Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 2 : Des ministres de l'Eglise

855 ~bcs Sél11Znazrts. TIT. I. '85G' nion, qu'i comprend é~inemment la fa- que les nominations' des indultaires font veur de toutes les autres ~ & pour l'exé- beaucoup plus anciennes que la congréga– cution de laquelle les loix de r égli[e & de tion de S. Maur, & que quand on ne feroit l'état permettent aux évêques ce que le pas remonter le droit des in~ultaires au- S. Siege ne voudroit pas entreprendre. delà de la bulle de Paul III. Il eH plus an~ Je vois Qu'il dt temps de conclure ~ & cien que cette congrégation de plus de favoue qU'lI m'eft impofIible de l~ ~aire quatre-vingt années; que l'on n'a pas pu plus :lvantageu(ement pour ceux qUI m ont par cette nouvelle éreCtion, affoiblir le confié leur défenfe ~ que de finir par les droit accordé aux grands ~ervices ~~ ~e~­ préjugés du fé~at"qui ~oit terminer nos fi~urs d';! parlemen~ de ParIs :. qu~ sIl etolt différends. Quo1qU lis [OIent en grand nom- . necelfalre de yen~r au partIc~lIer ,de la bre' comme la matiere m'a ttonduit beau- caufe, [a nomInatIOn & la figmficatIon de coup au-delà des bornes que J avois ré[olu fes lettr~s précédoient d~ del!x années r~n­ de garder, je veux me [ervir d'un [eul tro~uCtlon de la c?ng~~ga~lon da~s famt ~xemple qui vous fera y:oir, q~e vou~ avez MaIxant; enfin q~ ~l n. etoIt pas r~lf??n~­ Jugé nettement ~ que 11nter~t des md,ul- bl~ ~ que par un etabltffement qu~ s ,eto;t tairèS ne pouvoit pas empêcher l'UnIon faIt fans [on confen~ement,~ on dlmmuat qui peut être de quelque utilité à r églife. un droit qui lui étolt acquIs par fa nomi- ~ ous [avez que les pe,res de ,la congré- nation; ~es peres ~e la congrégatio~ d,e gatlon de S. lYIaur , qUI depUIS quarante leur cote pretendolent que la caure etolt années travaillent à rétablir r ob[ervation déjà préjugée en lenr faveur contre les gra· exatte de la regle dans les monafteres de dués par deux arrêts, l'un du parlement l'ordre S. Benoît, ont cru qu'il étoit fort de Paris, du 3. [eptembre 16 39. L~autre difficile de retenir les religieux dans leur du confeil du 4. mars 1641. pout rinfir... devoir ~ à moins que d'effacer t0 1 JS les vef- merie de faint Serge d'Angers ~ contre le tiges de la propriété. Pour cet eiiet ils ont nommé Avril; que l'expeébtive des indul– obtenu des bulles pour f!.lpprimer les of- taires ne peut empêcher cette union, non' fices clauf1r:.ux des monafleres où ils font plus que celle des grldués. Ils ajoutoien~ introduits. C es bulles ont été vérifiées; que quoique la caufe fût entiere ; toutefois & l'on autorife les concordats qu'ils pa[- r on ne pouvoit pas douter que la nomi– fent avec les anciens religieux ~ par le[- nation n'attribue aucun droit [pécifique, quels ns ôtent la liberté de les iéfigner en & qu~ elle ne peut empêcher l'union, en-? faveur d'autres que des peres de la con- core qu'elle précede leur introdut1ion grégation. 1: on a demandé fi cette union dans ce monaflere. Quel a été votre fen– fe pouvoit faire au préjudice de b nomi- timent [ur cette conteftatiol1 ~ de quelle, nation de meflieursles indultaires. Renou- forte l'avez-vous décidée? vellez s'il vous plaît ici vos attentions, & Par arrêt du 3. mars 16;8. vous avez me permettez de vous expliquer l'e[pece ordonné que l'office d'aumonler demeu– que vous ayez jugée. Voicile point le plus rera fupprimé, tant que la réforme dure– court ~ mau; le plus important de la caufe. ra ~ fans préjudice du droit d'indult en au– J~e 30. mars 1631. M. de FOl"tias" maître tre caufe. Après un arrêt fi [olcmnel rendu d~s r~quêtes ~ obt,int des. lettres de ,no- contre un indultaire , gui ~voit fait figni– n1InatlOn pour temr fon Indult [ur 1 ab- fier fes lettres de nommatlon auparavant b~ye de faint A1aixant, au nom d'un reli- que la congrégation de S. Maur etÎt été gleux appelIé frere Jean de Larche; le 27. reçue dans cette abbaye -' je cherche inu– décembre les lettres font fignifiées. Deux tilement la rai[on de douter dans la caufe ans après en 1633. les peres de S. Iviaur qui 6it aujourd'hui la 1natiere de nos dif– traÏtentavec l'abbé & les anciens reljgieux~ férends. Vos maximés [ont fixes & immua– ~our entrer dan~ ce monai~ere. En ! 6 57. bIes, leur autorité eH éternelle; & s'il ya 1 office d aUl~omer vaque, Il eft reqUIS par quelques circonHances qui ne foient pas Larche ~ q~.l s'en fait pourvoir par l'exé- tout-à-fait femblables entre Yefpece que cute~lr ~e 1mdult ~ [ur le refus de r abbé, vous terminates par cet arrêt & celle fur enfulte Il ~n prend poffeffion ~ les per~s de laquelle vous avez à prononcer ~ la diffé– S. Maur s opporent, la caure eH: portee en rence nous eH: très-avantaaeufe. VouJez– votre audience, réglée à écrire & produi- vous confidérer le temps a~~quel les unions ~e :, vous voyez .aiTez, Meffi~l1rs ~ quelle des offices cIaufl-raux ont été ordonnées, etOIt la contdtauon. De Larcne [outenoit & le temps auquel r on a pre[crÏt aux évê-- - 1 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (02)

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