Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 2 : Des ministres de l'Eglise

19 37 Des Séminaires. 193 3 maniere , reront regardés comme n'en donner quelque couleur, il faudrait mon– étant plus. Quoique les ilatuts foient pof- trer dans les aétes que l'on attaque des . rérieurs, & au bref d'Alexandre VII. du cla~fes & des diCpofitions contraires au 22. juin 1658. & aux .lettres patentes de droit commun, aux regles de l'éo-liCe & Sa MajeHé du tnois de juin 16,9. on peut à l'ufage des féminaires génér~ux ' & dire néanmoins qu'ils ont été approuvés même des féminaires diocéCains érigé~ en par ces deux autorités, lefquelles confir- communautés. Ce n'eH pas le montrer l)1ent l'aéte de la fondation, où le fieur que de dire qu'on n'a\lroit jamais vu d~ cardinal Grimaldy donne au fupérieur de plus monfhueu[e difformité, que celle la communauté & féminaire, le pouvoir ~'un corps fournis en tout & pour tou.. de le régir & gouverner conformément, Jours à fon chef, qui Ce formeroit ce– dit-il, aux réglemens & Hatuts que nous pendant de fujets fans la participation du donnerons; mais outre cette autorifation même chef? .Un peu plus de défintéreffe– qui les a précédée; ils ont encore été ex- ment & moins de prévention diffiperoient preffément approuvés & confirmés par aiCément cette monihueufe difformité pu– les lettre, patentes du mois de juillet rement imaginée. Eil-ce un corps monf- 1678. après avoir été lus & examinés trueux que celui de plufieurs chapitres> dans le confeil de S. M. qui ne trouva & même d'églifes cathédrales, qui nom– rien que de très-légitime : il n' dl: donc ment à des canonicats fans la participa– pas de droit plus formellement acquis, ni tion de leurs évêques? Sont-ce des corps plus authentiquement appuyé, qu'eH: ce- monfhueux que celui de faint Sulpice, lui des fuppiians, pour l'agrégation des celui de faint t~icolas-du-Chardonnet, fujets de leur communauté. Comme on & d'autres Cel11blables, qui reconnoiffant ne peud' attaquer par la foiblefiè de r âge le heur archevêque de Paris, pour leur du fieur cardinal Grimaldy, qui l'accorda chef, s'afiàdent néanmoins des fujets , vingt-un an avant fa mort, on a recours fans qu'il V concoure en aucune maniere? à une autre foiblelfe aufii injurieu[e à la Cependan't les archevêques de Pari~ & mémoire de ce grand Cardinal, qu'elle eH:. les autres évêques qui ont de femblables oppofée à la vérité. On oppoCe aux fup- communautés dans leurs dioceCes, ne les pli ans qu'ils avoient eux-m~mes dreff~ la inquietent pas dans la poffeffion de ce permiffion d'agréger & d'expulfer dans le droit fi ju1le & fi naturel: on ne peut cinquieme article des Hatuts, & qu'ils l'ôter de l'un, Cans en priver en même avoient îurpris le fieur cardinal Grimaldy, temps les autres, & fans en troubler la occupé d'ailleurs au gouvernement des paix & l'union, fans les renverCer tous affaiJ:~s importantes de fon diocefe, abll- abfoillment. A chaque changement d'évê– fant de la confiance dudit fieur Cardinal. que on feroit expofé à voir un change– Ce n'eil pas là connoÎtre parfaitement le ment perpétuel, & un bouleverfement fieur cardinal Grimaldy , comme le fieur entier de toutes les communautés, s'il archevêque d'Aix dit qu'il le connoÎt; avoit le pouvoir d'y produire, & d'en c'eH en donner une idée direétement op- renvoyer les Cujets : ce reroit alors véri– pofée à fon véritable caraétere. Jamais tablel11ent des corps d'une monilrueufe prélat ne fut mieux difcerner ceux à qui difformité, & d'une forme inouie jufques il donna fa confiance, & avec ce difcer- ici. Les lettres patentes de S. M. devien– nement perConne ne fe livra moins à qui droient inutiles, & ne pourroient jamais que ce foit; & ne s'affranchit plus de fixer un établilfement, ni donner aucune cette efpece de fervitude pour fe donner affurai1ce à des prêtres, qui en quittant tout entier à fon devoir. Jamais homme tout, ont eCpéré trouver de la Ibbilité ne conduifit plus par lui-même fes vues fous une Jutorité inviolable. On voit af– & [es defièins, & ceux qu'il y employoit fez la foibleiTe de ce que l'on ajoute pour en étoient les fimples coopérateurs, & le fieur archevêque d'Aix, qu'un rémi.. non pas les auteurs, ni les premiers mo- naire qui ne reconnoÎt point d'autre fu– biles: c'dl dans ces termes qu'en parle- périeur que Con archeveque, feroit ce.. ront, Celon la vérité, tous ceux qui l'ont pendant compofé de fujets que l'archevê– connu parfaitement. De tels reproches que n'auroit point admis, qu'il ne pour– font donc avancés avec auffi peu de fon- roit exclure; qu'il ne peut être un vérita– dement, qu'ils font inutiles à la préten- hIe Céminaire , qu'il ne Coit dépendant de tion dufieur archevêque d'Aix: pour y l'archevêque J & qu'il ne peut être abfo-· Tome II. G g g g g g e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (02)

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