Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 3

J75 Des cures & Jes Curis. T1T: III. c.H.AP . V. . ·s16' des prêtres rt.:culiers; ce qui s"ell pratiqué 1nens a. ~e~ relrg1e~x ~enc\1an$~ , conrr.e enfui te pendant deux cents ans. Il u·y ~ la proh1b111on de~ <:onc:•~es d~ Chalcédo1- donc point d'inconvénient de remettre a n~ & ~e J.-arran. ~1, la pr~re_nr1on ~ies JJ.co – pr~(enr les chofes dans le n1ên1c état b1ns eto1r autor1fee , 11 ta.udro1r e~accr ciu'c:lles one éré depuis Boniface jufqu'au tous les canon~ de ces.cunc1les, 8: retrac– J)apc .Sixte [V. qui n'a ras pu déro;er aux ter to~s les arrers & rcgl~n1ens qui ont or– c:anons des conciles 111 aux décrets de (es donne que les peuples tulfenc gouvernés prédécclfeurs. Q~e fi l'on dit que lesJa.co· pa~ des palle~rs cert.1.ins, & n?n par des bins coinme;to1ent, da1~s ces r,rem1e~s pr~t~es amov1b.les, en~ore moins par. Jes teinps des prc-tr~s fccu!1~rs. qu'.1ls ~cll1- rel1g1eux mend1Jns; & Ji t!cs c~ano1nes tuoient à Jeur grc, &qui cro1ent1ndt·pen- ne P,euvcnt pas commette 1und entr CU[ d 3 ns de J°Jrchcvêquc d'Aix, & rendoient pour être curé dans les églifes qui dC:pen– feulementraifon de leurconduiteau prieur dent dud. ch1pitre, foit à vie ou à temps, de S. lvlaximin; peut-on douter que les pourquoi cela fera-t-il permis à des re-– bullesclu Jlape lloniface ne foienr en ce ligieux? Et il ne fautoppofcrquc cc:sré· chef abufivcs, contraires au concile de gleinens ne s'obfervent pas d.u1s !'étendue ChJlcédoine, qui foun1et tous les prêtres du parlcn1entde l'rovence, & qu'unecau– à la jurifditl:ion du p:.llcur i au concilede fe évoquc'.·e fe doit juger fuivant J'ufage Clermont, qui alfujertit les vicaires per- de la province; celJ e~ vt'-ritlblc qu;ind pétuels nonJ1ni-s p1r les religieux à l'au· il s'agir de queh~ue point ~le coutume, toriré de l'év~quc. [t quand Urb.Jin mais Jans les chofes <le droit public, qui VIII. plr fon bref, donné fur l'avis de regardent l'augmentation du culte divin ]a congrégation des cardinaux, a dé- & le rérablilfcment de la difcipline de cIJ.ré les mê1nes bulles de fon prédécef· I'C:g:\ife, lJjurifprudcnce doit être unifor– feur nulles & pleines de fubreption; il a me dJns tout le roy:1u1ne. rendu à l'arche\•êr;,ue d'Aix l.t puiffJ11ce Quand les Jacobins feront déchar~és: que Jc(us-Chrill & fon (.:g:lifc lui avoit du foin des :unes, qu'il y aurJ un curééta.. donni:c, & il a fuivi les traces d'Honoré hli plr l'archevêque, fou1nis à fa puifTJn- 111. lequel dans fcs dt-crétales ficélebrcs, cc, toutes les prltentions & les qucfiions dt c1Jpt!!is mor.tJcl1oru.m, dit, qu'un rcfcrit des droits épifcoplll'< ceffcront & s·(.:ya.. que des 1noines prC:tenJoient avoir obtc· nouiront, p11if9ueces prérogati\•es ne ieur nu du Saint Siege, portant permiflion ont C:té donnees qu'en conféqu:nce <le d'envoyer des religieux dJns des pricu- l'union de la cure à leur 1nonaflere, & rés-cures unis à leurs monalleres lui ell: co1n1ne d..;:s moyen~ fans lefqucls ils ne: la in6ni1nent fu(pcét: 1nais que c:e f!rivilege pouvaient commodé1nent excrcl!r. & la t!tant contraire au concile de J_;"ttran, conceffion de cette jurif<liélion prefquc auquel fourtanr le Pape n·J\•oit p::is dé- épifcop::ilcérant de foi·1nê1nc nulle& abu.. rogé, i étoit 1nanifefiemcnt fubrcptice, live, contraire à la hi~rarchie de l'églife • ~ne pouvoit pas dt'.truire 1.1 difpofition & capable de produire beaucoup de con– d'un concile uni\•erfel: A66as & coni·tn- fufion dans le territoire de S. Maximin , 1us IJu.iffen.Jis occ.1.fiontapcifto!icari:m Ji1tcr1J.· de rroubie dans les confciences desparoif– ru.1n apoftolic~ Stdis ~ afferu.nt ji!Ji effe con- fiens, & d'agitation d.1ns le repos de la &ejfum ut in.fingulis priorati0:1.s ji11gu!i mo- fo!itude des religieux: pour peu qu'il pa• nacl1i commoren1u.r; cù1n au.tcm ido6vict La- roilîc d'obfcurité dans le titre ou dans la. terantnji conci!io, de quo nuUa t/I mcn1io in polîeffion, le retour au droit commun cU: "1Zlt dic1is lirteris, frattrnitat i tu1. 6rei·icer toujours infiniment f.ivorable. rt/pandemu.1 • quàd hujufmodi litteras. a6 La feule obieélion confillérable ell ,– llpoflo!i~·a Sedt non creaïmuse1nanaffe; qu.àd que ces maxi1nes générales celfenc lors Ji forjitanper occupationtm cman.a1•trint, no- qu'un territoire tout entier eft ê:clipf é iumus ptr hoc dtro;.iri concilia. C'el• fur ce d'un C:vl·ché : car lévêque pat ce d~­ fondement qu'Urbain VIII. a dt.:claré me1nbremeï1t perd route la jurifdiélion ~r fa":_bref, que les bulles de Boniface qu'il avoie aupar.ivant. [t co1nme on peut ~de Sixte ne pouvaient excn1prer des di\•Îfer un ciiocefe en deux, fans contre• f:retres féc~li~rs prép?f~s pour ~etrcr~·ir \'e~ir au conc.ile de Chalcédoine, .~in~li ~ cu~t ~~ S:unt-~~ax1nun de la 1v.nf< J1c· qu 11 cil: pratiqué en beaucoup d evc.. tion e arche~cqu~ _d'Aix, moi11 5 on- chés de Provence & de Languedoc: aufli ~ore donner l adnu.nifua.tion des facrt· pçut•on.attribucr à un chapitre ou à un mondtcrc; http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-03] Corpus | Histoire de Provence

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