Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 3

!p ]),, '""' G- des Curis. Tn. III. CnAP. VT. !5t les uns & les autres font également pa·' un co1nmis mercenaire de 1a part d'un trons de leurs cures • dont les curés chapitre, lui venir aclminifirer cc der– éranc religieux• demeurent toujours Jé- nier facre1ncnr? N'cll-ce pas là l'abus pendans Je leur ordre; qu'ils ne f?nt que les conciles ont voulu réformer, p~s n1oins religieux pour être cures , quand ils ont ôté des paroilTcs les vicai– & qu'étant pourvus d'un ~énéfic_c-cure, res amovibles, pour en faire·des curés jJs ne dc111eurcnr pas moins fuJets aux perpétuels, afin que les ouailles connuf– fupérieurs de leur 111011.J.flere, qui peu- fcnt p:ir-rùut la voiK de leur palleur, du vent les révoquer ad nucum, lcfdirs eu- dc\'oir duquel il ell: de vifiter fcs 1nala– rés étJnt an10\'iblcs: & enfin les appel- des, lesconrolerdanslcur mal,lesexhor– lans qui articuloienr une poffcllion im- ter i la pénitence• leur en :idminillrer le mên1oriale d'avoir ad1ninillré les racre- f;tcremenr, leur donner celui de l'eucha– mens aux curt:s de faine Leu, diroicnc riftie, de J' extrê1ne-onllio:1 , & faire en– qu'ils écoienr dans le 1r.~1ne cas, dans fin leur inhu1n:ition l\'eC les céré1nonies lequel l:i. cour avoir rendu ron ancien ordin;iires de l'églife. arrêt de l'an 1 f.+;· qui 1n::i.intint en p::i.- Quoique les curt:s de l::i. ville d'Amiens .reille J.offeflion les fufdits religieux de ne foicntp::i.s cncaufe,pours'élevercon· fainr e::i.n-des-Vignes. Après avoir ér::i.- rre ce prétendu prÎ\•ilcge, qui cil li con– bli le droit des af,pellans p::i.r le titre traire à leur droit, qui ôte entiérement cle jutiflli8ion quî s exercent fur les eu- la confi::i.nce que leurs r,aroillicns doivent rés-religieux de leur ordre, par leur avoir pour eux dans e dernier moment poffeflion imn1érnorialc de leur admi- de leur ,.je, ce pri\'ilegc n'en ell: pas mains nillrcr les facremens, & par les ar- abulif: [r pour émaner peut-être de l'an– rêts, il ne leur cfl pas plus 1nal-aifé de cienne fondation des églires cathédrales• répon1lre aux prétentions des i11ri1nés. qui originairement adminiftroient tOUi le chapitre d'Amiens, conlme il pa- les facre111ens, dont on voit encore plu– roîr p;ir la fenrencc dont el\ appel, ne lieurs vefliges, il fuffir pour en fJire "oir prC:rend ad1niniftrer aux curés que le l';ibus de dire , que l'églife ayant depuis fcul facrement de l'exrr;me - on8ion , ce 1e1nps·là changé fa difcipline ,& établi f, ar un privilcge particulier qu'il prétend des curés dillinlls des chanoines pour ui ;tpparrc:nir, & étendre même à tous adminillrer les facre1nens au peuple, les les paroillicns des cures renfermées dans chanoines ne font plus recev;ibles à le ]'enceinte de l'ancienne ville d'An1iens. prérendre ;JU préjudice des curés j ils rant Qui ne voie que ce prétendu prÎ\"Îlege cil cenfés avoir renoncé à cet ancien droit, exorbitant, abulif, contraire au droit & avoir abandonné l'adminiflration des .co1nmun • & qui renverfe rouce la dif- facremens, pour vaquer plus commo– cipline des paroiffes ? ~1ais pour fuivre dément au fervice· divin des églifes cathé– pas à pas cette prétention & ne rien draies, qui cft devenu par-là incompari– confondre, ne paroît-il pas évident d'a- ble avec l'a<lminill:ration des curcs,d'où bo1d que le chapitre d'A1nie11s ne pré- ayanc été exclus dans la fuite d'adminif– tendanr ad1ninillrer rar fes co111mis que crer au peuple les facremens de péni– le feul facrcment d extr~me- onétion , • rcnce & de l'eucharifiie, il s'enfuit par il en doit être dès - lors exclus, parce une conféquence néceffaire , qu'ils ne <jlle cette prétention combat la reBle peuvent plus prétendre adminifirer celui générale, qui veut qu'une ouaille con- de l'extrfme-on(tion: ainfi par routes noilfe la voix de fon paJleur , ovts mt.t ces conlidérarions les appellans efperenc voccm m'am auJiunt? 1-lé co1nment, fi de la jufiice de la cour• qu'elle infirmera. cc paJleur n'e(t fixe & certain? Qu'elle la fentcnce, avec dépens. . apparence y a-t-il donc qu'aprt~s que le ()n dit pour les inr1mt:s, que fo1t que prieur de faint 1'.fartin aura viliré fon la quel}ion fe juge par le droit ~01nmun, religieux-curé, qu'il lui aurJ ad1ninif- foie p:ir Jes titres, p:irlapolîc01onoup:1.r tr~ le facrc1nent <le pénitence' & en- les 3rt~ts. ils re trouveront par·tout éga~ f~ure celui de l'eucharillic • au mo1nent lement bic:n fond~s. A l'égard du droit que cc pa1!vrc malade ,·cur fe dif"pofer commun• les intimés avancent deux pro- plr le dernier facrcmcnt d'aller à I lieu pofitions égalc1ncnt véritables. & qu'il a plus befoin '<le l::i. co1~fola~ La prerriiere, qu'aulli-tôt qu'u_n retî- aion de fon paftcur > l'on voie enu-er gieU:X: cil foiti de fon mana1tcrc ,. il ,cift http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-03] Corpus | Histoire de Provence

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