Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 2 : Des ministres de l'Eglise

19f1 Des Sémmaires. 1941' les fupplians en corps de communauté & t~e cho~e ell 1e ceux qui ont été pour réminaire général ~ les conferver dans le amfi dIre entes fur des communautés droit qu'ils ont toujours eu d'agréger les déja établies en France par des lettres fujets de leur corps ~ ou de les en expul- patentes ~ parce que les évêques qui fer, aulli-bien que les maintenir dans la leur ont donné leurs féminaires f~ poffeffion & jouilfance des biens ~ droits font accommodés avec leurs régle~ens & privileges qui leur ont été accordés. de communauté. Or le féminaire d'Aix Autre requête du fleur archevêque d'Aix, feroit monflrueux , fi après avoir été fervant de réponfe à la feconde des prê- établi fuivant les conciles & les ordon.. ttes du féminaire d'Aix; contenant que nances abfolument dépendant de fon ar– les moyens dont ces prêtres fe fervent, chevêque, il pouvoit enfuite perdre fa quoiqu'étendus, font tout-à-fait contrai- dépendance, & fecouer le joug de l'o– res aux pieces produites, & qu'ils ne dé- béilfance qu'il lui doit par le propre ti– truifent point ce qui a été avancé par le tre de fon établilfement; en effet où (e– fuppliant; c'eft ce qui fait que fa réponfe rait cette dépendance, fi les fujets s'in– fera auffi fuccinéle que folide. Le premier troduifoient & s'expulfoient de ce fémi– fondement fur lequel eH: appuyé la pré- naire fans la participation & le con(en;. tendon du fieur archevêque ~ confine à tement formel de fon fupérieur. Voilà dire, que le fieur cardinal Grimaldy n'a- la démonH:ration convaincante que les voit jamais eu delfein d'établir & de fon- prêtres de ce féminaire ont voulu affoi– der qu'un féminaire , & qu'il n'a effeéli- blir, par un fait jetté fans preuves, vernent fondé en 16,6. qu'un féminaire. qui eH qu'ils étoient communauté avant Auparavant cet établiffement du 7. oélo- d'être féminaire ; fait qui etl encore un bre 16,6. il n'y avait à Aix aucun fémi- coup faux, foit par le défaut de let– naire, il n'y avoit pas même de commu- tres patentes, foit par le défaut de ré– nauté établie de prêtres féculiers; ce fait glemens, puifqu'ils avouent eux-mêmes etl très-certain. Cependant ces prêtres n'en avoir point d'autres que les Hatuts voulant peut-être abufer des termes de de 1664. donnés pour le féminaire ~ foit r aéle de 165'6. qui difent, que Je trouvant enfin par r énonciation de la déclaration à Aix troÏs prêtres qui travailloient avec de 1677. où le fieur cardinal Grimaldy '{ete au Jervice du dioceJe ~ fi à l'inftruc1ion dit, qu'en fondant un féminaire, fan de ceux qui Je difpofaient aux faints ordres ~ intention a été de fonder une commu-" le fieur cardinal avoit envie de les employer nauté de prêtres : d'où il s'enfuit que utilement ~ fi de s'en fervir pour faire un ce féminaire ainG établi, doit confer- féminaire ~ infinuant adroitement à S. M. ver tous les caraéleres de dépendance qu'ils étaient établis en communauté avant qui conviennent à tous les féminaires la fondation du féminaire. Mais ce fait fe du royaume fondés par les évêques ou' détruit par l'impoffibilité où ils font de archevêques, fans qu'aucunes claufes rapporter des lettres patentes d'établiffe- poflérieures, aéles , déclarations des ment de communauté, & même par leur lnêmes archevêques ou évêques, aient prétendue déclaration du fieur cardinal pu y déroger. Le fecond fondement dont Grimaldy ~ du 19. février 1677. qui dit le fuppliant s'efl: fervi pour appuyer fa en termes précis : Que fan intention a hé prétention, a été de dire que la pré– en fondant un féminaire de fonder une com- tendue déclaration du fieur cardinal Gri– munauté. Or s'ils étaient communauté maldy, du 19. février 1677. n'avoit point avant 16,6. le fieur cardinal n'avoit donc été confirmée par aucunes lettres paten– pas deiTein d'établir en même temps une tes de Sa MajeHé dans la claufe effen... communauté 8e un féminaire. Ce fait tielle de communauté féparée de fémi .. n'a été faulfement allégué que pour af- naire; ce fait eH: encore elfentiellement foiblir ~ s'il pouvait, le raifonnement véritable; pour le juHifier , il n'y a qu'à invincible que le fuppliant a fait pour rapporter mot à mot les deux claufes faire connoÎtre démonihativement la juf- qui font contenues dans la déclaration tice de fa demande, en difant : fi c'dl: de 1677. & ce qui eH énoncé dans les un féminaire que le fieur cardinal a éta- lettres patentes de 1678. Voici la pre– bli en 16,6. ce (éminaire ne peut être miere claufe : Voyant d'ailleurs qu'il a différent de touS les féminaires qui ont plu à Dieu de donner bl-zldiéfion à lIOS été primordialement établis tels. Au- deJfeins ~ fic. Pour faire que le bier/. puij{i G g gg g g ij e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (02)

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