Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 2 : Des ministres de l'Eglise

1.479 des Chapittes 'des églifes catlzédrales & des Iglifes collégiales ~ 14So démonftratifs inférés par forme de préface dire de lui-même. Les diocefes ont été aux décrets de la réformation aux feffions .puis après diihibués en paroiffes) où du v,ingt-trois & yjngt-quat;e) où ~ett: ma- cO,mmencement & depl1i~ par ~ne ~on,gue tlere fut encore retouchee; pU1fqu entre fulte de ftecles) les fonéhons n en etolent autres ces mots fe rencontrent en la [ef- .pas même pour la plûpart fixées & perpé– fion vingt-trois, C/Lm djvino jure prlfcept~m t,u,elles, mais, exercée~ par délé~ation de fit) &'c. maÏs c'eH que ~ur la fin d~ c?ncIle 1eveque ) qUI, en~?yolt fur ,les lteux ceux l'occafion ql!i ~voit falt 4efirer) etoIt paf- de/on, Clerg: qu Il trûln'O]~ propr~s, & fée les interets changes, & la chaleur qu Il revoquolt aufli comme]1 vouiolt , en des 'efprits appaifée. Au retle) à bien con- y fubHituant d'autres de pareille ou deplus· fidéi ~~r ce qui fut ordonné, la forme dont grande capacite pour un miniilere, où il ne il ~ ~té ufé pour expliquer cette queilion, faut chercher Que le falut du prochain, & eH tr2s-doéte & fort prudente, contenant lequel ne confine qu'à faire ce que Dieu 1111 f2!?e tempéramment de paroles capa- commande, & qu'il a ordonné être fait bles d'exprimer la vérité de la doBrine) & annoncé en fon no 111 , & où par confé– & de concilier les différentes opinions quent la confidération des perfonnes qui des doéteurs 'catholiques. Car au fond on adminHhent) doit être différente, puifque peut douter que la réfidence n'eH pas fon- la dodrine n'eil: qu'une & toujours fem– dée en cc premier droit divin, qui com- blable à elle-même, & les facremens fi prend les Jrtides de foi, & qui efi clai- également divins, que la bonté & la di– rement décidé par les textes de l'écriture, gniré du mininere n'ajoute rien à. la va– ou p1:- la tradition apoftolique, ni par les leur de leur efTence. Par cette même con– conféquences nécelTaires qui en font dé- ftdération l'on affignoit communément les rivées.- Le facrement de l'ordre eft d'inC- cures de la campagne aux monaHeres les. titution divine en la loi nouvelle; mais p!us proches d'icelles, pour les de1Tervir, les fonftions en ont été féparées & diftin- & en retirer paf même moyen le fruit & le guées par r églife, & diverfement appli- fond de la rétribution qui leur étoit affec– quées aux lieux & aux perfonnes. Un évê- tée, j\ inft donc tout s'dl: conduit ëx: ad– que & un prêtre peuvent agir par-tout, & minifiré en l'ég1ife par miffion & déléga– produire les effets de leur miffion & de tion, & il ne fe peut faire autrement, un leur caraétere, avec autant d'étendue que évêque ou un curé d'une grande paroiffe, toute la terre où ils font envoyés de Dien, ne pouvant connoÎtre par lui-même inté– pour annoncer fa parole, & adminiiher rieurement tous fes paroiffiens, ni con· les facremens, Ce pouvoir d'ordre, non duire perfonnellementtoutes les confcien– plus que la charité qüi en fon objet , n'a ces; mais par r afiiHance de ceux qu'il co 111- point d'autre diocefe oue l'églife univer- met pour les fecourir, oui en un aéte & felle) & n'eil: point refferée, comme a dit un exercice de jurifdiétion, où les fupé– S. Grégoire de Nazianze, dans les limites rieurs ont toujours eu la puiffance & pris· étroites de la jurifdiétion de divers terri- l'autorité de concourir & de s'employer toires, dans lefquels) même du commen- par diftribution ou [ubHitution de com– cement qu'ils ont été diftingués à peu près miffions & de vicariats, bien qu'en {:'ela un· fe~on ~a police temporelle, & depuis l'ap- régiement exaét, & la fubordination & pllcat:lOn de la fonétion des évêques à cer- dépendance y foit tout-à-fait néceffaire~ taines villes & provinces, les autres ne Mais quandon veut remonter à la fource, lai~oi~n: pas de travaille~ ~onc~rremm~nt la ,c~o[e en claire, & la conCéquence in– & lndlfferemme~t pour l ,evanglle: & 1on faIlltble, que l'application des perfonnes a réglé & reHre1l1t à la rigueur ces facul- aux fondions des ordres faints étant d'inf-· tés par les conciles, que pour conferyer titution eccléfiaihque la réfidence qui en l'ordre & l'amitié entre des confreres ,& dépend, doit être auŒ cenfée du même éviter .le concours & 1a confufion en la droit. Et de fait, elle a toujours dépendu c:ondulte des an:es , p.révenant par même de l'autorité du fupédeur, qui envoyoit n;oyen tout fUJet de ]aloufie, ~ d' émuI~- & retiroit ceux qu'jl vouloit, les raifoit tlon,' ,entre c"eux q~l .font d a.llleurs pre: ~e~porels &amovibles, ou perpétuels, & p~fes.a u~ l~eme InlllI~er~, plollfie q,ul 3 tItre de bénéfices, ainfi appellé feuIe– detrutt prl.n~lpalement 1 liD1?n des efpnts ment à raifon de l'utilité temporelle, .& la c,hante:1 [ans laquelle !ls ne, font du pOJ1vant c~ fupérieur retenir les perfon,nes . tout nen, comme le S. A potre l a voulu pres de fOl J ou les employer. plus utlle-: e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (02)

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