Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 3

577 Dts curts · (, des Cur!s. Tir. Ill. CH Ar. V. pS monallere une portion de ce même tlio- pour appuyer leur exemption~ leur jurif.. ccfe., en faifant un rerritoire féparé , & di8:ion , fans enrrcr dans la ~iueflion de donnant 3 ceux qui en Coat étJ.blis rupé- favoir fi le corps dela.M.igJcleine ell iS. rieurs 0 r,linaires la charge des ames & la Maximin ou:!; Yezetay , fans reinirquec jurifdiaion épifcopale, qui n'ell ~as relie- la céré1nutiie Qui fur faire en préfcncc de 1ncnt att.tchée J. la perfonne de 1 évêque, S. Louis & de Simon de Ilric,car,iinal,qui qu'elle ne palfc au chapitre pendant la va- fut depuis Pape fous le no in de hlJrti~1 lV. cancc du ficge,quc les éyêques ae lecom- pour l'élcvarion du corps de cette Ste. i mettc:nc à leurs grands \•1c:11res 1 & que les Vcz.clJy, en l'an 1167. CJnsparlcr des bul– archidi;icres n'èn exercent une portion les de l>aCchJI Il. d'Alexandre Ill. d'Ur– principale. bain Ill. de Clément & d'innocent 111.~ui A cette ob~ctl:ion la r~ponCc en, qu'il le qualilient monallerc de la !vlagdcleine,, y a grande différence entre les bornes & & alfurent que c'ell le lieu où rcpo!"ent Ces Jes li1nîtes d'un dioceCe, qui Cont pure- reliques: Cans examiner cette \•ilion lie la. ment temporelles, & la puilfance légiti- délivrance 1nir.JculeuCc de Charles II. 1neque [)icu a confiée .l. Ces apôtres, & qui co1nte de Provence, des priCons de Dar– ::i. palf~ Cucceilive1nent aux évêques fur les celonc,& dont le miracle el\ attribué :l. Sre. peuples qui com1>0Cent le diocefe. Le Magdeleine en 117:i. quoique dJns l.i vé– change1nent du ficge épifcopal, & l'é- rité cel'rince n'ait eré délivré de la priC011 reélion d'un nouveau dioceCe, font de la C'IU'en 1188. moyennant une fomni.: con– police extérieure de l'églife. No11s difons f!dérable, & les ÔtJgcs de Ces e;1fans, & plus, les évêques peuvent preCcrire les decinquantegentilshommcs,dontletrai[é uns contre les autres, des ?:troiffes & d.!s de r:uiiton fe trouye enrégîl1ré Jans la. villes entietes, p1tce qu'ils Co nt c:1pables chambre des co1nptes de: l'ro\•encc Nous de poll~dcr ; 1nais que l'on affranc11îlf:: le pou\'ons dire que les quatre bulle~ de Ilo– peuplc& le Cler3é de la puiffJnce Je leur nif;1ce \'111. font rr~s-fufpell:es de f:.iulferé évêque , contre la parole de Dieu, arttn.- &: de fubreption. l're1niérement, la c111fe ti.itt 11obi1 & univerfa grcgi in. quo 110.r Spiri- de l'exemption que donne le Papeell: fJulîc: tu.r -~"·"'1us pofiiic tp1f,:apos rtgtrt tcc/ejiam. il dil d: i.ns la prcmierc bnlle du 6. a'·1·il 119 5. Dei ; que des 1noines uf ur~ent le gouver· adrelféei Charles Il. Roi de Sicile, co1nte nement desJn1es contre les défenfestfun de Provenc-e, que ce prince ayant trouvé concile, popu/usptr mu.'l~~um non rtgatur; n1iracu\eufe1nent le corps de la i\1<lgdclei 4 que les menllians contre leurs vœux & ne dans S. Maximin , & fa dévotion en... contre un concileécu1nénique, entrepren· vers cette fainte l'arant obligé de dcman 4 nent l'adminill:ration des fJcremens, s'éri- lier le privilege d'exemption du{ieu & des gent en évêqu:::!ï f.ln !i en avoir le caraéte- perConnes 1 il lui :t\"oit accordé. re ; que: des prêtres élevant nn autel con- Con1mcnt fe peut-il f.1ireque la décou• tre un autel 1 ne foienc point juJ1icia- verre de ce corps qui a été- faite en I 2.ï9• bles de leur diocéf:iin contre le canon du felon la fuppurarion de tous les hilloriens. concile de Clennont, cape/lan11s qui papu- & qui ne pouvoit tomber que Cous le re– /um. regat, tJb tpifiopo inflitutJtur; tr folius gne de Charles). Roi de Sicile , qui n'efl: ~pifiopi arbitrio, ttJm ordinatio qurlm ejus mortqu•en 1284. foit:ittribuécj'ar le Pa 4 JqJojitio & totiw 11it,dtptn.dtatt·o-efervatio; pe à Charles li. qui 11'1 érê Roi le Sicile & que ces rl-guliers deviennent évêques Can'i con1te de Pro\•ence qu'en la 1n~mc année conCi·cr:ition 1 exercent des fontl:ions p:if- 11S4. Qui a jamais vu que l'inve.1rion des toralcs, f.ins reconnaître des chefs, ro1n- reliques ait été une cau(c légitime d'une ba11td1n~ le malheur des Accf;h:i.les, i qui exe1nption? ne fait-on p:is que c-es privi 4 un eonc1ledonne cette qua iré, quifub legcs quin'éroientquepourundroirtem 4 1udiius tpifaopi difi:ip/Înc1aut pro11ide111ia gu- porel , & pour 1111 certain re1nps 1 n'ont été btnwnt<ir, tales Àctpha!us & ji1lt capitt prif accordés que r•.1r des motifs de iullice & ctJ t:c!eji.t confaeruJo nuncupavit : ce fnnt de nécel1ité, rant(lt ~ caufe de la c;yrannic. des abus que nulle 1Jrefcription ne peut & de l'avarice des évêq11cs, tanrot pour cou\•rir, & qui (croient capables de 1ner~ rarisfairc à la volonré des fonJJtcurs ; rre l'églifedans la confufion, & la réJuire m1is il ell inoui que la découverre des re– dans un C:t:it anarchique. Ces regles fup- liques en un. lieu , air. C~rvi de prt:rexre pofées, il elt facile d'examiner les bulles Lo1:1r ~ou_l\r~1re un ~err!to1re tout Clltier d~ 4'onr les Jacobins de S. Maximin Cefervcot a Jurifdiéüoo de 1évcque. Er s'il efi vraa Tome 1/1, Oo http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-03] Corpus | Histoire de Provence