Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 3

907 De.1 PrfdicateurJ & Jes Ariflionnaires fi'cullers ou réguliers; 9 !719 dotale , qu'un prêtre & un régulier , qui doivent J ou. pl~r~r à l'églife, d~ la caufe à l'exemple de f on pcre , de\•roir 1ncttre de laquelle 11 s ~g1r c_n cette affaire • f ubif– rourc (.:1 gloire à l'honorer. VoiJj comme fant les ordres erabhs par elle pour l'ad- 1:1.dC:rOb~-ilf.ince cil toujours allée en croif· minillration des facremcns, & pour J 3 f.1nr, & co1nineun provincî1l d'un ordre prédication de la parole de l)ieu, on étaie confacré à J. C. a 1 nené J. C. en la P.er- prêt 3 les recevoir avec route forte de fonne d'un évêque, de tribunal en tribu- bonté, & d'oublier les chofes palfées. nal, pour letounnenrer~J\.1.l'archev~que Frere A_lphonfe de J>aris, provincia! de de Sens a rendu aux arrets du confcil & la province de France , acco1np.a.gnt.· de du parlen1cnt, la défl:rcnce qu'on peuc frere li.1a[thicu de Rheims, premier dé.. defircr de lui en ce qni regarde leschofes, Jinitcur & gar.lien du couvent de S. Ho... Jefquelles peuvent _être ~rife~ P?"r. t~m- noré , fe pr_é_fcnta à ~·affembl~e de Mrs. porellcs, & pour fUJCt[eS a la Jur1fJ1tt1on les co~nu111lJ1rcs, qui fe teno1t au logis féculiere , felon les for1nes préfentes du de M. l'archevl-cjllC d'1'.rles; & en6n:. T0}'3U1llC j mais fachant qu'il étoit obligé après plu/ÎCLil"S propo/Îtions faites de rare Je rendre à l)ieu ce qui app:irtient à l)ieu, & d'autre, ledit provinci:il demeura d ac.. il a cru ne devoir point déférer à ces 1nê- cord de ratiF.cr& de ligner les1nè1nesar· mes arrêts , en ce qui ne dépend que de tic les qui avoient été paffés entre M. l'ar· l'autorité de l'églife, étant aifuré que s'il c;-hevêque de Sens, & les {~apucins des faifoit quelque chofe contre la teneur de inonalleres de Joigni & de S. Florentin; leurs tcnnes, il ne faifoit rien contre l'ef- & outre ce , il dreffa lui-même un écrit:. prit de ceux qui les ont donnés, dont on portant la fatisfaétion que Mrs. les corn.. a furpris la bonne foi, & qui ont trop de miffaires jugercnt devoir être faite audit piéte & .le connoiffJnce, pour avoir ja.. Sr. archevêque de Sens, d:ins les paroilfes 1nais entendu régler J'adnunillr:ition des des lieux. Les ter1nes en étaient fi doux, facre1nens, & lier les 1nains à un évêque, qu'on peuc dire qu'à prendre les choies d:ins l'exercice de l'autorité qu'il a reçue dans la jullice un peu exalte, !"injure <le J. C. En(uite de ces chofcs, M. J'ar.. qu'avoir reçue l'autoritC: épifcopale etoit chevêqne de Sens recommença fa procé- alfet. foiblemenc réparée par ceux qui mé· dure: il Jir fignifier de nouvelles defenfes ritoient un fort févere chatiment, & pour aux Capucins d'1,iminiJlrer les facremens, leur défobéiffance , & pour plulieurs ir• & de prêcher la pJrole de Dieu dans fon révérences commi(es contre fJ perfonne, diocefe , & il publia qu:itre monitions dont nous ne voulons point vous écrire comme les premieres, qui furent fuivies Jedérail, pour ne point découvrir la honte d'une fentence d'excommunication contre de ceux que nous defirons épargner au– tous ceux qui iroient à confelfe 1uxd. fre- tant qu'il nous cil: pollible. Mais nous· rcs. Quand nous avons été informés de fommes obligés de vous dire , que M. leur conduite, nous avons cru qu'il y fa!- l'archevêque de Sens fe relicha le pre· loitap;:iorter lesrcmedes néceR"aires, avec mier de fon droi:. & re1nit fes injures vigueur & a\•eccharité toutenfemble:c'ell: particulieres d'une façon très-chrétienne:. pourquoi dans l'alfemblée qui s'ell: tenue pour ne pas donner fujet de rompre au le 10. du mois de m:irs, Mrs. les archevê.. provincial, qui témoigna en tout fon pro· qucs d'Arles & de Bordeaux, & Mrs. les cédé être fi fenfil.,le, pour ne pas dire li t:vêques de f\.feaux,deGraffe& de Chi- délicat, fur le point d'honneur, & fur Ions-fur-Marne, furent co1nmis pour exa- J'offenfe qu'il croyoit avoir reçue en par– miner les pieces produites par M. l'arche- ticulier, que Mrs. les commiffaires en ont vèque de Sens, conférer enfemble des été furpris & ttès-mal édifiés. La féance moyens les plus propres pour chltier la s'~canc terminée par un accord qui étoit flore des freres Capucins, dretfer le pro- fi avant::1eeux aux Capucins , ce que le~ iet d'une lettre circulaire pour en ::1verrir plus fagesd'entr'eux rcconnoilfent, M~s. Mrs. les prl-lats, & en faire rapportl l'af.. les commiffaires crurent que Je lendemain fe~blée ? aAi.gnée au,merêredi de la fe~ le provincial viendroit '· comme il avoit m~~ne fui.vante, a6nd y prendre une mûre promis , a\•ec les défin~teurs de _l~ pro... dehbérauon. Il fut encore arrêté que fi vin ce pour ligner les articles; ma1s1ls fu· les C~p1~cinss'ypréfentoient, &vo'uloient rent bien étonnés de le voir revenir, ac– reven~1r a leur devoir, & rendre à M. l'ar.. compagné d'un autre religieux, que frere– chcvcque de Sens la fuwnilliuo qu'ils lui Mat!Weude Rheims, gardien du couvco~ http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-03] Corpus | Histoire de Provence

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