Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 2 : Des ministres de l'Eglise

Des 'Séminaires. 19~4 trouvera pas un feul mot ni de cette féparation de la communauté avec le féminaire, par le terme ~ à défaut des fufdits emplois;) ni du don des biens du féminaire J cette communauté [ans emploi ; c'eft pourtant ce qu'il auroit fallu faire pour Coutenir ~ comme on fait, que Sa MajeHé a confirmé toute la déclaration du fieur cardinal Grimaldy > du 19· février 1677' Voici ce qu'en di– fent fimplement les lettres patentes de J 678. Comme aujfi notre coufin le cardinal Crimaldy auroit par un aéle folemnel, re– giftré au greffe dudit archet'éché du 19. fé– vrier 1677. déclaré qu'en fondant fi infti– tuant ledit féminaire -' [on intention a hi de fonder & injfituer une communauté de prêtres fi eccléfiafliques , lefque!s eccléfia[– tiques.) outre t inflruc1ion de ceux qui doi– vellt recevoir les faints ordres -' s'appli– qu.eront encore à tous les emplois exprimls. dans ladite déclaration -' (; conformément à leur miniflere -' entendant que ladite com– munauté de prêtres par lui étahlie fohjifle toujours ~ (; que les prêtres qui la com– FOji/zt & compoferont, continuent de vivre en./cmble fous [' obfervation des réglemens &, fiaeuls par lui faits ~ avec toutes les autres conditions. Si les prêtres. du fé– minaire d'Aix peuvent juHifier par la lec– ture de ces lettres qu'il y en ait davan– tage dans les lettres patentes de 1678L concernant cette déclaration du 19. fé– vrier J 677- le fuppliant conCent qu'ils l'accuCent d)avoir altéré la vérité dans les précédentes requêtes; mais fi au con– traire ils ne peuvent produire aucun autre énonce de la déclaration que les termes ci-deffus; comment ont-ils bien: la hardieffe de reprocher à leur arche– vêque d'avoir diffimulé un fait auffi. im... portant que celui dont eH quellion ; cela fuppoCé, comme jls conviennent eux-mêmes dans leur réponCe, n'ayant rapporté que les mêmes paroles ~ que doit - on conclure, rien autre choCe , finon que Sa 1\1ajeHé en confirmant la. premiere clauCe de la déclaration du 19- février 1677. qui charge cette commu– nauté de l'inihuétion des ordinans qu'el·· le avoit .dans fon établiffement de Cémi– naire , & outre cela de plufieurs autres fontlions convenables à. la volonté des– archevêques ~ & néceffaires. au bien de: leur dioceCe , n'a jamais prétendu ap– prouver & confirmer une clauCe qui dé· nuit en même temps le féminaire & le être continué ~ {; aille croi./ftlnt de plus en plus ~ (; que quelques-uns ~ fous prétexte du nom de féminaire ~ dont nous nous fom– mes fervis en inftituant ladite communauté ~ ne puijfent croire qu'ils ne font ohLigés qu'à la .feule inftruélion des ordinans ~ & ne 'Viennent à Je diJPenfer dans la fuite des temps des autres devoirs ~ auxquels nous avons entendu !cs obliger -' au préjudice de nos intentions & de ['utilité de notre dio– ceJè j nou.)~ déclarons par ces préjèntes ~ qu'en fondant 6' inflituant ledit fëminaire ~ notre intention a été véritablement de fon– der El inflituer une communauté de prê– tres 6,' ccc!éJiaftiques ~ qui outre l'inftruc– tian & la préparation de ceux qui doi– 'Vent recevoir les ordres ou la tonfore ~ doivent encore s'employer à former ceux qui auront refu les ordres ~ &c. Comme auffi notre intention a été que lefdits.prêtres de ladite communauté puijfent être em– ployés pour le fervice de.r paroiJfes -' ajJif– tance des curés -' pour faire des mijJions -' fi autres œuvres où ils feront jugés pro- pres & utiles -' fans préjùdice toutefois de l'inftruërion des ordinans (; des autres eccléfiaftiques ou prêtres qui viendront cu qui feront envoyés p(lur être inftruits parmi eux . Voici la feconde clauCe : Et même au défaut des fufdits emplois , nous entendons que ladite communauté fubfifte toujours ~ & que le/dits prêtres continuent de vivre enfemhle fous l' obfervance des ré– tlemens par nous donnés ~ fe perfeélionnant eux-mé'mes par la pratique d'une vie com– mune ~ qui eft fi fort recommandée aux clercs ~ ils [oient mieux en état d'être em– ployés quand il faudra pour la fanélifica– tian des autres -' (; s'acquitter mieux ties emplois que nous ou nos fucce./feurs juge– Tont à propos de leur donner : à laquelle communauté appartiendront toujours tant ladite penfiof1, ajJignée for les fruits fi re– -venus de notre archevêché ~ que les mai– flns.) bâtimens.) place de jardins ~ comme auffi les bénéfices par nous unis pour [on ~ntretitn fi Jùbfiflance.) & les autres biens li avantages que nous fommes en volonté de lui procurer -' (; que nous lui pouvons avoir déja procuré, ou qui lui feront pro– curés d'ailleurs. Bien -loin que Sa Ma– jefté ait prétendu confirmer cette der– niere claufe qui Cépare b comtnunauté du féminaire ~ lui donnant fans aucun emploi tous les biens dudit féminaire ; il n'y a qu 3 à rapporter les termes précis des lettres patentes de 1678.. on n'y e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (02)

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