Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 3

'909 t"tmpts & non '"'mpts. T1T. IV. CuAP." 1. 910 de S. Honoré de Paris, qui a témoigné en particuliers , fur-tout quand il n'y a que toute cette affaire beacoup de (agcffe & cette voie pour empêcher un plus granJ de franchif;.:, portant les articles accor- mal, & qu'il ne s'agit que de retirer ou de dés, ni :i.is avec une: claufe qui les dérrui- refufer des graces que les é'·êques n'ont foit entiéremenr. Il refu(a cn(uire de figner aucune obligation d'accorder , co1nme la fatisfalt:ion que lui-même avoirdreffée, fonrpour les réguliers les lic.:nccsde con– f ans pouvoir alléguer aucune raifon de cc felfer & de prêcher, ces fonétions étant changen1enr. Nous ne voulons point vous purement & naturelle1nenr hiérarchiques. dire de quelle façon il fe lailfa emporter Or il etl certainque tous les ordres régu– pluJicurs fois, nlettant le 1narché:i la main liers font comme particuliers à 1·égard de de Mrs. lcs com1nilfaires, pour la paix l'églife,del'auroritéépifcopale,&Ju fa.– ou pour la guerre. lis diffi1nulerent com- lut dcsfidcles, qui font fous la charge des rnc de vrais percs, ces exci-s qu'ils aime- évêques: c3r l'cglife ne peut être pour les rent mieux attribuer J un zele, qui n'é- ordres monafliqucs,con1meeuxfontpour toit p3S felon la fcicnce, qu'à d':autrcs l'~glife, foit pourl'affiiler parles prieres, motifs plus bl:îmables, quoiqu'ils fulfcnt par les IJr1nes, & par les ::autres exercices alfez vifibles. Vo}•ant que la f::atisf:lftion de la pénitence, co1nmec'etl leur propre Je blelfoit Ji fort, on voulut s'acco1n1no- efprit; foit pour fccourir les palleurs or– der à fa délicatelfe, & M. l'archevêque de dina ires , rravaill.1.11t fous leur autorité i Sens lui propofa d'en mettre l'original fi- l'inllruétion des peuples. Ils font des trou– Sl'!é entre les mJins de M. l'évêque de pes auxilîJires & des troupes utiles, &des Meaux, &qu'apr~squ'elleauroir été pro- troupes dont nous nous fervons volon– noncée, on l:a déchirerait. On lui rc:pré- tiers ; 1nais leur intérêt ne peut être 1nis fenta le préjudice qu'il f.1.ifoit à fon ordre en ba!Jnce avec le falut de l'armée où ils par fan o\liniâtreté ; mais nulles raifons font enrôlés. La pratique connante de ne purent e fléchir, il ~itta alTez bruf- l'églife ancienne efi confor1ne à la nôtre. ~uement J:i. comp:lgnie. Ces chofes ayant Chacun fait que ceux qui étaient excom– cté exaétement & 6delc;:;.tnt r:lppot·tCes 1nu11iC:s ou furpendus en un diocefe, l'é· en l'alf~mbléequi s'el1 tenue le 16. du 1nois toient en tous , & que plu lieurs conciles de mars, par ~1. l'archevêque d'Arles; ordonnent des peines très-févcres, con– autant qu'on a loué la prudence & Ja cha- tre Jes évêques qui recevront les clercs rité avec laquelle Mrs. les commiffaires que leurs propres prélats auront féparés ont agi en cette occafion , autant a-t-on de leur co1n11111nion. f\.laintenant dai:1s les été furpris & indigné de la procédure d"un interdits , qui en certains cas font JCttés provincial, qui par fan âge&: par fan cm- fur les v:llcs , le peuple foulfre p~ur Ja. ploi·, faifoit attendre une conduite coute f.1.ute de fes fupéricurs, & foulfre 1ulle– dilférente de celle qu'il a tenue. On a ment , par la raifon de l'intért-c général examiné à fonds la conféquence de l'af- de l'honneuc de J'époufc: de J. C. quand faire principale, & on a JUgé qu'elle ne il ne peut être rt'.paré d'une autre forre. pouvait donner que de trC:s·pernicieux Nous avons vu dans la fin du Jieclep31TC. exemples, Ji on la diffimuloit; & quecom- l'ordre des humiliés aboli par le l'apc l'ie me Je mal étoit extrême, il falloir auRi y V. pour la f.iute d'un particulier• qui étoit apponer des remedes de même nature. Ce véritablement très· énorme~ ay: :i.nt atten· na pas été fans douleur que nous nous té à l::a vie de S. Chirles13orotnée, fans au· fommes réduits à cette facheufe néceffi- tre fujet que parce qu'il vouloit réformer té, parce que comme nous ai1nonsrcndre- fa congrégation. Le Clergé de France en a ment les en fans de S. Fran!fois, il cll bien toujours ufé ainfi; & il en ::aéré faic un ré– dur à notre chatité paternelle de traiter glement général dans l'alfe1nblée qui s'e!l avec rigueur ceux que nous voudrions tenue en r6ro. cnexécutionJuquc,lll~pu1s combler de toutes fortes de graces, & deux ans, vousf:ave:1..que Mrs. les evcques d'~ppefantir le bras fur tout un ordre très- ontpratiquécetteri~ueur i !'t:gard d~ deux fatnt, pour la f:lute de quelques rebelles. congrC:gations résulieres, & cett~ r1g~eur M::ais Ji en cela l:l jufiice particuliere fe1n- a produit l'effet que l'on defiro1t. Nous bic d'abord êcreblelfée, nous fuivons les vous conjurons donc J encore que ce foie regles de la jufiice générale , qui veut avec douleur , de vouloir en cette occJ· c:iu'en des occafions pareilles, l'utilité pu- fion e1nployer le feu! remcde que nous blique foit préfétée à la commodité des avons jugé propre, polll' arrêter le cours http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-03] Corpus | Histoire de Provence

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