Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 2 : Des ministres de l'Eglise

~ Ch:lpicres des églifes cathédrales & des églifes collégiales .J Ils 0 1179 Des XXVI. Arrêt dOllné aux grands jours de Troyes.J le 12. oaobre 1535. par lequel ~l a été ordonné 1u~ les faints décrets -' Quomodo dlvlnum ofll– ciGnl celebrari debeat, & quo ren1pore qui[que debet elfe in choro, forant gardés & ohfervés ; les flatzas de r églife de foint Etien– ne de Troyes qui y font contraires caJJés & révoqués.J 6· que la moi– tie' des fruits des prébendes de cette Lglife feront mis en dijZributions quotidiennes. Cet arrêt contient plufieurs autres réglemens concer– nant le fervice di vin. Cet t1rr~tefl E N tre!v1. Silvefire Cordier, prêtre, le de~x cent chanoine du tréfor en l'églife faint deu.\'leme des E ' d T Il d b ·11' arrùs mimo- tienne e royes, appe ant u al 1 rab/es ré- de Troyes ou fon lieutenant, demandeur cueillis par & requérant l'entérinement d'une re- 1!-.fi B. le quête, d'une part; & les doyen, chanoi- 1~ ~fl auffi nes & chapitre de faint Etienne dudit da.ns la pre.- Troyes , intimés & défendeurs à r enté– n;rere pame rinement de ladite requête , d~ autre part. aes ŒuvrlS C l' 1 d Il d· de Chenu ~ ,or leu pour e.. appe ant, It; que com- tit. 1. de L'or- blen que la matlere pour le regard dud. ap– d:-c eccléfiaf- pelIant [emblera petite, toutefois elle en ~ique~ cha~:J. degrandeconféquence, eftenimparvafcin– -5. tilla quli. mag,'Zwn poteft incÏtare incendium j ES>ur le fait di t, que l'égliCe S. Etienne de Troyes a été fondée par le feu comte de Champagne Henri J & par lui grandement dotée & privilégiée, & fut [on intention qu'il y eût en lad. égli[e foixante-huit cha– noines qui devoient continuelle réfidence en icelle égliCe, poury faire le divin fervi.. ce J toutes les heures canoniales: pareille– ment Ied. comte députa' & inH:itua deux clercs pour la garde du tré[or d'icelle églife, qui confifie non feulement en pré– cieux meubles, mais auai en titres &: cho– fes de grolie conféquence, auxquels clercs pour [oignelllement garder led. tréCor, il laiffa pluneurs biens, pour en jouir ju[qu' l ce qu Ils fufr.:~nt pourvus de prébende en lad. églife. Ce préfuppofé, dit ainG, que naturâ procliviores magisI!l.mus ad declinan– dum J eft avenu que h relir,ion, laquelle led. feu comte I--Ienri entendait & penfoit devoir delueurer en fon églifc J feroittour.. née en grande décadence; car au lieu d'en– tretenir l'intention dud. fondateur & de réfider continuellement par les chanoines en lad. égli[e:J de faire le divin fervice à toutes les heures canoniales, plufieurs defd. chanoines ont tant fait, qui [ont les' aucuns chanoines en la grande églife de Troyes, les autres en l'eglife S. Urbain; enCarte que bien fouvent avenant qu'il y ait à gagneren l~une des autres églifes, & qu'il n~y ait que gagner en celle dud. S. Etienne, les chanoines d'icelle églife S. Etienne, qui font pareillement chanoines en l'une defd, aUtres églifes, s'en vont en l'une d'icelles églifes dont ils font chanoi– nes) pour y gagner b di1hibution, & de– meure lad. éslife S. f tienne fans chanoi– nes aux heures c;tnoniales, à tour le moins yen demeure bien peu, & feulement ceux qui ne font chanoines d'icelle églife faint Etienne, auxquels convient porter tout le faix pour l'abfence des autres; & s'il v a à gagner en lad. églife S. Etienne, &' en l'une des autres enfemblement, viennent lefd. chanoines d'icelle égliCe S. Etienne fe préfenter feulement en chœur, & s'y tiennent quelque peu, pour dire qu'ils ont été vus, pour gagnerla di1lributionde lad. églife, puis Ce levent & s'en vont en cdle des églifes dont pareillement ils font cha– noines, pour là gagner la diilribution qu'ils favent s'y devoir faire, & eil: la forme & maniere que lefd. chanoines tiennent) & voulant garder cette liberté & forme de vi– vre.) pour faire leur pro fit feulement, ont voulu alfervir les membres de lad. ég1iCe, à ce Qu'ils fiffent tout le divin fervice d'icel– le égliCe mêmel'appellant, qui eH l'un des membres de lad. ~gliCe, lequel en chargé de la garde & tréfor d'icelle, duquel en l'an cinq cent vingt-huit, par le moye~ de pll1fieurs promeffes que lefd. chanOI– nes lui firent, trouverent façon extorquer de lui une fentence pardevant le bailli de Troyes ou fon lieutenant; ~x depuis led. ap~ pellantmieux con[eillé, voyant que le re– venu de lad. églife confiHoit par la fonda– tion en neuf ou dix mille francs de gros fruits & cinq ou fix mille de manuel. . Et néanmoins comme chacun an les denIers Inanuels ne lui revenoient qu' à qtlar:n~e ou cinquante fols, & que [a charge t'tOI; fi grande, que nulle des autres n'eH: a. icelle comparer. Davantage, que chac~m an y a plufieurs anni\'erfaires cu ladIte églife: au moyen de quoi y a grande quan– tité Je cire J Be tant plus te monte le pro· e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (02)

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