Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 2 : Des ministres de l'Eglise

81 5 Des Séminaires. TIT. T. 816 ëlux;uri(con[ultes, qu)après avoir promis, 1664. par la réquifition qu'il a faite au mois 2près av~ir fait. efpérer de .grandes cho- de feptembre de la même année. La quer– fes, ils ·s arretolent aux petIteS, & que tion a quelque chofe d'afTez nouveau, & leur exercice principal étoit de critiquer je puis efpérer la même attention pour les des fyllabes. Qu'importe au fieur Balta- chofes qui me reilent à dire, que vous zard, fi la confirmation de la penfion que m 3 avez donnée pour celles que jai déjà M.lecardinal Grimaldi nous a don11é\! (ur dites. De moi je tâcherai de ne dire rieR les fruits de (on archevêché, eH un bref qui ne (emble digne de yotre audience. ou une bulle; fi le parchemin eH: fcellé Nous demeurons d'accord que le lieur avec du plomb, ou cacheté avec de la cire? abbé Baltazard eft nommé & tient l'in– quelle part peut-il prendre dans cette com- duIt de feu monfieur BaItazard [on frere': mination générale des cenfures, qui ne le nous ne contenons point la fignification défignentpoint, & qui ne peuvent s'appli- qu'il a faite; & il eH vrai que quoique quer à un homme qui n'a point eu de pen- monfieur le cardinal Grimaldi n'etÎt pas fée pour le prieuré, que quand il a ceffé fujet d'être fatisfait du procédé que le d J être bénéfice? pourquoi sJélever contre lieur Baltazard avoit tenu, lorfqu'après ces termes fi même comme délégu.é du.faint avoir perdu par arrêt le prieuré de Reil'" Siege 3 puifqu'ils (ont précédés & fuivis lane, qui avoit été conféré au fieur Lu– par d'autres, qui marquent affez que M. perri fon réfident à Rome, il fe pourvut le cardinal Grimaldi n'a jamais douté de au confeil privé en caffation de l'arrêt du la puiffance des évêques, ni de l'autorité confei!, quoiquJil y eLlt porté lui-même que lui donne fon caraétere? n'a-t-il pas la conteftation : toutefois comme ce pré– dit immédiatement auparavant, que dans lat oublie facilement les injures, bien qu~il toutes les vacances, la provifion, colla- n 3 oublie jamais ni les (ervÏces qu'on lui tion, & endere difpofition de ce prieuré rend, ni les graces qu'il reçoit, il a bien lui appartenoit de droit & comme ordi- voulu, fur la priere que lui en fit feu M~ naire.N'a-t-il pas ditimmédiatement après, Baltazard, en faire faire la fignification ;– qu'il faifoit cette union fuivant la faculté c'efl: pourquoi nous voulons bien qu'il qui lui était accordée par les lettres pa- pa1Tepourconftant, que le fieur Balta:z.ard tentes? après cela de quelle grace veut-on a une expeétative légitime; mais nous exciter renvie contre un grand prélat 3 à prétendons qu'une expetl:ative, de quel– qui les ennemis mêmes de (a vertu n 3 ont que nature qu'elle foit, ne peut pas empê– jamais ofé reprocher de foibleffe? mais cher l'union. e'eft-Ià le point capital de quand j'ai conlidéré que l'on a critiqué la caufe; c'eilla queilion fur laquelle vous jufqu'aux termes de conférer & de donner 3 prononcerez: trouvez bon que nous en que notre fondateur a employé dans les cherchions la décifion dans les confliru– lettres, comme fi le mot de collation étoit tions qui ont ordonné r établifTement des impropre dans unaéte dJunion,& quel'on féminaires. C'dl:-là que nous pourrons a diffimulé qu'incontinent après il a dit, reconnoÎtre quel eH: l'efprit de l'églife, nous avons uni ~ annexé, fi incorporé, j'ai quelle eil rintention du Prince ,. & s'il y bien vu que l'indultaire eH contraint d'a- a quelque chofe qui femble obfcure, nous voir recours à des fubtilités fort déliées, en trouverons r éclairciifement dans les parce que la lTIltiere qu'il manie n'eH pas ouvrages du plus fameux de nos ca– fu(ceptible d'un raifonnement plus folide. noniftes, & dans les préjugés de vos Mais ces fubtilités après tout ne font arrêts. qu'un jeud'efprit, ce font de ces météores' Leconcile de Trente nous marque quel qui n'ont que la fimple apparence des af- eft l'eCprit de r églife dans ces ùabliffe– tres, & qui font d'une nature fort diffé- mens; l'intention du Prince dl écrite dans lente. Vos yeux font trop pénétrans pour l'ordonnance qui a été faite à Blois, [ur n'en pas faire Je difcernement , & je n~ les remontrances d'uneafTemblée générale crois pas qu'il foit nécelTaire de m'arrêter des états; nous confÎdérons du Moulin plus long-t~mps ~ur un I;oint qui ne peut comme notre Paprnian François, & com'" pas receVOir de dtfficulte raiConnabIe. me le plus éclairé de nos canonifles ; & if . Venons à la troifieme & principale par- n'y a point de préjugés plus formels., que ue de la cauCe, dans laquelle je Curs obliaé les arrêts que vous avez rendus pour fu– ,r examiner fi l'indultaire a pu ruiner l"~- nion des offices clauHraux , entre les p~ nion qui avoit été. faite au mois d'aoij.t res de la congrégation de 5 .. M'lur & les e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (02)

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