Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 2 : Des ministres de l'Eglise

1909 Des Séminaires. 19 1 a lives, fubreptices & obreptices ,dont archevêques d'Aix. C'efl un droit acquis le tout deme!lrera nul E}c ~om~e ~on aye- à tous les, évêques. fur leurs féminaires. nu. La requete des pretres fecuhers eta- Les fuppltans ne 1 ont jamais conteHé . b}is,en corps de communa~té dan~ la ville ils le reconnoiffent dans toute fOll ére'l1~ cl Arx:, par le feu fieur cardtnal Gnmaldy, due. Par le cinquieme article il veut contenant, que perfonne n'ignore que le que r on ne puiffe alfocier à la 'commu– fi~~r, cardi~aI Grim~ldy ~ût do~é d'~ne na~té aucun fujet qu'à la pluralité des ple~e finqult~~e & tres-foltde, d upe el~- vo;x de ce~x qui fe~oient ~grégés, & vatlon d efpnt peu commune, d un ge- qu on ne put au!Ii faIre fortIr aucun de nie propre pour le gouvernement & pour ceux qui compofent la communauté quI à. la conduite des affaires, d·une pénétra- la pluralité des mêmes fuffrages. C'efi: tion extrême, & d·une prudence con- un droit auŒ. naturel & t:oalement ac– fommée. Sa MajeHé le nomma en 1648. quis à toutes les commun~autés; elles à t>archevêché d·Aix. Il remplit digne- Ile pourroient pas fubfiHer en paix, fi ment cette place durant trente-fept an- quelqu'autre avoit le pouvoir d·y intro– nées, jufqu'ellI68;. qu~l termina àfâge duire des gens qui pourroient être d·une de quatre - vingt.- dix ans l!ne, vie trop humeu,r incompatible; & par le {eptie– c~l!rte ?ou: le. bIen de fon eglt[e. E~ ar- me art,lc}e de c~~ fiatuts, il efl: dit que rIvant a AIX Il trouva quelques pretres le fupeneur & 1 econome de la mai{on vertueux & zélés, qui fous rautorité & feroient élus ou confirmés de trois ans à la [ollicitation des grands vicaires, le en trois ans du nombre des agrégés, & fiege vacant, s'étoient unis pour faire que r on feroit approuver leur éleétion des conférences aux eccléuafl:iques, & des ou confirmation aux fieurs archevêques; infl:ruétions aux peuples en forme de mif- de telle forte que fi un fupérieur ou éco– fion. Ce prélat n'eut garde ni de diffiper, nome ne leur agn~e pas, ils peuvent faire ni de fixer ce nouv~l établiffement au!Ii- recommencer r éleétion pour en faire éta– tôt après fon arrivée; il faifoit toutes blir dJautres en leurs places. Peut-on exi... chofes avec plus de maturité & de cir- ger d·une communauté une plus grande confpeél:ion. Il en examina foigneufement dépendance dJun fupérieur? Le fieur car– rutilité, chargea cependant ces prêtres dinal Grimaldy voyant la bénédiétion de finfl:ruétion & de la conduite des or- que Dieu répandoit fur les travaux des dinans, & après en avoir reconnu le fruit prêtres qu·il avoit ainfi pris foin d·affem~ durant huit années, il fonda la commu- bler, dont les uns étoient occupés à for– nauté des fllpplians par att:e du 7. oéto- mer les ordinans & lei autres eccléfiafti– bre 16,6. au deur des conciles, & c~n- ques da~s la fc:ence, d~ l~ mora!s" de formément aux ordonnances des ROIs, la doéhme & de la dlfClpltne de 1 egltfe, pour donner à l'égliCe de faints minifhes, & les autres à infhuire les fideles dans des prêtres capables de sJacquitter digne- les paroiifes de la ville, ou dans les ll1ent de leurs fondions ,& pour y éle- miŒons à la campagne, ,appréhend~ ,:er J~s ecc1éIia!l:iques, les ~nfhllire de que quelques - uns ,à r,l':~ntr, fou,s p~~- 1 efpnt de leur etat, & lc:,s former d~ns te~te du yom ~e [em111aI~e l. ~on~ Il s c– la piété de l~ur vocation. Cette fondatlo.n tOIt fervi en faI{ant cette mi: ItutIOn ~ ne fut confirmee par les lettres patentes de cr~,ffent qU,e l_a CO?1mU?;tut.e ~e p,retres Sa 1\:1ajefl:é en 16 )9. & par un bref du qu Il y avolt t?rmee" n etOIt et~bhe, que Pape Alexandre VI!. qui approuva en- pour la [eu le mihucbon de ceux 9 UI , af– core tout ce que l~ fieur cardinal Gri- pi raient aux ordres; & qu'il étolt ~lbre maldy avo~t prél11édit~ de fai~e à ce fuje,t aux fie,urs arehevêqlle~ de la )def~It~~r dans la [lt1te. Ce prebt ne Jugea pas l qua~ld Il leur fe~lb~erolt b,on., 1 OUl pIe... propos d'en prefcrire d'abord les ftatuts; ven!r. cet~e f~u{le mterpretatIOn de fOll il voulut en voir la pratique avant que de(l~m, 11 de~lasa en 1677' pa,r un a~e d'en ordonner robfervation; ce ne fut folemnel, regdhe au greffe de l ,1rchevc– ql!'Cn 166+ qu·il acheva ces ré~lem7ns" ché '. qu·en. é~·i&ean ,t.le féminaire, fon que par l'aae de fa fondation Il s'etolt ddfem aVaIt ete vtr~tablel11~nt de fon– ré[ervé de dreffer lui - même, Il ordonnJ der une communaute de pretres & ~c­ p~r le premier article de ces flatuts cléftafl:i~ues, qui. outre la p~éparatlOn' que le féminaire feroit fous rautoïité, des ordmans devoient ene,ore s emp~oyer la jurifdiétion & la dépendance des, fieurs à former les pr~tres, (erVIr le~. parodIes ~ . E e e e e e IJ e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (02)

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