Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 2 : Des ministres de l'Eglise

i 1 S 1 ) '& de leurs chanoIne} &dignltfs. TrT. II. CaAP. IV. 132~ leu,res loix apprend les difficul~és de l~s ~o~; a~ c~ntraire ces ilatuts fynodaux ont executer, & fouvent les exceptlons qu Il ete d.etrutts ~ar ceux de Louis Guillard faut faire à la regle -' contiennent ~eau- évêque de Chartres en 1526. & 1 f )0. qui coup plus de chofes que la regle meme; font conformes à la difpofition d)un con– c"eft pourquoi ceux qui viennent vous cile provincial , tenu à Sens en l'année demander qu)un arrêt de régiement ren- M. D.XXIV. Chartres & Paris étoient alors d~ pour un fiege , ou pour un chapitre, de cette province. Ainfi bien loin que les folt ~tclaré ~gmmun .. ave~ un fiege ou un Hatuts de Paris puiffent être tirés en regle ~hapltre VOldn ne 1 obtIennent pas tou- pour Chartres, peut-être qu'étant bien J~urs : vous voule,z ~up~rav~nt ~onn?ltre exam~nés ils,recevroienteux-mêmes quel– s Il y a quelque dl1bn~lOn a faue -' etant que dIff1culte -' puifquJils font différens de perfuadés que felon les divers lieux, les la difpofition du concile provincial de ufages peuvent être dJvers, & par co~- Sens. E~ quand il feroit vrai que les curés fequent que dans les reglemens, on dOIt affinerolent aux fynodes avec l'étole, on ()bferver cette différence avec un très- n'en pourroit pas tirer une conféquence grand difcernement. Suivant ces prin ci- néceffaire pour leur permettre la même l'es nous ne croyons pas queVOl1S ayez à chofe pendant la viftte de l'archidiacre faire aujourd)hui un réglement général dans leur églife; la forme eneil: bien dif– entre les curés & les archidiacres, ni que férente, les évêques font affis & couverts vous deviez prononcer fi tous les curés aux fynodes, & même anciennement les de ce reffort porteront l'étole pendant curés y prenoient leurs avis pour faire les la vifite des archidiacres ; mais feule- réglemens de leur diocefe. Mais lorfque ment que vous ayez. à prononcer fur ce l'archidiacre fait fa vifite, le curé efl: dé– qui doit être ohfervé dans réglife de bout & découvert, l'archidiacre eft affis Chartres. Vous avez jugé qu'à Roye les & couvert: aux fynodes les curés tien– curés porteroient r étole; cet arrêt doit nent comme un rang de confeillers; à la ~tre exécuté à Roye; mais fi les curés vifite de l'archidiacre, ce font des infé– demandent qu'il foit exécuté à Chartres) rieurs qui rendent compte de leur admi– il eft bon d'examiner fur quoi ils fondent niftration à 'leurfupérieur. Les arrêts que leur prétention. l'on vous a cités de part & d~autre, font Ils font fondés) dirent-ils, en droit autant de témoignages que vous avez tou– commun: on leur répond) qu'il n'y a jours jugé ces queftions par la poiTeŒon. point de droit commun en cette matie- L'arrêt de Lyon dont on vous a parlé eil re. Les capitulaires & les canons de plu- précis, il a été rendu fur les conclufions :lieurs conciles qu'ils ont rapportés font de feu monfteur l'avocat géntral Talon: entiérement contr~eux, en ce qu'ils dé- fon plaidoyer eft rapporté dans cet arrêt; cident, que tous les prêtres indifférem- nous voyons que ce grand homme ft lnent doivent porter r étole. Or les cur~s éd.airé fur, tout~s les maxirr~es g~nérales ne demeurent pas d'accord que leurs Vl- qUI font neceiTatres pourrnamtel11r la re– caires la puiffent porter devant eux, & gie & la difpofition, fou tient en cette oc– quand on les prelfe là-deff~s, ils difent c~fion quel'ufage &: la poffeffion de-voient que l'ufage ne le veut pas; 1 ufage a donc regler ces contdlattons .. dérogé à ce droit, & par conféquent il Les curés ne font VOIr aucune preuve faut s'en remettre à rufage, qui veut auf- ni aucun veHige de leur poffeffi?n; J.u ft que les curés ne portent point d'étole contraire, le procès verbal de vIfite f~lt devant l'archidiacre : car s'ils préren- par l'archidiacre en 1658. dans l'ég1rfe dent fe fervir du Hatut fynodal de d)Orgeval, figné du curé, dit expreffé– Mille d'Illiers, évêque de Chartres, on ment quJil quitta fon étole en ~réfence leur répond que ce flatut a été chane:é. de l'archidiacre, & il refufe mamtenant Quant à ceux de Charles Guillard ~n de la quitter. Celui qui étoit alors curé de r année 1 f 59. qui efi la feule piece qui eH Chambourcy a fait la même chofe , il en ~n leur faveur, nous ne croyons pas que a figné le ~rocès ver~al ,~ l~ cur~ p,ré– ces ilatuts, en la forme qu'ils font rap- tend Ce defen~re a';lJ?urd hUI maIgre la portés, puilfent être. d'aucune confid~- P?{feffion de ~,archldlacre, & les ,pro– r.ation. Ils ne font pomtdans les archl- ces verbaux qu Il en rappo,rte, ftgne~ ,d~ "es de Chartres, la copie qu)on rapporte la main de ces deux cu:e~. A la verIte eH: très-informe & ne peut faire aucune ,ette po!fç.ffion de l'arch1dIacre fut trou- . Tome Il.' Z '1. 'L '1. 'L e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (02)

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