Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 3

t.<empts & non e"tmprs. T1T. IV. CHA•. 1. verbis , omnes & Jingulos cuju(cunque ecclefiz parochialis parochianos , ur ad ecclefiam fu:im proptiam, h:iuriendi verbi divini, & (acri au\liendi caus:i convcniantJ cxhortamur &: monemus : c;uibufcunque concion1roribus , uc ad id falutaribus verbis eos impellant, prrcipienres. 11. De hora autem qu:î conciones ha– bendz funt, fcrvctur cuilibet diŒceJi fuâ confue?udo : fed null:l concio habearur càdcm horâ qui cpifcopus in civitatc concionen1 habet. X V. E,,·tralt du réglement concernant les réguliers , dref{e' dans /'affe1nh!ée gi:fzérale du Cle1gi de Fra11cc, con– voquée en J 625. & conjir1né dans les affen1blées générales, t.:nues en 163_;. & 164J. 'Art. 11. LA ch:i.rge,d~ prêcher arrar- tenant fi:iec1alc1nent à l'eve– que, comme fon principal minitl:ere, il ell obligé d'y fatisfJire le plus fouvent qu'il lui efi potT1ble, fi ce n'ell: par lui, ou du moins par ceux qu'il emplo}•era en cette fonlt:ion: c'ell: pourquoi il eil: défendu à. tous religieux , même à ceux qui fe di– (ent exemp~, de prêcher en aucunes égli– fes, fans la permiffion de l'évêque dio– céfain, & fans avoir reçu million de lui, rnême dans les églifes de leurs monalle– res, fans fa bénédii!\:ion; & n'enrrepren· dront point de cc faire, ledit évêque dio– céfain y contred1fanr. De plus, nul fécu– lier ou régulier ne pourra prêcher à ]'heure que l'év~quc prêchera , ou fera folemnellement prêcher en fa préfence. Et arrivant que pour grandes & notables confidérations, pour caufc de proceflions ou affembl~es publiques & extraorJinai– res, les évêques eulfenr volonté de faire prêcher en leur préfence dans lefd. mo– nall:eres, il fera en leur liberté de choifir telles pcrfonncs que bon leur fe1nblera. Et dans les lieux oil pour la plus grande! co1nmodité du peuple, les prédications de l'avent, du careme & de l'otl:ave (e fllnt dans les églifcs & couvens des religieux , le choix des prédicateurs al?parriendra à l'évêque, ou à fon grand vicaire. Art. 1 ~. Les prCdlcatcurs , n1ême ceux _qui fe d1(cnt cxc111pts, s'abll:iendront en prêchiDt de rien eofeigncc au peuple contre les faintJ décrets·, conciles géné– raux & provinciaux, ordonn1nces ou O:a· tuts fynodJ.UX des évêques diocéfains, n1onit1ons 1 cenfures & autres chofes qui regardent leur 1utorité : & en cas de con– travention , ils en répondront pardevant l'évêque ou fon grand vicaire, qui pour· ront Jes punir felon l'exigence du fair. Art. 14. Parce que les abbés, prieurs, chapitres & communautés religieufes , qui font rell:eurs ou curés primitifs de quelques églifes paroiffiales, entrepren– nent Couvent aux f&tes annuelles & au– tres folemnités , par eux-mêmes, ou p":lr quelque religieux ou autres perfonnes par eux députées, de prêcher, confetfer ~ adminifircr les facre1ncns , publier les bans, qui font routes fonél:ions curiales" fera défendu auxdits abbés, prieurs. rO– ligieux ou ainfi députés, d'exercer lefdi– tes fon8.ions , ft premiérement ils n'ont été pour cet effet approuvés par l'évêque ou par fan grand vicaire. X V!. Reconnoiffence des plus notables reli– gieux de Paris, faite le r J. févriet I If JJ· qu';/s fane ohligés de fabir l'examen, & d'avoir l'approbation & permi.flion des ordinaires pour prêcher & conf1f<r. N Ous fouffignés , religieux de divers ordre!>, tant en notre nom , qu'au no1n de tous les religienx de nos ordres en France , dcfquels nous promettons de nous faire avouer i rcconnoilîons que nous ne devons ni pou\'ons prêcher la. parole de Dieu dans aucun diocefe, fans l'approbation & licence des noffeigneurs les ordinaires , lefquels nous avouons Be reconnoilîons nous pouvoir examiner & révoquer lad. licence quand bon leur fem– ble : nous reconnoiffons au/li que nous ne devons ni pouvons cuir les confellions des perfonnes féculicres dans leurs diocefes • fans leur approb:ition , l:iquelle ils peu– vent ré,•oquer quand bon leur fe1nble·. pour incap.icité notnire, ou fcandale pu~ blic : & pour les autres canfes qui pour– rnicnr furvcnir importantes, à ucilc!1nent & di!'.:ncmcnt ::idn1iniflrer les facren1ens , nous les fupplions trè~-humblement de ne les juger qu'après avoir donné a.ris aux. fup~ricurs du fujet pour lequel ils m~,u~~ Kk k ij http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-03] Corpus | Histoire de Provence

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