Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 3

'571 Des curu & Ju Curés. TrT. Ill. CnAP. III. 374 •ertirl 1 ordrchi<!rJrchiqucdel'églire,d'3d- me les échevins f3îfant enlever pour un n1iniA:rer les f acremens: & certe difciplinc bien public les pcrfonnes conrag1~cs, du el\ fC?ndée en la difpofition ,lu canon te- n1ilieu de leurs mlifons & de leurs corn· clejills , 1 3. q. 1. eccitfi<.1s jinguit1..t fingui~s mo~lirés ,c'ell-i·llire, du plus Jtîur~ refuge prtshyttris dedimus, P.ar ~c.lzia~ & cœmer~ria que ch;1cun ait ;iu monde, fc reconnoiffcnc 1 is divijîmu.s, f/ u111cl.lique 1us propr111m obligés "de leur pour\·oir 1 comme ils font lrtJhtrt jJtJiuimus .. it.i. viit/ù:et .. ut nu/lus d..: chirurgiens, de médicamcns & alime11s alteriz1s paro.;/u·, terminas .. aldjus in1111dat; nécelfaires dans cette maladie , comme il fid fit unuflu.ifqu.e fuis terminis contenrus. fe fi1ic en coutes les gr.Jndes villes du ro– Ec le canon nu/Lus, 9. q. i. y en encore yaume; par la m~me r:ii(on ils doivent être exprès, nullu.s ,ifteriû.s ttrminos uforpet, & obligés <le leur f.iire \'ourvoir de pr~tres ce qui (uit. Et cette police eccléfialliquc par l'ordinaire, pour es confoler & leur eJld'.iutantplus(oJemnellc&authentique, adminifirer les (acrcn1ens: CJr puifqu'en c:iu'elle ell t1r~c des canons <les apôtres J J• ce failànt ils pervcrtiCfent l'ordre hiérar– & J4· unumqutm1ue epifiopum il/<1. fo/r.J prtl chique de l'égli(c, Ôt1nt aux pal1curs leurs fi rra,1are opt1r1et , qu~ adparoclriam ejus 6• ouailles, & les tranrportJnt ,f autorité pu– /tua ipji fa6Jita ar1ine11t, parce 9ue co1n1nc blique hors de leurs ber~cries, ils doivent il ne doit point y avoir deux evêqucs au cn(nire, réparant la bréch.: qui etl faite 1 mêmediocefe, parle canon If.du fecond la. liberté publique, apporter fur eux la concile de Nicée, au!Ti ne doit-il y avoir prC:voyance toute enti.:re, & fournir i la deuK c1.1rés en une même paroiJfe : ce qui dépenfe des prêtres qui doivent être com- 3triveroic, s'il écoit loilible aux curés ou mis pour l'aJ1ninillration des facremens. trépalTans les bornes & les limites qui leur Er l'on ne peut pas dire qu'en ce faifant ont écé prefcrices par l'ancienne inllitu- les curés ne faCfent office de bons palleurs, tian de 1églife, d'entreprendre les fonc- & 9u'ils abandonnent leurs ouailles 1 lorf– tioru; curiales hors l'étendue Je leurs eu- qu'ils 0!'1t plue; befoi:-i d'affillance & de res, ou commettre des prêtres pour y aJ- confolacions (piricuelles, parce que quand minillrer les facremens, outre la confu- ils voudroi.:nt s'oppofer qu'ils ne fuCfent fi.on 1rès-grande qui s'enfuivroit, abfardum tranfportés hors l'étendue de leurs paroif– •JI 1 fi promifiuis ar1ibu.s rtru.tn 111.rbtntur fes, pour reccnir fur eux J,1 jnrifdiét:ion #JfficiiA • û aliiscrea.icum alius fah1raliat, en qui leur cil attribuée p.tr l'égliie, ils ne ]a loi confolta di'Vdiia, C. de tejlamtntis. ne le pourr1Jient pas faire, parce que les Ec cette entreprife des fonlt:ions les unes eccléfi.afiiaues, co1nme 1nerr.brrs du corps fur les autres, apponeroit d'autant plus de politique d'une \'Îlle; & pour cette railon confufion en l'eglife, qu'elle ne fe pour· un grand dotl:eur ayant dit que l'é~life Oriu-. roir faire fans la perte & ruine des ames, étoit en la rép1:bliqu~, & no:i point la ré- un évêque hors 1étendue de (on diocefe, publique en l'églife, font obligés aux loix: & un curé hors l'étendue de fa paroiCfe, Je police; & ce d 'aura.ne plus qu'ils font n'ayant aucun pouvoir ni juri(Jilt:ion, profeflion d'l!ne plus grande modeflie que comme il cil porté au canon e'clejias que le relle d<.'S ho1Times. j'ai ci-deffus rapporté; com1ne le rien- ])e vérité, fi les curés fai(oicnt diAi– nent tous les canonines, (ur le chap. nul- cuité d'affillcr de rcmedes rpiriruels leurs lus de paro,hiis, parce que tout de même paroiAiens malades de la m:iladie conta– c:iu'ès jurifditlions temporelles, extra ter- p:ieufe dans l'étendue de leurs p:i.roiffes, ricoriumjus ti,i,enti impunè non parttur. Par l'on pourrait dire qu'ils ne fero1enr point parité de rai(on les évêques& curés,quoi· office de bons pafteurs, & il y lUroir liell qu'ils rericnncnr en tout lieu cc qui etl de d'emoloyer conrr'eux ce que dir excel– l'ordre de la million, f.J qu.~fonrfori i111ernr·. lcn\menc Tertulicn, libro de fuc" irt rer– comme parlent les c:anonilles. où ils ont J:cu.cione. Projici<1.tur de 'Vil/.i paflor l1ujuf– néan1noins leur pouvoir& juri(ditl:ioncir· morii, de1inean.1ur il/i mif/ionis fa~ mercedes .confcripte dans l'étendue de leurs Jioce- i1t compenfa1ivne, El Je priore pecu.lio tjus fes Jk de leurs paroiCfes • enfortc au'hors exi'ga_111.r de :rimen.ti Dominici rejlitutio. icelle ils \one fans pouvoir & iurifdi~'lion: Mais ils font bien ~Joignes de cette ainli il ~toit du devoir des échevins de rc- lâcheté: car par la réponre riu'ils ont f.1ire courir à M. l'évêque d'Amiens, pour leur 3 la fommltion qui leur a éré li~niF.l-c Je pourvoir de prêtres :l leurs propres dépens. la part des éche"ins, ils ont offert d'ad- La fcconde con!idéraûon eft:, que com- mini.Jlrer les facremens chacun d'eux Aa ij http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-03] Corpus | Histoire de Provence

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