Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 3

1047 Des Prldicateurs 6' de.1 Mif]ionnairesflculiers ou rlguliers,, 104 r l:strès-expre~esfurentfaires :iud. lieur_ a~- 'fuira le P~p~ Eleur~ere. fur le même fu– chev::que de r1enattenrer contre les pr1v1- JCt: & leseveques d Afrique ne firentauffi Jeges des religieux, auxquels il fût pe~mis :i.ucunedifticultl-de prendre l'avisduCJer– de continuer l'exercice de Jeurs ronét1e;>ns gé d~ H.o~e' faptr /apJ!.s ad pa_ctm tcc/tf1. or~inaires de prêch.er & confeffer, a1nJi ad~rlttnd!~ ~ r~pt/!tn~rs; mais les appcl– qu ils eulfent pu r:ure aupa~avant les or- litions. qt~I t.·~01ent ~evolue~ au S: ~iegc donnances dud. Sr. archc\•eque ; le tout de droit t·tro1t, avo1ent toujours cre ad– jufqu'à ce qu'il en e1ît été aurre1nent or- mifcs, tanten()rienrqu'<Jccidcnt,cequi doAné par 53 ,S3inr~té.; & ~et ordre ~ev~it étoit f ortifi~ par la tradition. des Apôtres, être (uivi_dans 13 ddlr~but1on de la Jllfi1~e & co_nlirme ~3r, lecar;ion lîx,1em~ du grand eccl~Jiall1quc, avec d autant plus de r:u· conc1le de Nicee, fu1va11t 1 ancienne cou· {on , qu'il était confo!me at~ concor_dat ruine ~3ppor~éc au c3no~ ,Ji quifauis vtf f 3 it entre Leori X. B.: l-ranço1s 1. au titre rrum ft 111dtr1r pr1.cravar1 , liane ~ita'tm ap. dt c{alljÎS, q~j eXCCp~C Cel.les qui, (o!~tma· ptfftt, /,;, rtCUTTtJt •.Ut fi~'1ptr ;njliturafuit jcurcs, & qui (ont refervecs au S. S1ege , confatcudo, ce qui avoir 3Utrefois recu co1nme il était expliqué dans la clo(e du quelque reltriD:ion J l'é33rd des prêtresfn– canon, quod 1r.injiationtr11 dt officia lcg11t. jèrioris oraïr.is : m;iis quant 311X caufes des q~i dc,•oit êtr~ fu.i~i comn1e U!:e loi i1~· ~'·êqucs avec les ré~~u_liers,l'oiiavoi~tou~ viol3ble 1 1?arncuhcren1ent pour un fait Jours reconnu le '1ro1t li~ provoc1t1on à qui intérc/Toi~ ;ous les prc'.·lats. de. !-'rJ_nce rr:glife ~01naine; & S. l~ernard dit fur le contre les religieux; & les Rois s t'to1ent mL·me fu:et,ap ptffatur dt toto mundo ad te in. toujours ahllcnus de prononcer (ur ces tcjlimo.·;ium jingutar1s primitatûs cui: pour– forres de c~uf;s '· comn1e ét?.nt ~es plu~ im- G,uoi donc l_e _fieu' tvêque d' Age~ veut-il portantes J.1 ct~hfe, lorfCJU 11 s ag1Jfo1t de il en foullra1re, & plr quel motif a.t-il la jurifdiélion épifcopale, & de la 1nanu· agité ccrre conrellarion avec les relie:ieu11: tention de~ droits & des privileges des ré- de fon dioce(e, fur-tout après avoir été guliers, dont il n'y avoir que les l;apes qai fi (olemnellement conclue & arrêtée par î'uffent connaître, parce CJU'ils1'ou\•oient l':ivis du grand cardinal de Richelieu, ac· erre les fculs inrerpretes de leurs volon- ceprée par-tout Je (:lergé <le France, & tés, & non les évêCJues, archevêques & fou(crite par les fupérieurs des ordres ré· pri1nats, qui éraient les véritables parties guliers, par un ad:e du 19. 16~ ;. inférée âes religieux : en tout cas les appellarions au tom. JI. tit. V. des mé1noires du Cler· de leurs ju~e1ncns doivent l·rre portées au gé, pour fervir de loi i l'avenir, puif <J.UC S. Siege, dirctletnent pour ces fortes de que par jcelui les religieux ne fe font point matieres, dans lefqucllcs ils procédaient fou1nis à prendre de nouvelles arproba– lc pins fou,•entauiloritalt apoflolicti, fui· rions routes les années, & qu'i n'était ''ant la 1nJxi1ne, ft à dc. 1 cg;.1to appe!lt1turad point dit que les évêques pourraient les deltg11nttm ,c3p.fapcr. §.porro de off. de leg. dell:ituer lor(que bon leur femblcroit, fans cap.fi à delcgJto dt oJ/: a'e/cg. m. h. ?v1ais en déclarer les caufes? Cette nou\•eauté )es juges féculiers ne pouvaient 1a1nais en- dans l'églife ferait contraire aux conciles trer dans ceco1n1nerce (i\ns 1nettre l31nain de Vienne, de Latran & de Trente )&'au· à l'encen(oir, & (ans donner atteinte à tres;co1nme aulli aux bulles de Boniface l'autorité du fouver:iin l)ontife, auquel cas IX. de Clé1nent VII.de Pie V.&d"Vrbain l'on pouvait .iuflement dire, que liinc tt- VIII. & autres, & cauferoit un défordre c/ejiajlicus ordo confund;tu.r, Ji faa cuique univerfel dans l'égli(e. Requérans à ces jurifdillio integrd non fir'Vttur: & fi autre- caufes, qu'il plt1t J S. f\1. les décharger de fois il étoit per1nis d'appeller, ohmiffo me· l'aflignation qui leur l fté donnée au con– tlio, aux p1rriarches & pri:i1ars, fans que feil, à la requêtedud. l'ieurévêque, en ver– )'on pût app~ller de leurs.1ugen~ens, l'on tu de l'arrêt fur requête•, rend~ en i~elui devoitavec bien plus de ra1f 011 ladfer cette Je 19. mars 1667. & fans s y arrererdt"cla– prérogarive au S. Siege, pour les a If aires rer communs avec eux les arrêts dud.con· qui concernaient les 111crnrs, l'ét:tt & la feil, des 14. oél-obre 16-44.& prernierf~­ dif~îpline univerfelle de \'fglife, ainli que vrier 164f .!\"conformément~ iceux, que S. M. jugea. encore de fa propre bouche fur les appellations par eux inter;ertfes de il y avoî~peu d'années, en fa,•eur de l'or- fes orltonnJnces, les parties (e pourvoi– dre de Citeaux, f.our le feul ufage des roient dans quatre 1nois pardevant le S. "Viandes; à l' excmp e de S. hénÇe .,.qui con- Siege ; cependant faire uerexprcffes ia- • http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-03] Corpus | Histoire de Provence

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=