Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 2 : Des ministres de l'Eglise

\, l 1 ; ~ O' de leurs cl~anolnes & dignitls. TIT. II. 1134- tion ~ lè cas éc~ea!tt ; & un autre du grand doc7eurs interprétoient l'écriture [ainte ; cetlt confèil, du 21. marsI619.qui ordumu au/fi ce profejfion leur étoù onéreufe j ils n'étoient cal~[iomtement contre un chanoine de Nif'nes. aujJi nomméspour cet emploi quepour quelqUe.f On aflegue pour matifde cet arrêt la bulle de années j fi ce peut être une des raiJons qui /écu!ar~(ation du chapitre de N~(mes. ontporté les Papes à neleur accorder quepour D'autres chapitres ont confidéré ~ que fi un temps ~ qui eft de cinq ou de Jept années au dans certaines ci!'conftances l'églife peut reti- plus ~ la difPenfe de réfider à leurs prébendes:J rer quelque utilité de ce cautionement, ilpeut 6' le privilege d'en percevoir les fruits étant au/fi dans d'autres avoir des flûtes fâcheufes chargés de ces emplois. Il paroit évident que à l'égard des chanoines quiferoient refld très- ces bulles n'ont pas une entiere application à jeunes. Un enfant âgédedixanspeut êtr.? cha- l'état desuniverfitésdepuis que Les chaires de noine dans une églijè colzegiale~ [; à l'âge de théologie ont eté fondées j on voit auffi que quatorze dans une cathédrale. Cette difcipline les fondateurs ont faitatteTuivn à ce change– n'eft fondée que furtefpérance que cesjeunes ment. Ily en-a qui ont déclaré danslesfonda– dercs Je rendront capables de fervir t égl~{e:fi tions, par des claufès exprejfes ~ que les chaires aucun ne veut être leur caution de la reftitution par eux fondées .liroient réputées vacantes, desfruits~ilsferontdansl'impuijfance deculti- après que ceux qui les rempliront auront ac– ver les talens qui peuvent avoir été le fonde- cepté deS'hénéfices qui requierent une rlfidence ment du choix que l'on a fait de leurs perfon- continuelle. nes ~ & detneureront incapables de remplir Il eft à remarquer que les huffes accordées à leurs ohligations. l'univerfité de Paris;,ne donnentpointunpri- Un enfant de dix ans n'apas ordinairement vilegeparticulier aux profejJeurs enth/ologie, r efprù ajJerformépour prendre [on partifor fi qu'elles font générales pour tous les profef fa vocation ~ fi les fupérieurs eccléfiaftiques . fours dans cette univerfité. Les profejf'eurs qui l'oh/ervent peuvent juger difficilement s'il dans les autres facultés ne prennent point aura les difpofitions né,:eJfairespour l'état ec- avantage de ces bulles; 6' s'ils prétendoient cléfiaflique.On pourroit appréhender que les .rùr cefondefiZent être difpenfé des réfider {"jè inftances de~ellxqui fonc les cautions de ce jeu- mettre enpoJfe/fion des fruitssde bénéfices qui ne chanoine.env.ers un chapitre~ 6'fon impu~r- requierent réfidence ~ cette prétention paro~ Jance de trouVér des f.onds pour ·reftituer le troit extracrdinaire. L'arrêt de rég!ement du fruits qu'il auroit perfus, ne fuJfent autant des parlement de P aris ~ rendu for les remontran– raifons trop puijfantes,pour le retenir dans ces de ]rt. le procureurgénéral de Roi~ ne leur une profe/fion à laquelle il paroîtroit qu'il ne feroit pas favorable. Cette cour ordonne. feroit poùu appellé : celont des inconvéniens ART. V 1. Qu'aux charges de fupérieurs, F ontanon auxquelsonferoitmoùzsexpoféfileschanoùzes fenieurs, l11aÎtrifes ,principautés. & fous- rapl}0ru cet , . d "l l ,1'; 1\ '1' " '1 .. {"l' 1 arrettom·4· etozent rCfus ans un age p us avance,conj or- maltflles, nepourront etre e us nlln ntues pao 43 Q mément aux regles établies par le concile de gens pourvus de bénéfices qui auront char- o' • 1"rente. ge d'ames & requierent ré1îdence : & fi I4. L'état pr~{ent des univerfités eft très- après qu'ils auront été élus & pourvus def– différent de celui où elles étoient~ lorfque ces dites charges ils étoient pourvus des bé– privileges /eur om été accordés, particuliére- néfices de la qualité que defrus , déclare ment en ce qui concerne lesprofeJ!èurs en théo- ladite cour lefdites charges vacantes. logie~ (es chaires qu'ils retnpLÏffillt ont étéfon- Ce réglement eft répété dans l'art. LX XVII. dées depuis dans l' univerflté.de Paris, fi dans de t ordonnance de Blois ~ qui ajoute ( fi ce la plûpart des autres Utziverfités du royaume. n'efl: qu'ils foient ponrvus de bénéfices On demande fi les profeJ1eurs qui font clzalZoi- étant dans les villes où fontlefd. univerfités nes peu.ve ;lt encore apr;';s que les chaires ont été ou hors d'ice!lcs, en telle diilance que r on y fondées, jouir des/raits de leurs prébe:zdes ~ pui{fe aller & venir en un jour.) Cette excep– comme ils le po:,-voiellt avant ces fondatiœzs. tion n' cft pas conforme à l'uf..'g,'rr~fellt fi aux Daas le temps des bulles qui vielZilent d'être maximes de lajurifPrüJcn"e des cours fécu– rapportées~ les bache/.'iers enfeignoiellt la d/G- liere:;. logie qz/on appelle fcho!aftique ~ c'était WlC de Il cft vrai que ces cours ont été plus fùvo– leurs obfig.. llions pou.r parvenir au dof!.Jr{!t. rables aux profeffcl~rs en théolcgù. Le c'er– Les an,,~ie:z~ /l:ac :J.ts de fa faculté de tlzéo!ng:·c nier ardc a lu: rendu au grand cOl~féi! Cl.' .1~!­ de Pans, & ct!ux m~'me de plu/leurs colleucs 'veur dt:: if!. Hovft prcj4Jèur de Sorbo'me co/!– où de.r bourfes ont été fondées pour des é~lL- tre le chapitre de Chcrtrcs. I!rcut Y ,:'f)(}i~· des di.ans en théologie J expliquent cet ufage. Les circonftan"s daiZS lejqll.d/es {I:t{f} d:j}}t'!1fo e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (02)

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