Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 2 : Des ministres de l'Eglise

t4S Des Séminaires. T'IT. 1. 146 liignité des indulta-ires; &Y avoye que nous~iC?~ d)ln titr~. à rU~?n, à la îuppreffioh, ne rega!d6n~ plus ces nO,m1.nat~ons comme à l)ht,àrporatlonqm en en fait~? Ap'ù~sl~ lln- droIt odIeux. Il efi vral qu une dange- collation le bétléfi~e dèmeure bénéfice., reure politique les a tàit riaîtr~, mais une il peut Vaquer, il peut être per{ùuté, 11 fage politique les conferve; & vous favez peut être' conféré ;' après l\iI)ion il a perdu que quelquefois de mauvais principes pro- fa nature, il ne peut vaquer, il ne peut duifent des bons effets. Il n'en efl: pas dans être conféré? l'viais je prétens qu'il n'a pas ~ la morale comme dans la nature: la ra- pu être uni au préjudice de mon expeéta– cine infeétée ne gâte pas toujoursle tronc tive, quoique je n'eulfe pas requis lors _ & les branches de l'arbre: nous voyons del'union.Ilfautexaminerfilanominatiàn fouvent de jeunes gens qui entren~ par un -a tant de force, que l'évêque ne -puilfe jâ– fimple dégoût de la débauche dans les mo· n;ais P?U; le bien de fon églife .di.rt~ ~?r~r nafteres, embralfent après avec ardeur la cl un benefice; fi elle. eH: plus pnvllegIee rainteté de la vie réguliere. Je demeure que la y'acance en cour de Rome, plus d'accord que quoique ces droits ayent été forte que l'atfeétation, plus puiffante que introduits dans le delfein de continuer la ré[erve, nelle peut produire un plus les divifions de r égli[e, & que la penfée grand effet que la ré1ignation & r oppofi– des Papes d'Avignon ait été d'empêcher tion dJun titulaire. que r on ne les prefsât de dOfl11er la pait Pour ne nous pas tromper dans la dé– à l'églife, en acce,ptant la voie de la ce[- cifion d'un point fi important, confultons :fion ou du compromis,néanmoins ceux qui le jurifconflilte que toutes les com"pagnies ont été gratifiés rendent fouvent des fervi- fouveraines regardent comme lé véritable ces conGdérables à r églife:mais l'on avoue- fuccelfeut du grand Papinian; il ne s'dl ra que les féminaires lui confacrent tous jamais expliqué plus nettement & avec plus ceux qui les compofent; l'on avouera que de force ~ c'eH fur la regle de injirnzis, au l'intention de ceux qui ont ordonné l'éreé:- nombre 2,8. où il parle expreffément des tian de ces communautés était plus fainte droits que donne la nomination à l'indul– & plus pure, & qu'il dl: plus important taire auparavant la réquifition d'un béné-:– pour la propagation de b foi qu'il y ait des fice particulier , &ré.{out que ce n'ef1: eccléGaf1:iques qui travaillent J former de qu'un droit vague, un droit incertain, un bons miniHres pour les autels, que des droit éloigné, un droit inconflant, un expe3:ans qui recueillent les dépouilles droit en r air, un droit douteux, un droit de ceux qui meurent revêtus des béné- général, qui n'affeé1:e aucun bénéfice en fices. p:uticulier, un droit q.ui n'a ni con1l:ance, Mais fuppo[ons queIa faveurfoitégale, ni racine, ni fermeté. Notre langue a voyons fur quel prétexte le fieur abbé peu de termes qui puifTeat répondre à la Baltazard e{pere donner atteinte à cette force & à l'énergie de ceux qu'il a em– union, qui était exécutée long-temps au- ployés pour nous faire comprendre [es paravant qu'il eût requis le prieuré. Il dit fentimens; mais comme' il appuye fon que fi Iv1. le Cardinal avoit conf(:ré ce opinion d'un arrêt folemnel, rendude fon bénéfice à un particulier, l'indultaire en temps en votre audience; ou plutôt qu'il requérant dlns les fix mois ~ pouvoit ren- a formé fon avis fur votre arrêt, trouvez. dre la grace du colh~e!.Ir inutile, & plr bon qu'il vous rende compte de ce que conCéquent en ayant dirpofé en fave:'lr du -rous lui avez appris, & voyez de quelle féminaire,il a droit de faire fervir fa nomi- forte il [aifoit valoir le préjugé de cette nation pour arracher à cette communauté augufle compagnie. Il faut mettre en peu h grace qu'elle a reç~.e. Il me Cemble que de p:uoles & la quenion quJil traite, & c'eil atfez, de propoler ce raÎ(onnerGent r e(pece qui lui a donné fujet d J établir cette pour le réfuter; même j'ai fuiet decrain- doéhine. Un indtdtaire avoit obtenu fur dre gue l'?n ne nous foupço~ne de qucI- l'abbaye de S. Julien-de-Tours des lettres .que llltelltgence ~ & que l'on ne s'imagine de nomination; le titulaire dJun prieuré .que nous avons fufcité cet indultaire, & dépendant de cette abbaye décede, mais que nous avons voulu mettre en œuvre pendant fa maladie il avait paffé procu– la collufioll,,' po~r aff~rmi~ cette union ration pour réfigner fon bénéfice en fa– pa: un arret qUI parOltrOlt contradic- veur de fon neveu; deux jours après le l01re. décès, la procuration arrive à Rome, le Peut-on raifonner d'une fimple colIa- neveu eH pourvu par Iéfignation J ave~" e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (02)

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