Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 2 : Des ministres de l'Eglise

1917- Des SlmÎnaires. J91~' précifion qu'il leur (era poflible , en éta- naire ne pourra ores & l'avenir pour for– bliffant en même temps leur droit par de mer autre communauté que celle pour nouvelles preuves tirées des titres mêmes laquelle il eil établi,ni faire aucune union de leur fondation. C'eil une vérité fi con[- ni fociété avec aucun autre corps ni com· tante, que les fupplians forment une com- munauté, fait féculiere ou réguliere dans ll1UDJuté,ou'on peut dire qu'elle a pris ledit diocefe ou ailleurs. Cette défenfe [on fonden~ent avant la fondation du fé- eil réitérée dans les mêmes termes par Ininaire par le fieur cardinal Grimaldy,& le fecond article des il:atuts de 1664, & qu'il n'a fait que r appuyer de fon autori- prouve en tnême temps que s'il ne leur té , de fan approbation, & la faire con- eil pas permis de s'unir avec aucune au– firmer par les lettres patentes de S. M. tre communauté, ils en formoient une pour la rendre Hable & permanente. L'ac- véritable. Les lettres patentes que Sa. te d'établiffement du féminaire en 1656. Majeilé accorda en 16)9' pour la con– porte que quelques particuliers du cha- firmation de cet établi!Iement nom– pitre avoient exprelfément acheté une Inent exprelfément plufieurs fois les nlaifon , délils laquelle le fieur cardinal [upérieur, économe, & communauté Gril1lJldy trouva à fan entrée dans l'ar.. des fupplians ; & ils ne peuvent com– chevêché d'Aix un certain nombre de prendre comment après avoir rapporté pieux eccléfi:l1tiques vivant en commun, ces endroits en termes formels dans le & faifant les fonétions & les exercices commencement de cette nouvelle re– qui ont accoutumé d'être faits dans les quête ~ on peut avancer dans la fuite [éminaires, & que pour appuyer une œu- qu'il n'eil: pas dit un feul mot de com– vre fi importante au bien de l'églife , & munauté dans les fufdits aétes. Le fieur confirmer ce qui avoit été fait par le cardinal Grimaldy marque encore plus chapitre, il rélolut d'y établir un fémi- précifément & plus fréquemment cette naire ; & dans la fuite de cet aéte de la communauté dans la déclaration qu'il fondation, il donne pouvoir au direéteur donna le 19, avril 1677' des intentions qu'il nomme, de vivre en communauté pour lefquelles il l'avoit fondée ; on avec lefdits eccléftafliques qui font déjà n'en rapportera pas les termes ~ parce atfemblés en ladite maifon, & les autres qu'il faudroit la copier toute entiere ~ qui y viendront à l'avenir. Dans les mé- étant uniquement faite pour déclarer Inoires du Clergé on trouve un plaidoyer qu'en inilituant le féminaire, fon in... pour le direéteur du féminaire des fup- tention avoit été d'inHituer en même plians, qui marque de même que pendant temps une communauté de prêtres ~ la vacance du fiege ~ & avant que le fieur d'ecc1éfiaHiques, qui au défaut de dl– cardinal Grimaldy fût archevêque d'Aix ~ v.ers emplois auxquels il les engage ~ il s'y étoit etabli des prêtres qui vivoient foit pour le féminaire, foit pour les au– en commun; que le fieur cardinal Gri- tres fonétions de leur miniflere ;, s'il ne maldy jugea qu'il ne pouvoit mieux faire plaifoit pas aux archevêques fes fuc– oue de bâtir fur ces fondemens. C' dl cefieurs de fe fervir d'eux , continuaf– pourquoi par l'aae du 7. oétobre 16)6. fent à vivre dans les exercices d'une il fit de cette communauté le féminaire vie commune, fous l'obfervance des de fon dioce[e, pour être à perpétuité réglemens par lui donnés. Sa MajeHé fous la jurifdiétion des archevêques. La leur attribue plus de dix fois cette qua– communauté de S. Nicolas-du-Chardon- lité dans fes lettres patentes de 1678. net eut un pareil commencement, com- qui outre les premiers aaes de la fon– ine on le voit dans le même volume du dation & dotation, & les lettres paten– Clergé. Elle fut d'abord établie par le tes de 16)9' qu'elles rappellent & con– heur Frogeï, curé de cette paroiffe pour firment de nouveau ~ approuve & au– quelques prêtres qui devoient l'aider dans torife de même les flattlts de 1664' & les fonétions de leur miniflere, & depuis cette déclaration du fieur cardinal Gri– érigée en féminaire général de la même maldy de 1677' Ces lettres patentes maniere que celle des fupplians. L'aéte furent vérifiées & enrégiihées au plr– d'augmentation de dotation de la com- lement de Provence, & à la cour des lTIunauté & féminlÏre des fupplians du 20. comptes, avec toutes les formalités re– février 16rS. marque auai que c'eil à cet- quifes & ordinaires. Trouve-t-on aucune te c{)udition expreffe que ledit fémi~ toml11una~té plus conftammeut étabUe J e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (02)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=