Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 3

"9e1· txtmpu & non t.<tmpts. Tir. IV. CHAP. 1. 90G demander la pcrmiffion de prêcher. ou de ou\•rit fon cœur comme auparavant , & confelfer les lideles. Nou.s ain1ons mieux les traica en vr.1i pere, levant tous fes in– gémir & plc:urcr fur un emporte1nent li rerdits 1 & promettant de leur donner les étrange, que de l'exagérer davantage. Er approbations & les permiflionsqu'ils dcti– cerres, il efl bic:n digne des larmes & de roicnr, pour adminiOrer le facrement de la con1p<1ffion de ceuxi qui J. C. a donné Rénitence, & pour prêcher la parole cie la difpenf:!tion de fes myneres, qu'il a Dieu , pourvu qu'ils vinlfc:nt fc préîc11rer établis juges de tous les chrc.:ciens fans ex- 3 l'exa1ncn. li écrivirmê1ne à leur provin– ceprion, &qui ne peuvi;:nr perdre l'amour ~ial , pour lui témoigner la joie quïi avait P.aternel pour leurs en fans. entre leCqucls du changen1ent de la conduire de fcs fre– ils conliderent les réguliers comme les res • & l'alfura de fon affeélion & de fa plus fainrs, quoique ceux-ci perdent pour protetl:ionpour eux. i\1ais au lieu qu'il de– eux le re~fetl: & J'obéiffance où ils font voitlesexhorrerà continuerdansl'obC:if– obligés. 1 cil vrai que le provincial des fance & d.ins la foumiflîon, il prir celle frercs Capucins ayant obtenu cet arrêc qu'ils avoient rendue, pour un piege rendu par une pure rurpr1fe. écrivit i M. l'ar- à leur fimplicité, une déférence in,·olon– che\'êquedeSens une lettre,d:i.nslaquelle taire alin de fe garantir de la violence& feignant de lui rendre un grand refpeé't, du fcandale injurieux qui n1ena({oit leurs il outrage toute J'églife • lui marquant, perfonnes, & pour un anéantiffement de Du tl. no- qu.'il aime mieux ltnir ['emploi dt con/cffer tous les pr Î\' ileges de leur ordre.Ce fOilt les .,,.rrtbrc16s1. 6' depricher dans fan riiocefl de fa hontl, termes de fon défa,·eu, co1nme il paroîc que de l'au.tori1I a'u Roi. Cette fi1~on de par l'aêle en date du trcnticme jour de dé– parler el\ du Rrle de la requête, & on cembre dcrnier. Sur la lin il dit qu'un de n'en peut employer une plus injurieufe à leurs principaux privileges ell, que lès re– l'autorité épifcopale, que de donner i un ligieux n'arent befoin que d'une:: feule ap– évfque, en matiere d'ad1ninillrarion des probationdel'évêqueJpouradm.inillrerle facremens , & de 13 prédicJtion de la pa- facrement de pc;nitence J & pour prêcher, role de Dieu, la bonté pour fon partage, [Jns qu'il foie befoin de la faire renouvel– lui i qui feulJ. C. 3 donné l'autorité de ces Ier. \' ousvoyez. par ces termes,1'v1onfieur, minillercs. Au!f1 les freres Capucins, au quelledéférenceils \•eulcnrrendrc: i l'or– nom dcfquels cette requête fcJndaleufe donnante de l'alfemblée dcrniere tou– .avoittté rcpréfentée,agilfantparun autre chant les approbations limitées, &ceque efprit que leur fupérieur J rentrerent bien- vous devei.efpércr de l'obéilf:ancede ceux, tôt en eux-mêmes. Car avant que de fai- qui entre leurs principales exemptions, re figniher l'arrêt du confeil, les gardiens en COl'f!ptent une qui ruine votre régle– de Joigni & de S. Florentin, & le député nlenr. Ce ne fut pas alfc1. au provinci.11 de du provincial , porteur de la lettre dont condamner l'humilité de fes frcrcs, & de nous venons de parler, Jignerent des ar- troubler la paix qu'ils avoient rétablie ticles par lcfquels ils fc fournirent entié- dans leurs 1naifons par le défaveu des arti– remcnt aux ordres de l'églife, fur le fait cles, qui ne contenoient rien que decon– de l'examen & des approbations limitées, forme au droit, il voulut combler !J me– &: promirent de les faire ratifier par leur furc, faifant _fagnifier en fon no1n l'arrêt provincial un mois après. En e-xécution du confeil i M. l'archevêque de Sens, & â.'iceux, le frere Charles de Rhei1ns, en vertu d'icelui,s'adrelfancauparlement gardien de S .. Florentin , lit une fatisfac- pour demander, que titfanfls faitnl faites tion publique à M. l'archevêque de Sens, QU .fleur archevêque dtStns, ti' tmpCcl:er les à la fin tic fa prêdicltion , où il fe n1on- frtrts Capucins qui font Jans fan Jio,·tft , tra par l'humilité de [es paroles, vrai di[- 4 exercer leurs fonflions orJir..iirts , & d~ ciple d'un pere qui fe jettoit :l. ~enoux de- dictrner aucunesinttrJie1ion.sni excom1nuni– vant les pretres, & qui avertilfoit fesen- ca1iun..1 con1r'tux, ni f.iire .iucunts orJon– fans de les honorer par-de Cf us tous les nanct.s ~ àptint Je fa1ft Je far. 1t1r.portl ~ Ü autres. ()utre cela il renonçai l'arrêt du ajourntmtnlptrfar.nt! c(1ntrelcscor.tr4vtnans. confeil qui avoit été obtenu en fon nom. La cour leur accorde leurs demandes par Aufli-tôt leur vertueux prélat, qui n'avoit fon arrc.:t du 10. fc.'.vrier dernier, cxcepti! fait gronder le foudre fur leur tète que l'ajourne111ent perfonnel : en ouoi les ju– pour leur faire peur, & qui ne le vouloic ges temporels !"e font montrés plus ref– poiot lailfer tomber, les embuJl"a, leur pe~ueW< à la dig~it~ .<pifcopale 11<. facq·. http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-03] Corpus | Histoire de Provence

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