Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 3

'(?!' De.r PrldicntelJ.fS F,. des Miffionnaires f/cu!îtrs ou rég1iliers, 904 jamais.été approuvé, entreprit d'entendre par les ordo!u~anccs_ ~e leur év~que , i_ls publique1nent en confeffion toutes les per- ont re~ours a 1 auror1tl:du co~1~c1l du Roi? fonnes qui fe préfenrerent, abufant de <lont ils furprennc1_1t la rc!1g1oi:i '. & lu 1 leur bonne foi, & s'ingérant_ d'abfoullre demandent la P,cr~11111Ïon d adm1n_illrer le ceux qu'en effc:t il n':ibfolvo1t pas, non facren1ent cl~ J'l.·n~tenc~, & de prelhcr la plus que [es freres, par !e manq~ement paroi~ de [)1cu. Car ou.~ll cette ~ruden­ de la jurifciiétion nécelfa1re , qui cil un ce qui a de coutume d erre: la F;llll\e des .Jéfaur ellCnriel. Ce ne leur fut pas affcz.: allions des réguliers ? l' ù i:O i' cx,ufe 1 coiniue ils ,.i~cnt q~e !\1. leur a.r~hevêque où t:Jl _le prétcxt,e d'l~ne proct_durc fi .cx– leur avoît fait lignifier des detenCes ex- traotd1na1re ~Ou ell 1 obfc:r\·at1on l"le leur prelfes d',~xer,cc~ aucune de~ fonltions i;>roprc rcgle 1 qui ~Ct c:ntre les faute~ donr ils s 1ngc:ro1ent 1 le gardien du cou- c:c;u1\•alentes aux prl·cepres formels qui Da 11 , 1• vent de S. floren~in préCenta une requête obligent à. pC:ché mortel, celle de ptêc~~r fir:o,, .r~ au confeil du Roi , en dJte du 2.6. no- 1lans un d1oce(c contre la volante del e- ~~i 1 •.:1_f_ vembrc dernier, par laquelle il conclu~ à vêque? Où eft la crainte des cenfures con- i.:,:Ji;;~ ce qu'il p1 1 ife à S. ri.1. ordonner que le Sr. tre ceux_ l~fquels pour des choCes pute- rU, c~fl": archevêque de Sens, ou Con promoteur ~ ment fp1r1tuelles , ont recours aux Juges fera affigné, pour voir calTer fon ordon- f.:cu!i1:rs? h-1ettre à l'égal du polfelToire nance du 14. mars 165 2.. & celle qui pot· d'un bénéfice qui en mixte, la polTeffioo re ajournement perfonnel contre frere d'exercer des fonltions qui n'ont rien que Charles de Ilheims , & Al~xandre. de de (piri~uel: arr:.icher les clefs des mains Paris, du 17. fepte1nbre denuer, & 1 au- de S. Pierre & de fes fuccelTeurs, & les t:rc qu'ils ont appris itre depuis rendue \'ouloir 1nettre en celles du prince , qui contr'eux , portant décret de prife de fait gloire de s'y foumettre comme chré· corps; & ce faifant , qu'ils feront main- tien : demander i celui q_ui attend a\'ec tenus , après le confenre1nent qu'ils ont fes fuiets le jugement de J. C. comme di· eu du Sr. arche,•èque fon prédL~c~Jfeur, à f oit Conftantin, la calfation des ordon– prê-cher & confelTer , & com1nunier les na11ces d'un archevêque, Ici quelles regJr- fideles qui auront befoin de leur minifl:e- dent l'ad1ninitlration des facremens, & re; aux offres qu'ils font, pour té1noigner la prédication de l'évangile : vouloir te- leur rcfpec1 & ré\·érence en\'ers led. Jieur nir du Roi la permiffion d'abfoudre les archevt:que, de, toutefois & quantesqu'il pécheurs , & tle fairi: l'office de J. C. fera produit par leur fupérieur un nou- n'cll-ce pas un excès qui ferait incroyl- veau religieux pour ad1ninifl:rer les facre· bic en des répuliers, s'il n'était vérifié :mens & prêcher , requérir de lui, une par une requere lignée de leur 1nain? Saint fois feulement, [on confentement & fon l 1 aul reprenait les ficleles de r,~gli(e de approbation; ( re1narquez., s'il vous plait, Corinthe, de ce que pour des intérêts qu'ils ne parlent, ni d'exan1en, ni de pou- re1nporels ils pl:iidoient devant des juges voir révoquer l:i licence) avec dcfenfes féculiers, quoiqu'ils eulÎent un caratlere cependant de mct;:re lefd. ordonnances, lc.'.girin1e pour terminer cette forte de dif-. & autres <'!Ui pourront :J.voir été rendues férends; & il leur dit, qu'en cela ils font contre lefd. fupplians, i exécution: leur \'oir qu'ils font encore charnels, &- qu'ils per1nettant par provilion de continuer de ne vivent pas felon l'évangile. Que dirons· prêcher & de conférer les facremens. Le nous de ces réguliers , qui vont deman· confeil , fur cette requête , renvoie les der au confeil du Roi, qu'il leur per- parties au parlement de Paris; fait défen- mette de difpenfer les tréfors du fang du fes au Sr. archc\·èqlle de Sens Je troubler Fi!s de Dieu , de remenre les péchés, les fupplians en leur polfeflion, & d'exé- d'on"Vrir & de fermer le Ciel, & de re- c:uter fes ordonnances. Nous ne doutons cevoir les Chrétiens à la participation de pas, f\.1gnfieur ,que la conclufion Je cetie [on corps? Dans l "hilloire eccléfi.,lliq11e Iequête ne vous falfe frémir d'horreur , nous \'oyons bien les Empereurs recourir quand \'ous viendrez i confidérer que des aux prieres des faints moines dans leurs cnfans de S. François, qui font une pro- affaires importantes, & entreprenant des felT1on particulicre de d~pendre de l'auto- guerres dani;ereufes, comme fit Théodofe rité du~.Si_cge, la fouler:t aux pieds d'une allanr co1nbJttre le cyran Eugene: mais façon fi 1nd1gne; ~ qu'3u lieu de s'y adref· on n'y trou\'era point de requêtes c:les fet par appel~ s'ils pellfoient ~uc gtcvC:s faiuts moines aux Empercuts, poUI Jeut http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-03] Corpus | Histoire de Provence