Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 3

101 , Dts pr/Jicateurs 6 des Mi.ffic.nnairts fécu!iers ou rlguliers; i 0 1 9 Ji.:rs: Augullins , CJrmcs ~nciens, Car- pro".1ot~ur : d~fqu.e~les deux .ordonnances mes DécliJ.uCfés , ~linimes, Jéfuites .& 11ai:11~ultercs a~nfi !ai tes au fu!et Je Cd. deu 1 Capucins de lad. ville d'Agen, à ce qu'ils r~hg1cux pa~t1cuhers, d.cnx autres reli– n'en prétendilfenr cau(e d 'ign.or :inc~, & greux; f~vo1r, frere Lou~~ de ~te. Rade- 11'eulîent à rA contrcv~~ir: m:11s au he~ de j~n~e, Carme, & frerc N1co!as f)uponr, cela, les 111 ,;m:5 rchg1cu:r firent li;n1fier efu1re, nonobllant led. arrct rendu au <leux jours arr~s 311 fuppli111r;.favoir~ le confcil l_c !~· mar.s 1667. que lc;fuppliant neuvieinc :iour 1668. u~1 aél:,c ple1~1 ~ic,fJ1ts, leur av~1t ta1.r fign1fier le 19: aout dernier, pour la plùpar~ contraire~. J ~l ve~1tc, _par J~·ec aR1gn::tt~on.aud. co!1fc:1l, & au pré;u– Jequ::I ils lui dt:clarcnt qu ils 1nrer1etto1ent d1ce lx ~u 1nc:pr1.s de~ .\c~enfes ~orrees par appel à Ro:11e .' t.:int de fJd. ordonnance, led. arrc~, de faire proc_t"dure a1~leurs que quedcsli1nit.lt ~onscontcnucsdansfcsper- d:,·~nt S. ti.1. en_ fondit confe1l ~firent miflions de precher & de. confcffer, avec fign1fier au fupphant le ~ 1. dudit mois protc!l:ttion Je nullité de tout cc que fe- d'août dernier 1668. ·~ails étaient encore 1 oit led. fuppl!ant, ce qu'ils auraient dit :tppcllans 3_ J:tomc, f~ dif:ins ,faire pour fJirc tant::r. lcu:·s non1s & de leurs commu- to:Js les rehg1e11x du dtocefc d Agen, en n::tutés, que des autres rcli~ieux du dioccfe, qualité de fyndics no1nmés par CU1C , le– prlotenduo; adl.1érans, Cjll'?iquc ! com~c dit q~el fyndicat .t,end?it à f:irc des ligu~s ell, cinq 1na1fons dei; Cli111c1ns qu !I y a dcfendues, q111 allo1ent meme contre l'e– dans Je,t. dioccfc, dcllx d::: Cord~licrs, tar, dans· lequel on ne foulfroir point fans une de J.1cobins, & trois de Bi;'.nédiétins, permiffion particuli.:re de S. M. que Ji,•crs fc foicnt tenues dans l'obéi!llnce ecclé- parriculiers , & encore moins divcrfe$ ftJflique & hiérJrc:hique ; 1n::is les autres com1nunaurés. & même de.divers ordres. qui avvient fait f.drc lefJ. lignifications , s'uniffcnt enfc1nble pour agir ainfi con– auroientconrinuétoutouverteme:it, quoi· jointement par des ryndics: que li celi que pouvoiL·dc confcffer dans toutes leurs trait, tous les réguliers en France de tous /.glifes , :i.inli qu'il y en avait preuye en- les ordres & de toutes les maifons ne fc– tiere p:ir les inforn1arions qui en avoient raient plus qu'un feu! corps , ciui feroic éré fJires : & d<! plus ayant ér~ donné avis formidable à la sûreté de l'ér:i.t. Ce ferait: al1 f11ppli.1nt , qu'un re!ig!cux Augtsflin, comme une gr:tnde république dans led. nomn1é Villet, J\•oit prêché d :i.ns l'églife ét:i.t, ainfi qu'on p1rle dans loi premiere, de fon ordre le jour de S. Louis z. f. aot1t en fes .If. q11od c~jufcunqut uni11crf1tt1.tis , Oc, dernier, & l\':inc~ plulieurs m1ximes con-. où il ell dit, que ces fortes de corps &:: tre la vérité&: entil:rcment fc:i.ndateufcs, d'affociatfons pnur q11e plulicurs puilfent: led. fuppli:int auroit ordonné le lendemain agir par des fyndics, ne fc foulfrent poinc que ce reli~ieU:x ft:roit cirl- 3 co1np:i.roir fur fans permiffion expreffe du Souverain,&: ce devant liJi, avec nouvelles défenfes aux qu•:iu eonrrJire cela é-toit roujours empê· religieux A11gi11lins de pr&cher & confef· ché par les loix, plt les arrêts & p:i.r les f.::r, J peine de fufp~nfion, ir-fa fd8<1, & ordonnances, & qu'il y a'•oit un exemple aux di.::>céf.iins Je fe confelTer à eux, fur tout nouve:iu de S. M. mê1ne ; favo1r, peine d'exco!n1nunication ; & au même l'arrêt qu'elle avoit rendu, érant en fon ren1j)S ICd. fuppliant arant auffi eu :tvis confeil, le 2~. juiller 1666. dans l 'alf:i.ire qu'un religieux, prieur des Carmes, ap- du Sr. tvêque d'Aler, lequel portoit en pcllé Ange de Src. Thérefe, fe difpofo·ir termes ·expr~s des défenfes :rux gentils· ;1 prêcher le 18. defdirs mois & an dans hommes dud. diocefequi s'étaient ligués,. l'cglifc Jes Aug:ull:ins, led. fuppliJnt lui comme aujourd'hui les réguliers dudit en auroit fair f.1irc de ~rès-exprelTes défen- Agen, 8.· à taus ;iutres, de fe pour\•oir par fes , fous Jcs 1nêmes peines de fufpenUon, la voie de fvndicat, fauf aux particuliers, )Cfquelles auraient ~ri: figniliées 3 fa pro- en cas de fuiet de plJinte, de fe poun•oir ~r~ pe_rf~nne: :tu lieu d'r déférer, il n:au- p~r app~I fimple , o_u comme ~'abus, ro1r la11Te, plr une contutnace & une dcfo· c efl·:i-d1re oil la mat1ere y efl d1fpofée. béHfance fans exemple, de prêcher dans le fuppliant aurait encore été né-ceffité lad. églife des Auguflins, & cela avec des de faire informer contre un a11tre Jéfuire, cmportemens tout eKtr:iordinaires & fc:in- appellé 1'1affon , pour avoir le dix dud. ~aleux , don_r il y avoit preuve taure en- mois d·ao1Ît 1668. non feulement prêc_hé t!~re_~ar_ les 1.nfor!llations que le fuppliant fans pcrmiffion dans l'tglife des Augufl1ns. en aw:o1t ~a~t _fmt .à ·1a iequecc de fon d'Agen, mais ·même avan'é <Jaas fo,~ fer,o http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-03] Corpus | Histoire de Provence

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=