Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 3

• ro..f,J Des Prldicateurs & des Mijfionnains fi'c.u!iers ou rlgullers ; lO.f.+ ticip.;tion des facremens, fi importante famment pour leur fublifl:mce 1 comme dans JesétJ.tS les plus religieux& les mieux cil obligé de faire un bon pere & véritable policés, pour retenir les peuples ~ans 1'?" f.allcur. Mais. comn1e cclui·ci t~oute fcu– béilfance qu'ils doivent à Jeurs Princes_ I~- ement la voix de fa paffion, 11 en juge gitimes par une lùbordinati.on à la J?1v1- auffi ronr autrement; avec né:i.nmoinscette nité de laquelle ils fonrles images v1van- f.rudence hu1naine, que comme il en craint res fur la terre, Je procureur général _de e fuccès, il avoir par fa requête voulu in· S. f\.1. enfon parlement de Bordea~x, If!· rérelTer tour l'ordre épifcopJI, pour ren– formé du fcand:ile que cette celfat1on fa1- dre générale une affaire toure particulic– foit dans Agen, oil il y a prefqu'autant de re, qui a déjà été réslée avec le Clergé de ceux de la R. P. R. que de Catholiques, France, & qui devoit i préfent être déci– auroit par arrêt du 6. r~tembre 1666.fait dée r.ar Sa Saintété, fur les circonfiances ordonner, que _fans préJu~i.cedudroi~des qui ui feraient repréfentées, lorfqu'il au· parties:iu pr1nc1p:i.I, lesrehg1eux mcnd1ans roit plu a S. M. d'y renvoyer les parties. approuvés par le~. Sr. é~êque av :i.nt fesor- Cependant ils ne pouvoient fe difpenfcr donnances, connnucro1ent comme :i.upa- de la fupplier avec de très-profonds ref– ravant de fervir le public dans les fane- petls de faire cette premicre ré8exion ; tions qu'il leur 3\·oit permi(es, à l"excep- que les fieurs prél:irs qui font i Paris s'é– tion <le ceux au1 fero1ent fufpendus & ac- tant alfemblés, & déterminés en faveut cufés Lie quelê:ue cri~e, parce qu'en effet de leurs confreres, ils ne pouvoient plus les innoccns ne doivent pas êrre envclop- donner 3Ucun avis valable, & qui ne fait pés confufé1ntnt avec les coupJblcs , & beaucoup fnfpeét:, puifque par cette con– ciue les 1nt-mcs loix qui. conda1nnoie:it les · duite ils s'étoient rendus parties contrai– uns, jullilioient les aui:res. J311s cet efpric res & oP.pofées aux droits des fupplians. touiours équitable de rendre à un chJcun bien qu ils dufîcnt au moins marquer de ceci.ui lui appartient :maisled.Sr. évêque, l'indifférence au-dehors, s'ils vouloienc aprt:s 3voirdnrantfixmois volontairement être écoutés t:omme juges:& c'écoit bien acquiefcé :i un arrêt Ji juridique , rendu 3ffez d'3voir à eombattrt: le puiffJnt génie: dans une néceffité fi prelfante, fur un fait dud. Jolly, ci-devant curé de S. Nicolas- '} ui concerne la police exté-rieure d'une des-Champs à J>aris, f3ns leur mettre en glifcqui ell agitée fans fujec,& à lJquelle tête, pour leur donner plus de terreur:. ilimportoitderendtepro1nptemencfa prc· ceux auxquels Dieu a imprimé l'image de miere & ancienne quic.:rut!c, :i 1noins que fa coute-puiffance,3,•ecdescaraéteresbicn de l'expofer :i des troubles qui culfent pu plus auguftes que celui qui marquait au– Jendre fon mal fans re1nede, s"il ei1teu de trefois fon nom fur le front du grand orê– plus longues fuites 1 aurait, pour avoir cre de 13 loi. Il en vrJi encore que (edic précexce de préfenter une requête , fup- Jieur évêque n·a plr fa requête pris aucu– pofé que les confuls de lad. ville a.voient nes conclufions contre les fupplians; il déji fait Jeurs plaintes à S. M. du fcan- s'ell feulement contenté de demander J;i dale que les mendians caufoicnt par leur calfation de l'arrêt du parlement de Bor• défobéilTance, pour qu'il leur fût permis deaux, rendu fur les remontrances du ~ro­ de retrancher lcurs'/uêres jufqu'à ce qu'ils cure.ur général, comme fi ce pouvait ctre fulfent rentrés dans cursdevoirs: ce qu'ils un attentat à la jurifdiétion épifcopale, auroiencdéf3voué plrunedélibération au- d'avoir fait ju3er quefes ordonnances tou– rhcntique prife en l'hôtel·dc::·ville, après chant les approbations des confelîeurs fe– ]a lell:ure C!Ui leur fût faite d'un expofé Ji roient exécutées p3r provifion; en quoi contraire à la vérité, & aux mœurs des led. fieur évêaue reconnoilToit au main! 1eligieux, defquclsne recevant que de bons que les jug~ féculicrs ne pouvoiencpren– cffi.ces en coutes renconrres, ils auraient dre connoifl"ancc du fond de la mauere , déclaré n'avoir pour eux que des fenci- qui <lcvoit conJlamment ~tre réfervée à mens de gr3tirude & de rcconnoilfance.. SaS3intété. tt13islorfqu'il imporrederen– bien éloignés de ceux dud. lieur évêque , fermer la police extérieure de l'églife dan.s qui après leur avoir interdit la co1nmunion ltsbornes, l'on ne pouvoit conrel~e~qu'1l des facremens s voudroit encore faire re- ne foie qudquefois nécelTaire de Joindre .1r3ncher le _pain quotidien que Je peuple le bras rcFculicr' & la force de l'auto~iré le~r do~nott-?. pour les fuire n1ourir de royale à la fouve:r:i.ine facrificarure, a1nfi fa.un, . b1ca. lo10 de. lem en procurer fu.fli- qu'il en a.voit été uf~ da.Ds cettcrcnco~ http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-03] Corpus | Histoire de Provence

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