Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 2 : Des ministres de l'Eglise

14- il JJes Chaptttes (les tglifes C(u:;/Jrales ,5- des églifes coll/giales ~ r 4- 7l . '4 1 r '1 l cl' d l~ 1 • 1 J ft· . l' l' •• 1. J' L. gen~r~ g'a ? ........ ar 1 et It ans ecnture, que, ors UlOI,en,. q~,e I.es LOIX cI~I~e,r ~nt uonne liter, cod.dœ qu'Aaron & [es enfans furent con[acres au tant ete pnv~leges aux, ec~téJiafllques " fi- crif. & der... miniil:ere du tabernacle il leur fut com- non qu'ils j"unt attaches znceffamment aux Ut o~nibu, d 'd' 'r..d . &~ D' r1. fi a.' j" , dl':n. ?Q >"ldereh6Hs man e y rell er nuIt r Jour.: Le ac no",e onCf,zons acrees e eur nUnlJ"ere . ue SI D ' ' '" , ,a c. Il' " 1 h d 1 h'i} , e10mll1po.. manebltls III tabernaCll!o o6Jt:r1'ante.r CllJ"O- la Olt meme clerc er ans es 1 01- temis minif. lt!vit, 8. dias Domini ne moriamini. Et un pere de res profanes des exemples du devoir de teriis inh~. s. Ambr. r égli[e expli~uantces paroles ~,u pr<:>phêt~, la ,réfid~nce : Ne lifons" nous pas dans le n:ant. ' Lrech. 34-fle!i& dederwu Lumen in CUftOdll,1 fUIs" dIt TIte-LIve, que le pretre de Neptune L' , d " r:. d' l' bl . 1 IVIUS 1 f que les pafl:~u,rs des am,es ront ces lVl11eS Hlt _ec are coupa e p0!lr avol~' ma~qu,e 1. dec. • ~ étoiles que DIeu a place dans le firmament d afhfter une fOIS au [acnfice qUI [e fal[olt de l'égl{fe , pour eclairer les peuples par à cette fauffe divintté ? IL n'étoit pas Li- la lumiere de leur doéhine , & pour leur cite, dit Aûlugel1e, au prêtre de Jupiter l lib. 3. c. t: faire produire par leurs influences [alutli- de cow;her ko,.,f de Rome une feule nuit. ' res, les fruits d'une parfaite [ainteté. Q,œ/que!i-uns.'J dit Seneque, réjident im- ,~uofdal11 y a-t-il encore un reproche plus hon- muabieme:zt en un Lieu par La dUI'l:té de l'e- ~:x1l1a'f.llUo[. 1 cl • l 'f' t ,,~. L am acer- teux, & une menace p us re OUt.lD.e que Xl" qUI es y arrete, v' es autres par Les dotia uno celle que Dieu faft dans le PrO?hetê à jor.éiioTls nùe..O'âires du facerdoce qui les y 10co t~Dc;nt. ces paHeurs mercenaires qui ne cher- retient. C'eH: peur cela que les juri[con- Senee, de h 1 ' '" & ' r. 1 cl' 'l' . 1 d ,/1. tranq, ann cent que curs pr~pres Interets qu~ lutes o~~ . eCl~le , que Le Jacer cCt: ~J", une 1. pra'c, 13: abandonnent le [010 du troupeau qUI excufc LegItime d.e toutes les charges clvzles, D, de I:XCU[. V ' n. • leur eil commis? Malheur à ces pc:fleurs ~ que ceux qui y Jont éùvés J ne jO/it pas tenus & vacat.' :e panon- d' '1 'fi ' \ fi ' d " !' mun bus qui pa[- It-l" qUI ne ongent qu a e nournr eux- e comfLJroure en jugement, non p us que-de 1.'1 d 1 ~unt [emet- m8mes. N'efi-ce point le devoir d'un paf- rendre fentence a/oitra!e d.. ms les affaires jusvo~ando~ Ip[OS, 11,onne leur jide!e de nourrir & de paùre jôn trou- dont iLs avoient connu aupara"t 1 cnt : Quod L. 3 1 , §, fa. ~~;f~~sa Pp:~=peau ? 6' cependant vous mangier de fa non tantùm" dit le Juri[confulte , honOI~i dcerdotbi~.~. h ' ~. . d r; l ' . r; Je 1 f:. . fl ' D' . dIe ar Hm cuntur ? lac c Clr , V' vous vous couvrzer e Ja aine ~ perJonarum.) ea V- ma]c,I a.tl el zn l1.~ge- Blanditur ., come~ebatis fans prendre aucun .