Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 3

D<J cures & d<J Curis. TrT. 111. CHA•. 1. au~llits. habitans, à la charge de payer au de plus de foixante livres par chacun an. curé dud. lien la quantité Je deux boif- Les cens, rentes & bourde!ages, autres fcaux de ble,l chacun par an, defquels que ceux de fondation, montent:\ plus de led. curé jouit. Lcfquels faits :J.}':lOt tté trente livres de prellation annuelle. li y confelfés & reconnus véritables par led. a auffi des vignes qui conJifienr en l'œuvre demandeur• led. Marcelange aurait dit de plus de rrenre hommes, de forte que pour raifons, moyens & défenfes, que voilà deux cents quarante livres de revenu led. Guichard, demandeur, éroit non re- bien affuré par an , outre les \•ignes, & cevable en fa demande de portion con- fans les fondations qui confillcnt en quan– grue, parce qu'aux rermes des arrêrs, les tiré de prés, qui rendent par an quaran– feigneurs des dixmes inféodC:es n'en fonc te-cinq chariots de foin, cens. rentes, point tenus, & fubordinément qu'il ne la &bourdelages. dont la prellacion annuel– pourroit de1nander, qu'en ab1ndonnanc le cil de plus de trente livres, & quelques les deux boilfeaux de bled qui lui fl)llt terres labour1bles. Si bien que le total du payés annullement par chacun des h;ibi- revenu de la<l. cure de Sa\'igny , avec le tans dud. Savigny, & quelque déguifc- creux de l'églifc, fe peut monter i cinq ment que veuille apporter le demandeur, ou fix cents livres; ce qui montrait que en prétend.tnt ce droit être de donation la demande dud. Guichard n'était qu'une ou fondation • toujours tienr-il lieu de pure vexation, ne fe trouv:int pls aux ter– dixmes, qui éraient dues auxdits feig:neurs 1nes des arrêts 1 pour demander un fup– de Savigny; & de la part de lad. dame de plément de portion congrue, puifque le Montigny, ::iuroit aufli été dit pour dé- revenu ancien de lad. cure, y comprifes fenfes, que led. demandeur n'était pas re- les dixmes defd. prieure & religieufes de cevable en fes conclufions & demande de la Fermeté, & dud. prieur de Coulonge a portion congrue J pour raifon des dixmes en notoirement de plus de deux cents li– qu'elle avoir droit de prendre & lever ès vres, (ans les fondations & creux de l'é– lieux de Mirebeux, Mallonge & la Fo- glife, defquels li on veut faire état, il fe rêt, attendu l'inféodation defd. dixmes trouve que les fruits de lad. cure exce 4 qui lui ront domaniales, & à fes en fans, dent les réglemens, qui ont ordonné que Ja décl3ration & délaiJfement que ledit les curés ayent deux cents livres , avec Guichard, demlndeur, veut faire des dix- les fondations, ou trois cents livres, lor(– mes ecclétiall:iques dud. lieu de 5.'.lvigny, qu'il n'y en a point, on que le creux de 11'étant contidérable i perfonnes lalques, l'églife n'cll: pas confidérable. Subordiné– qui ne peuvent être obligés contre leur ment quand tous les fruits ci-devant fpé– volonré de bailler ponion congrue fur les ci6és~ ne feraient pls de la valeur de deuic dixmes qui font leur p:ttri1noine, atlx rer- cents livres par an, lad. dame de Monti– mes des arrêts. Que led. de1nandcur a gny foutient gue les laboureurs des ter– quanrité d'autres biens, comme vignes , res rujettes i la dixme de Goffredy, n'au- f. rés, terres & dixmes abonnées. qui va· raient pu être déchargés du droit de dix· ent du 1noins trois cents livres dê rente; me à fon préjudice , & que la dixme or– que le revenu ordinaire de lad. cure de dinaire doit être levée fur eux, pourêrre Savigny, depuis l'ablndonnement qui a employée au paiement de lad. portion été fait au demandeur par IJ.d. prieure & congrue, ;\la réferve d'un bichet de bled religieuies de la fermeté, de la dixme feigle, & un boiffeau fur chacun manœu– qui leur appartenait au-dcd-:ins des limi- vre de la dixmerie. qui feront pris préa– tes de l:id. paroiffe' en de plus de deux lablen1ent fur les dix1nes' pour la fonda 4 cents livres par an, non corr[ri(es les tian dud. lieur Goffrcdy : & i cet effer, fondations; ce qni ell aifê de vt:rificr par commiffion lui devait être oétroyée. pour l'énumération dud. revenu en particulier. flire affigner toue; ceux qui font fujers i En premier lieu, la dixme délaiIT"éc par lad. dixme, & lcd. Guichard, deman– lefd. prieure & religieufes , s•alfenfe or- deur, fepourvoir contre les lieurs de Val– din1irement ;o. quartaux de bled, cui va 4 lette& t>.1arcelange, & contre les héritiers lent par cllimation co1nm11ne plus d~ cent du nommé Thevcnin , pour répondre à. Jivres par an. L:i. dixme délailîée p:i.r le fes conclufions, commecolfei~neursdix­ pric:ur de Coulonge, vaut plus de cin- meurs dans lad. paroiffe: difo1ent en ou– quante livres. Les aixmes qui font du do- trc lefdicsde Marcclangc,& damed;:: 1t1on– m;Wie •nden de I. <uie. Cont de ville Ill' tisny, que le principal différend d'enuelcs http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-03] Corpus | Histoire de Provence

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