Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 3

41' Des cures & des Curis. T1T. III. CHAP. IV. Il 11 /,i majorum fipu/cr11 jitd font. Et la négative s'établit par la dillin[t:ion qu'on doit ~ ai.re de~ perfonne~ qui n'ont pas fait choix des fcpulture_s d Jvec. celles qui l'ont fait: car au dernier ca~ 1 ente~· rement l{oit être fJit au lieu cho1fi, fui· vant le chap. ex parte, ~ le chap. cù?Z fic /iberum, dcfipu/cur. & il nepeUtJ:i.ma 1s être fait fans l'aveu & le cange du curé. Oldrade. trait.int la ~uellion en fon Conf. 81. an. fratrts minores pojfi1lt cum. cruct 6• pcrfon.1J!itcr ingrcdi parocliiam in• vito rcilorc: après avoir montré qu'ils ne Je peuvent, il r ~fo.ut qu.e le curé peu~ par voie de fait fe ma1nten1r en fes droits • repoutTer l':ittentat & les entreprifes fai– tes dans les limites de fa paroi!Te, comme l'on voir au chap. 1 f. tie reflirut. fpo/iaror. mais cel1 ne peut pas être appliqué p~ur les moines & réguliers qui n'ont point d'exemption, & qui ne _p~uvcnt fe mêter des paroîffcs que par pr1v1lege. Et bien loin que ces voies de f1ir foient permi(es aux réguliers, qu'au contraire les conciles les.iyant reconnu grandement pé· rilleufes, ;] caufedu fc1ndale qu'elles don– neroicnt , ont dércrininé que s'il arrive contention entre les réguliers & les fécu– li"ers, in1u.mlÜaRdis defunflo1um corporibu.s, /iasqu.ert!tJs epijèopus omni appellatione fi– m1.1tâ eompon.at . C'ell ainri que le concile de Trente le détermine en la feffion 2f· ch. 1 ~· conforme au concile de Melun de l'année ~1. o. LXXIX au concile de Rheims en M. Do LXXXIII. tit. "' fipu.lt~ r. arr. 19. & au concile de Bourges de lan M. D.LXXXIV.tir.dei:œmet. &i:ur.mortuo. D'où s'enfuir que la paroilfe de faint Martin ayant ladifpolitiondu droit com– mun & canonique pour elle, & les reli– sieux de faint Vitt.or n'ayant pu dans la bienféance & modenie réguliere & chré– tienne , ufer de cette voie de fair ; il y avoit lieu de la réprimer & d'adjuger la provilion à 11 paroiffe. Par arrêt dudit jour 14. novembre 1672. prononcé par montieur le préli– dent de l{egufîe , avant dire droit , la cour ordonna que les parties feroicnt plus a1nple•nent ouies, & cependant per· mis à l économe du chapitre faint lv1ar– tin de porter la croix levée, & aller ac– comp;:agner les 1nort!I de fes paroiffiens d211slcs églifes Ol) ils auront élu leurs fé– Eul!nres <lans I~ dillriCt de fainr Viélor. ]>la1dans Moulin pour ledit éc.onome &: Gaillard au conuaire. , X X X !. Jugé au même parlen1ent ., par arrêt du 2]. dt!ccmhre 1672. que les jlan1beaux dr:fli11és à /' Cfltr:rrcment. quoiqu'ils n)' a;·ent pas étéportés, font acquis à l' églijè. Ertrait du même rei:u.eil , i:h. +· page +z.o. L 'On a demandé en l'audience des pau\'res, du 2.~. décembre 16-:-2. li la nommée Üeni(e étanr décédée , & les Ill>. Ol;>fervanrins d'Aix ayant C::té appcl– Jés pour accompagner le corps d1ns leur églife , qui. ne voulurent pas porter les trei?.e ftan1beaux allumés que l'héritier leur fic préfenrer pour faire honneur , à. caufe que nul autre ne fit l'accompagne– ment; l'économe defdirs Obfervanrins éroir bien fondé • de demander lefc\irs treize Aambeaux • comme dellinés audit enterrement , ou s'il en devoir être dé– bouté• pour n'avoir été les flambeaux portés dans l'églife; & que fuivanr les connirutions canoniques J & l'ordon· nance d Orléans, article xv. il cil défen– du Je rien prendre des enfevelitîemens. I>ar arrêt prononcé par M. le prétident de la Roque• la requête de l'économe fut enterinée. Plaidans Giraud pour l'é– conome , & Jorna pour Colin. XXXII. ]ugi par le même parlement, le 1 S. mai 167 J. que les corps des fleurs Ala;_ard & de fa femme , qui ont iti enterrés dans une autre églifa que celle qu'ils avoient choifie , ne feroie11t point dr!tcrrés. Extrait dll mlmt rttlltil, ch. 7. page 421. L E jeudi 18. mai 167~. la quenion s'cll préfenrée en l'audience de la grand'· chambre, oil affifla !vl. de RouilléJ maître des requêtes J intendant de la jullice , police & finJnces en la province, en cette hrpothere. En 166ï.• ~laz.ardde la ville de Marfeilic fit fon renament, par lequel il fit héritier fon fils, & déclara Qu'il voulait être en· fevelien l'églife des Peres Obfervantins. Lemême joUJ fafCJDille Jitle fien, Co os http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-03] Corpus | Histoire de Provence

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