(ain de ft conduite & de tur ~ cujus i.rcris vacarc jàcerdotcm 0E0rlet. cathedra f ~ ~anl~ ~P&e-,(on entretien. C efl ce qui a caufé, dit Dieu, Que fi les payens 411êmes ont reconnu ~pedcula eft; ne am 1111, 1 d:rr. ' d J:. ',/1. l' · l' . 8 1 1 rr. 'd 1 'fid lU e fupee" q uod cra[- La IJJtpatLOn e mon troupeau" V' c eJ" pour 00 IgatlOn ,(: a nccemte e a re l en- imend ' ., lI" d ens fun~ era~ ,cela que je vous en demanderal comIte" que ce, comment et -ce que es pretres li fonac tibi oecldebaus ,je vous ('en ôterai la conduite, & le reil:e Dieu vivant, oui [ont inHruits des véri- epi!copi no- ~:~e~e~~ de ces paroles terribles que les paileurs tés évangéliqu~s, croiront [e pouvoir m~n , Ddo n d d , , 'Il d' d' i' ] h' 1 utlque 0- non pa[ce- es ames evrOlent avoIr contmue e- Ifpenfer un t eVOlr que es t eo 0- minium, Ced batis, &c. ment dans l'e[prit. Mais y a-t-il un point gîens eHiment être de droit divin? D'au- oHllium, S. de di[cipline que les conciles ayent plus tant, dirent-ils, que 'la charge des ames BerIfi'17.·dr:, [ouvent répété, & plus fortement incul- n~a point été inHiruée comme une digni- con 1 r, qué que ce devoir inài[pen[able de la ré· té, un honneur, oU une prééminence ·Can. f. Cano 3, ,Cano 6. fidence ? Les canons qu'on nomme des temporelle; Inais comme une charge Apôtres, veulent qu'un curé, qui ahan- d'emploi, de foin, de travail, de folli– donne fa paroiffi , quand ce Jàoit pour al- citude, que [aint Paul appelle œuvre, ler faire les func1ions en une autre, qu'i!foit & le paHeur ouvrier, operarius, Or cetra- interdit &~ réduit à la communion des laï- vai!" dit faint Thomas;, fuppofë la pré- QUa!ft, 18 f: Cone. Mel- ques. Le concile d'Antioche ordonne la fonce, laquelle ne peut être Jàns une réfi- arr. f, S. B~~ ~:~:e ann. m~me pei~e. 9 n [ait que le ~on~ile de d~nce aCluelle" & l?ar ,c<;>nféquent ce~te {ilius. Capitu1.1. 5. C~alcedolne a)oute:J qZl~ les ordl~atLOns !e,- refidence, eH:, ~e dron dl~ln ~)ar ,le fonQe- c. 108, rotent nulles" Ji ceux qUI Les reçolvent.) n e- ment & 1 onglne de [on 111fhtutlOn. ~~esb'yre~i toient appliqués au mJme ~cmF.s au Jèrvice Davanta~e" la miŒon de l'épifcopat, qUllll [!tuhs dT" l'" . /' .h d' r" 'f' b , l' " 1 & 1 con[ecran- ~ queLque eg_lje }Jartlcu ure ~ aJ"n Y Jcr- qu: ren erme en [01 toute autonte "a tur [ceun- Vlr aétuel!ement toute leur vie. Que Les CU- puifiànce [piriruelle [ur les ames, eH en dùm cano- rés;, dit un de nos conciles de France, ces paroles, parce oves nuas. Car ce que nes, ante d -, n'habitent point ailLeurs qu~ dans leur pa- le Sauveur du n;onde a dit à [aint }lierre, A bror. quam or 1- ,:ff Q 1 / d' , l' 'Il' d' 1 l ' d D \ S. m nentur, pro- T Olp es, lie es ~ures" It un ,capltu aIre, 1 a It, fe on e fenttment es l eres, ~ in paJ1:, s. miŒonem quz.fànt confacrc.s dans leurs tlCres fe/oll les tous les apôtres, à tous les évêques, a Aug, dçpaC. ll:a~ili,t.l~is canons" n'y .foient poillt ordonnés aupara- tous les paHeurs des ames -' (!ui tiennent [Oubus, &e: lOCI IlllUS d'" " ~' ç r. 1 ' ~ D" 1 l' ! & (aciant vant que avozr promIS d y J aLre une reJ1-- eur rnl[üon de leu tmme01:ltement,' ,. dence aétue~!e & l!.ermanente. . non poii1t d'aucune puiffance, humawe" Pourquol penier-vous.J dit l'Empereur flnon pOUl' l'application du miniilere. Or ce e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (02)

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