Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 3

;- i D<I cures & des Curis. T1T. 111. CHAO. III. 17'– é;h.:=vir.s' auxquels appartient la police pcl i, & ce (ont l,es appellations rur ler– de l.i ville, dcfirant apporter les rcme- qucl.esla~ouraaprononcer. ,~es & les prêc:i.urions néceCf.1ircs pour J~ four1~ns 1 , tvle_ffieurs: qu'en l'une & emp~ cher I' .1u;nient.1tio11 du n~al , o~t en 1 a.1~rrc 11 n y :t duficult~ quelco~que : f.iir porrcr tous ceu:< qui ~n ont ~te a 1 ,1 1 1- prc1n1t'rem~n! 1 pour ce1:1111regarde1 appe! gés ~(ans des f~ll.:s Je J'h_?ti;:_l-!)1eU d ~- de Ja ~erm~J11on de fa1/ir !e revenu ~Ut n 1 ienç cui cH :l. une e~rrcnute de la vil- app.1rr1cnt a l:i. com1nunautc des cures, Je & ic~ ont fair af1illcr aux dépens Je la le grief en tout évident, parce que ce rc– vilÎe d.: chirurgiens pour les penfer & venu efl dcfliné à certaines fondltions de n 1 élli~ 3 mentcr , & pourvu de toutes cho- melfcs & fer\•ices, r,ui doivent être cêlé– fes nécelfaires pour leurs ''ivres & ali- brC:s dans l'une des p:i.roi!Tes de la ville,&: mens: & con1b1en qu'ils dulîent fJire le parce moyen n'appartenant pas lux curés. fembl:ible pour ce qui regarde les reme- en confC:quencede 1·alln1iniflration des fa– des rpirituels , qui confitlcnt en l';id1ni- cremens; mais par les difpofitions picufes nillr:itio11 des facreinens, & qu'ilsfulîent de diverfes f.erfonnes qui en ont difpofé autant obligc.:s à l'un co1nme j l'.1utre , au profit de eur communauté a ces condi– comme perescommuns & admi~iRrar~urs ti.ons, il n'a _p:is ~ré au po~tvoir des éc,he– de la ville; n~anmoins le 11. avril dernier, vins de le faire fa1fir& arreter, faute d ac– jls ont fait fommer ceux pour lefqucls je comf.lilîemc:nt d'une autre charge , i Ja– parle, qui font les curés. en parlant à la quel e ils prétenJent que les curés font te– perfonne du prévor de leur communauté, nus & obligés: car ce ferait direél:ement dccom1nettreunouplufieurshommesd'é- empêcher l'effet des fondations, & em– glife, pour adminiOrer les facremens aux ployer ce te\•enu en un autre ufage que ce· malades de la m1ladie contagieufe, Jinon lui auquel il efl dcfliné plr l'intention ds qu'ils y en co1nmetroicnt :i leur dépens. fondateurs: ce qui eflexprc:lîémenrprohi- A cette fommation les curés ont fait ré- bê par les confliturions canoniques, au ponfe,qu'ilsétoicnt prêts d'adminillrer les canon 117· 16. 'l· 1. 11t1.ldt iniquum tP & in– facremens aux malades de la Olaladiecon- gtnJ facri!egium, ut qu•cunqut 11tl prortmt· ragieuf~, chacun en l'étendue de leurs pa- dio pecct1.torum. vc/fa /u.tt , velrtquitanim<J– .roilTes; 1nais de les alleradminillrerdans le ru.mf11.orum, unufquifqut vtr:.tr11hi/i tcclt/i~ Ji::u de f .inté >que les ichevins avaient pris contultrit aut rtliqucrit , in. aiiu.d transftrri. pour y faire porter les malades, ou de vtl converti: i quoi cil encore exprès le commettre pour les adminifirer, que c'é- chap. ~. trt. rit rtligiofis domibus >la Clé– toit chof~ qui n'était de leur devoir, ni mentine, quia contitit, du m~me tirre • mêmedeleurpou\'oir;&queleséchevins parce qu'il n'y a rien de plus religieux & pot1\'0Îent pour ce reg:ird fe pourvoir plus recommandJblc que les volonti-s de r.arde\·ers M. l'é\·~que d'Amiens, auquel ceux, lefquels préférant le foin de leurs ils offraient nommer des prêtres pour fu- ames i la proximité de leur fang, ont bir cette fonEtion, en leur donnant par difporé de partie de leur bien en faveur eux rêco1npenfe fuffifanre. de J".!glife; & ainti la faifie dont cil quer- Nonobnant cette réponfe, qui était tion ell enriérement iniurieufe, & ne fe très-pertinente. les échevins ont pr~fen- peur en façon quelconque fourenir. ré requête au bailli d'Amiens, par la- Pourcequielldufonds,quiconfilleen quelle ils ont demandé en conféquencc l'appel de la fentence du 26. feptembre d'une fentence par eux obtenue le 26. 1619.p.arlaquellelacon1munaut~descurés fepremhre 1619. laquelle jufqu'alors était a été condJmnée de commettre à f es dé– demeurée fans exécurion, & plr la~uellc pens un ho1nme d'églife ,ou plul'ieurspour les curés avoient été condamnés de adminiOrcr les facremens aux m.iladesdans commettre des prêtres pour cet effet ; Je lieu de f.anté; je fouriensque i'v fuistrès– qu'il leur fût permis , faute d'y avoir bien fondé pour plul'icurs confidérations. commis par les curés , de f.i.ire faifir Je La premiere, que les curés de toue reve~u qui appartenait à leur commu- temps & ancienneré , relon la difciplinc ~aute; & fur leur requête ell intervenue obfervée & ftablie en l'églife >ont cha- 1 ordonnance & permiffion de failir dont cun un cenain détroit borné & limité, efl appel , laquelle ayant eu fon fonde- pour y adminifirer les facremens, & faire ment fur la fentence de l'année 1619. les toutes les fonél:ions curiales au·delà du· C:utés CQ Ont pareillen1ent Întg'jctt~ 3p- qucJ il ne Jeur cft pas lo.Wbie :1 fans P"':. http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-03] Corpus | Histoire de Provence

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