Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 3

J19 Du eurts (;au Curis. TrT. Ill. CHAP. V. . . 1~0 aue dan.sic récit que font les Jacobins de nu lefi~ge~c~_1llerondepu1s 1191.Ju(qu. en JJ découverte des reliques Je l:i ~lagdc- ·~?~· eto1t l 1erre_ Alemano,c~m!"'c lon Jcine , & de Il déli,·rance de Charles [. voit ~ans les archives de c~t~e eghfe ,rap-– jJ y ait bc1ucoup de cjrcoofianccs fabu- portl·7s dans .1~ Gaule chret1e11nc. Pojl ~/­ lcufes & in\'cntc~ à plaifir ',ne leur peut- lum 'Vlr.fonl~iJI. D. f'~trus~t ÀIC~tJno,ttif­ Ull pas adrelfcr les paroles d un grand car- copu.s SijltJrc1c11fis rcx1l ann1s 1 J. d1crn ciaujit dinai nonnulli Dcv fa .icfarrt t:Jeijlimafll , extremum anno currtntt 1JOJ. & Con pré– fi in :.x;o/lc11dis fanllorum 11irtu.:ihu..s men- décclîeur s'appelloit l'ierre Girard. Enfin dacium fingalll ; hi nimirum ignoranrrs Je quand ces bulles feroicnt véri[,1bles , e!les noflra non tgtrt men~.:Jcio. re!iflâ vtricact • feroient fubrepti~ccs, e,n c~ que D~ni!Jc~ IJ.U~ JPtcits ifl faljica11s , 1//0 pur.ir.1 ft plu- exemptant les prt·rres ft·culiers, qui aJmt· ctrt poffe commcr.10 ; quos bene Hiertmias niftrenr dans l'églife S. i1aximin, de li reJargui1 dictns : Jocuere /ingutJm mtndtJ- jurif,liél:ion de l'arche,•êque d';1,ix ,a con– cium /oqui, ut iniqui agrrent Ja6or1111erunt; trevenu direllemcnt au concile de Chal– qui enim u/trO ob/111tJm .fimp/1cem veric11tem cédoine , qui foumet indifpenfablen1ent rtftrrtf.ici/l· pottr11nt , in componendis qu.c cous les prêtres :1 lapuilfance de !'é,•C:que, n~·iu11t ctJffe l11bore defadtJnt, f.J 'l"O fi pro fans y 3voir expreffément dérogt:. Ce dé– Deo JI.ire qu:. i.fi aJjutores 11u1um11ru, eO re- faut de dtrogation , laquelle, fuivant les 1.'trtJ, ut f.i'fi 1cftes, conrr<1. Deum per1in<1.- fen[i1nensdcs canonifies de cour de Rome citer p11gntJnt. cl1 nécelfaire, rend ou fait préfumer les l)' aillcurs,qu:ind il f~roit véritabl~ que bulles obr~ptices. Les bulles de Dcnoîc Il. Do ni face VIII. le 6. avril 1194. auro1c ac- & de Jean XXII. ne font que des conlirma– cordé la premiere bulle , qui ne contient rions de celles de Doniface VIII. de forte rout:iu plus qu'unecxe1nption perfonnelle que fi celles de Do11i[1ce font fuppofL'.es ou en faveur des rcligieuK: quelle apparence fubreptices, celles qui les confirment ne que le lèndcmain le 7. avril il eût concédé peuvent être 1noins défeltueufes: & en– un fecond privilege, portant pouvoir aux Core que Jean XXII. par une claufegéné– rnêmes a·cligieux de fa1rcad1ninifirer les fa- raie fc1nble avoir (upplée à tous les man– cren1cns, (ans aucune dépendance de )'é- qucmens dt plc11i1u.dintpottjl111is fuppltntt.r vêque dioc~fain? Le Pape dans la leconde dtfttius ; toutefois, outre que ces fortes bulle a dit, qu'il exempte par les premie- de claufesne font point reconnues en f ran– res lettres les Jacobins de S. !\.1aximin, ce, clics ne couvrent pas la fuppofition & non feule1nent de lajurifdill:ion de l'abbé l'obreption, même Celon le fenrin1enr des de S. Viétor de i1Jr(eille, mais auffi de dalleurs ultramontains. Etaprès tout,ce celle de l'archevêqned'Aix:& néanmoins n'efi pas par des claufes de flyle que l'on la premiere bulle ne faic aucune mention peut prefcrire contre la vérité, ou déro– de l'archevêque d't\il : ou il fauc que la ger aux canons d'un concile écuménique. premiere bulle fait faulfe, ou la feconde La bulle de ~1artinV.efi lapr~micre qtù fupP.ofée. Dans la premiere bulle du 6. donne aux religieux de S. Maximin les :i.Yril il n'ell point parlé du gouvernement droits épifcopaux , leur accordant fur les de~ames, non plus que de l'exemption du peuples de cette ville une auroriré qu'ils lieu de la Sainre-I\aume: & dans la fecon- n'avoienr point auparavant, & laquelle par de, du 7. avril, il e11 parlé de !"un & de conféquent écoicentre les mains de l'or– J'aurre. D'où vient que le 6. avril on a ou- dinaire. blié ces deux chores fi i1nportantes? Et Efi-il croyable que ce Pape, qui dans qui fourra s'i:naginer que le len,ie1nain 7. le concile de Confiance où il avoirpréfidé, :avri , ou par une infpirarion particuliere , ''enoic de décider qu'on ne pouvoit accor– nu par une nouvelle furpolition, on ait derd'exemption de lajurifdiél:ionépifco– fuppléé ce défaut. l.es deux antres bulles pale, qu'avec grande connoilfance,& pour du même Pape, du:-. & S. a\·ril, qui font une néceffité évidente ; & qu'après avoir en forme de co1nmi!iîon , fane auRi ex- appellé les évêques qui yavoientincérêt, ttaordinaircs, en ce qu'il v en a deux; 8-'. le eût dérogé lui-même à ce décret qu'il avoit procès. verbal qu'on r3pporte de leur prononcé en face de l'églife& en préfencc cx~mpt1on e\1 appare1n1nent faux, parce de tous les évêques~ A-t-on appcllé J'ar– CJU on nomme P?nce, évi~C'\t:C de Silleron, chevêque d"Aix, qui avoit le plus d'inté– itomm~ay_a:-itpr1s potîeffion ducouvent de rêt? A-t-on eu le con(cnrementdu peu~. S.Max-11JUUj & toutefois l'évêque qui a te- pie de S. Maximin ~ où font les pcocéd!.l~ http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-03] Corpus | Histoire de Provence

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