1ns q11e ~eux )iers n'avaient aucun droir deconteller au qu'ils n'employoient pJs eulfent droit d.e fuppli:i.nt ce qu'ils lui col"Ltelloienr, m:iis fe plaindre de ce aue l'on ne fe fervo~t il ferait voir de plu&, 1ue leur caufene fe pas d'eux• ni que ceux qu'on n'e~pl~yo1t pouvoitfoutenirfclon esbulle~des l'apes pas pour tot1i011rs & que l'on IJ1lfa1t en &la pratiqueprtfentedel'églife:chacun repos, après s'i:rre fervi d'eux pendant favoit que felon l'ordre ancien & J'inllitu- quelque te1nps, eulîent droit de préten 4 tion originale, qui n'avoit point d'autre dreque l'on les devoir toujours en1plorer. ~ommcnccment que l'Eglife même, cha- llttoit étrange mêmeque cespenfC:es pu('.- http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-03] Corpus | Histoire de Provence

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=