Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 3

1'9'f bu tu.ru & Jes Curis. T1T. III. C11AP. r. J 9.+ & jnrqu'l ce que cette condition foit mais encore fufpell:es de fimonie. 1·1ais remplie, pareille fomme leur fera annuel- Qarce que cette jurili\lrudence ferait peu lemcnt p:i.yéepar for1ne de compenfation, frué'tneufe & en que que façon Jl:érile, ft impofant ainfi au public par une con''Cll- fa lumiere & fa force étaient renfermées tian fraudulcufc, & 9ui cil ~·a,uta~c mc!ins dans les limites de cet augullc tribunal, if canonique qu'elle prc:pare a 1 ancien trtu- cil: important pour la rendre uniforn1e, & laire un mO}'CTI de regrès, & fomente foumettre toutes les provinces du royau~ IJ. confidence fous un préc~xte fpécieux. nte à fes loix, d'obtenir une dc.:clararion Mais com1ne cc n'ell pas aRcz. de d~cou- du Roi. qui confirme ce régle1nent CaJu... vrirlemal, fi au mêine tcmys on n'y appli- raire d'incotnpatibilité des cures avec les que des remedes puilfans; com1ne le 1niniC. prébendes • & autoriCe en mê1ne cemp& rere de leurs charges les ol>lige. d'ètre les celui que l'on prépare contre l'abus & promoteurs de la réformation J & d'en contre l'excts des penfions J écanc le reul pro)1ofer les cxpédiens, ils cfl:i1nent pre- frein capable de réprimer l'av1rice 1 & de micre1nent, qu'il y a lieu de défendre à réduire à leur devoir certains cCprits opi– routes Cortes de chanoines qui réfigne- niitres , qui pour Cc diCpcnfcr d'obéir à. ront des cures, de retenir aucunes pen- une loi fi fainre, ne manqueroient pas de :fions dclfus fous quelque prétexte que ce porcer leurs cauCcs, foit p:i.r privilege 011 foit: régle1nent d'autant plus rJifonnablc, par évocations en d'autres jurifdittions qu'il ne s'en trouve poinr,qui conCervanc où la difcipline ne ferait pas fi févere; leurs prébendes, n'ayent • s'ils veulc;nt outre qu'il [croit à craindre, fi l'autorité vivre dans une honnête 1nédiocrité, de fouveraine ne concouroir pas pour ap– quoi honnête1nent fubfifier 1 qui cll la puyer la religion de fes jufles décrets • feule chofe que doivent prétendre ceux que des perfonnes puilfantcs ne trouvaf– dont le minillere en de fervir à l'autel J fent a(fcz. de fa,·eur pour s'en difpenfer. & dont les n1oindres a.étions font autant & qu'ainfi les chofes ne vinlfenr à retom– d'exemples expofés à l'imication des peu- ber dJns leur ancien cahos & dans leur pies. Secondement, qu'il cil nécclf;iire premier rcl:ichemenc. Ecce qui doitd'au– de donner des bornes aux penfions ex- tant plus ani1ner notre confiance à de– ceffives; & de les réduire au tiers dure- mander cette déclJration , ell ciu'éranc v.enu cout au plus.Entroifiemelieu,qu'il con\•aincus .ear t:int d'expt'.·rienccs 1 que importe de pourvoir à la fubfiflance du notre invincible !\.1onafC)llC , digne fuc– tirulaire ; & de lui réferver toujours au ceJlCur de la piété & du z.elc de faine moins trois cents livres , fans les pouvoir Louis • n'arant pour objet de Ces occupa.– diminuer par aucune convention que ce tions laborieufes que Je foin de corrie:er foie, & de quelque prétexte d'équicé & de les abus& retrancher les défordrcs glifl"és bonne foi dont elle puilfe être colorée; dans touces. les p:irties de l'état p,;.r la li– & d'ordonner enfin, que nul ne pourra cence du ficcle, nous ne devons point retenir ni fiipu!er aucune penfion, pour douter que dans une occafion pareille i modique qu'elle fait, fur une cure, qu'il celle·ci, il ne feconde avec joie les in.. ne l'ait poffl:dée & deffcrvie pendant dix tentions toutes relisieuCcs de cette au– annécs , & ce nonobllant toutes paélions gulle compagnie , qui travaille avec tant entre le réfignaraire & le réfignant • & de vigueur & tant de zele à ci·fonner Ja tous c1utionnen1e11s , même des perfon- corruption , qui par des finuofirés i:n– nes étrangeres. Et afin de rendre les cho- r.crceptiblcs, avoic pl-nétré ju(ciues dJ!iS fes plus fiables, & empêcher routes for- e fanttuaire; & que mctt:int le dernier res de contra\•entions, ils croient encore fceau à un fi glorieux dc!Tein, il confom– qu'il cil à propos d'ordonner, que fi le mera. par la plé11itude de fa puilfance, UI\ nou\•eau titul.:11re tle la cure paie la pen- réglen1ent fi conforn1c à la di(pofition fion au préjudice du réglement qui inter- des canons & à la difcipline de l'églife ~ vienJr.i , le bénéfice de111eurerJ vac:int & & ciui dé1à a non ieulcment reçu l'appro~ i1npétr~blc; cc qu'ils elliment Jufli devoir bJtion de tous les gens de bien• mais en– l:tre C:tcndu aux ~allions de fournir nn c~r~ l~s acc!Jn1;irions, ou plutOt les bé– l>énéfice d'une ccrt.t.in .:-: valt:ur, à Cl')ndi- ned1ét1ons ~c t~UJ les peuples. Et leidits tion de payer cependant une n1êmc pcn- ~ens du Roi retires ; la 1n;1tiere mife en fion annuc!lc; coutes ces promelfes etant délibéracion. LADITE Cc) UR ~ranc non feulement odieufcs & captieufcs 1 égard aux conclufions des ~cns du Roi, T ümt Ill, - N http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-03] Corpus | Histoire de Provence

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