Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 2 : Des ministres de l'Eglise

14-73" '& de leurs chanoi.nes & dlgnites. TIT. II. 14-7'" ce devoir de paître, eil: aétuel & perfon- duit les fideles de la mer du monde dans nel & non point habituel ni mercenaire. le port du ciel, qui [oit abandonné à la Ca: il ne dit pas) vous ferez paître,par merci & à la conduite d'un mercenaire? r entremife d'autrui; mais il dit, paijfe{ ~ Et qu'on ne nous parle point du choix pafce .J non plus que l'Apôtre ne dit pas, des vicaires, ils n'ont ni la miffion, ni le il faut que l'évêque ait des doéteurs pour foin, ni l'amour des curés. L'ombre 4-e Eccleli~ pet inihuire les peuples; mais il dit, ilfaut que S. Pierre guériifoit les malades. Le lait eam 1 CUI co- J /" fi' d ;r;.,(1; d' 1l: b' 1 r.' 1 . pu atur,nOl\ 1 eveque olt , oél~ur ~ opo.rtet eplJc~fum eJJ.e ,une mere . e ,ien p us IaIn que c~ ut per alium doélorem j c eH-a-due , Il faut qu Il enfet- cl une nournce etrangere. La parole d un debec fœ- ' gne lui-même, il faut qu'il connoiJJè [es pere fait bien plus d'impreffion fur l:ef- cundari s. ouaz/!es, ilfaut quefes ouailles entendent .~i prit de fes enfans. La feule préfence d'un Greg. voix.J dit l'évangile: autrement il ne mé- curé prêche, & puifqu'il eH l'époux de rite point le nom de pa11:eur, ce n'eft poùzt fan égliCe , c' dl: une efpece d'adultere d'en un pafteur, mais une image ~ une idole de recevoir un autre, felon Yexpreffion de pafteur.J felon le langage du Prophete. S. Grégoire. Pourquoi le Sauveur du mon~ Enfin l'idée de la perfeétion du paHorat de nous auroit-il donné tant d)horreur efi: fans doute en la per[onne de J. C. ce dans l'évangile du paHeur mercenaire.J paileur immortel de nos ames, dont les qui ne connaît point fes ouailles, qui les . . évêquesfont les lieutenans fur la terre. ()r il négligé comme fi elles ne lui appartenoient lflt,2..Tlm. 'r.d d r '111 & 'fid . r'\ . fi d ' . Joan. 3 0 • rell e ans lon cg ~ e ~ y re 1 era }UlqU a pOInt, 1l10n pour nous appren re qu un ~~flor & la conCommation ûes fiecles, felon [a di- tel paneur eH la cauCe de la perte & de id~lum de- vine prome{fe. Il nous conduit par ces lu- la diffipation du troupeau? rehnquens mieres, il nous fortifie par ces graces, il Hic alienus oves cuftos bis mulget in hora; JTil'gil. ~:~Y1e.m·faint nous nourrit par fan propre corps, pour Et foccus pecori.) fi lac fùbducitur agnis. Ignat. vice apprendre aux paHeurs' cette vérité qu'il Si les curés font les fucceffeurs des dif- Chri~i. \ leu!' a enfeignée, qu'ils doivent donner ciples, felon la doétrine des peres & des X~Tat T~V leurs Coins, leur fubilance, & leur propre plus grands théologiens, ils font les mi- JE(ct- Tet/uV. . 1 ri d'Il '1 ',1 d '1'1' '1' fi 1 ad Trall. VIe, pour e la ut es oual es qUl eur [ont mures es eg Iles partlcu leres, & 1 eur Match. 13. commifes. Que fi un curé ne peut s'acquit- miffion en toute divine, que l'appe1bnt ter de tous c~s ~evoi.rs fan~ une réfidence vous 4 ife , MeŒ,eurs ~ q~and ef1:-ce.q~ïl a Beda in ca ' perfonnelle, Il s enCult mamfenement, que exerce ces fon{tlOns emll1entes & dIV mes? la, Luc p. puifque tous ces devoirs Cont de droit di- Quand eH:-ce qu'il a ufé de la puilfance Fulbert.Car. vin, la réfidence l'en auai, parce que c'eil des clefs que fon évêque lui a confiées ? n~)t,ep.l,~. un Inoyen néce!Taire pour les accomplir. Quand eil-ce qu'il a inHruit fan peuple ? ~~ar~ui' Quoi, Meilleurs, un curé eH: choifi Quand eft-ce qu'il a vifité les malades ) Au;~l. u Ger– par fon évêque, il Y a une miffion per- afliHé les mourans, & faides autres fonc- [011. pan. 3. fonnelle, & croira pouvoir s) acquitter tians auxquelles il eH engagé p~1r le de- de confit. . . d d ., d' r. l' bl . d l' h Nf' evang Pe- parun YICalre e ce eVOlr In llpenla e? VOIr e lac arge? ous avons aIt com- [rus A'ure- Quel état, quelle république a jamais pulfer les regifhes de l'églife, il fe trouve lius, &e. choifi des magiilrats pour 1e tenir en re- que depuis vingt ans qu'il en curé, il a feu- pas, & faire l~urs fontti?l1s par un min.if- lement hap;,iCé.ur: enf~nt;, & fi l'on peut tere emprunte? Et ne hCons-nous pOint montrerqu Il aIt JamaIS faIt le prône, fait dans les fables qui font remplies de fi le catéchifme, ou affiné aucun malade) ma bepes allég~ries, que cet anim~l qui cau- partie fe fO~lmet à la perte de cette caufe. (Olt tant de Jal,oufi~ 3 fut ~.onne en g:ud~ Les cU,res partagent avec les évêques a ce paneur, a qUi les paetes ont donne la condUIte du peuple de l)ieu. Si r évê- cent yeux, à la charge d'être toujours que eil r époux de fan églife [elon le C '1 x aupres de lui, & de ne le perdre jamais langage de l'Apôtre) les cllré~ font les le~[~~: . fu~4 de vue ? Faut-il d~nc que ,les, rép~bliques ames de 1: ~P?UX , felon la parole de faint Lothar. c.~. temporelles ne dlfpenfent Jama1S leurs Jean; fi 1 evcque eH le chef & le principe Joan. 3, magiH:rats d'un fervice aétuel, & qu~ de la hiérarchie, s'il en: comme le Haî r églifè qui eH: un gouverne,ment tout cé- de fon ~glife, dit faint, ~régoire le grand, " ~eHe,' fou~re ces fortes de dlfpenfes? Fa~t- les cures f(j)~t les offic}ers principaux de P;n~reg. llJ Il qu un vaIffeau de peu d~ valeur ne pU1f- cette r?yaute toute cele{~e, qui on~ ét.é fe ha{arder le paffJge cl un golfe, [ans appelles en la part des fOIns; & qUI fal- l'!ndufhie d'~m pilote c.hoifi,; & qu:il n'y fant avec l'év~qu,e, dit fai.nt Jérôme, ~e S.Hier fub: aIt que le valffe:~u de falnt PIerre qUI con- que Moyre falfolt autrefOIS avec les [01- Ez:ech. Tom. II. A a a a a e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (02)

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