Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 2 : Des ministres de l'Eglise

8J.3 Des Slmlnaires. TIT.l. 81 4 ·de ravoir, &'Ce qu.e le droit n~ême piéfu- des confuis ,Rom.tÎns, lor{qu'ils avoient me de fa connoiffance? car [ur quels au- reçu ordre par un décret du 1 Sén~t ~ de tres fondemens a-t-on établi la vérité de prendre garde au faiut de la repubhque,,) cette maxime, qu'j} n'y a jama}s dJ?b~ep- qui étoitmenacéede quelque con[piration tion dans les provifions de 1ord1l1atre, fecrete, ou de quelque invafion impré– quoique la qualité de l'imp.étrant, o~ d~ vue: car ce décret les aftranchi!Toit des bénéfice [oit omife; quoIque CelUI qUI formes les plus [crupuleu[es. Difons donc eH gratifié foit pourv~ de titre.s i~compa- que la volonté du collateur, & la certitu– tibles, qui ne font P?l?t expnme~, finon de de la qualité du bénéfice, fufIifentpour que l'évêque eil: oblIge de connoitre, ~ cette union, & que toutes ces formules le bénéfice quJil donne, & la per[onne qu'Il que r on s'eH figuré, [ont inutiles. Mais gratifie. AuGî r ordonnance de Blois a ex- difons quelque chofe de plus, elles fe– preiTément affranchi les évêques de ces roient même très-fouvent périHeufes, formules inutiles, quand elle a dit, qu'ils principalement en Provence, & aux por– procéderont à ces unions ainfi qu'ils verront tes d'Avignon. Car fi le collateur pouvoit être à/aire j & quoiqu'aucune des autres ètre prévenu, comme c'eH le droit com– ·.unions ne puiffe entrer en parallele avec mun, duquel il n J en affranchi que par une · celles qui fe font en faveur des féminai- dignité qui n'dl pas commune: combien res, toutefois il y en a d'autres dans lef- faudroit-il donner de combats avec ceux quelles r on a banni jufqu'à r ombre & qui feroient pOUïVUS en la légation, avant l'image de ces petites formalités. Quand que l'union ftît décrétée? Vous en pouvez. les peres de la congrégation de S. Maur juger facilement, MeOÎeurs, par la réfif– uniLfentles offices claunraux, qui vaquent tance que nous trouvons aujourd'hui de la dans les monaileres, qui ont embraiTé la part d'un indultaire, qui n 3 a requis qu'a– .réforme, aumême moment que l'officeeil près l'unior., & qui demeure d'accordque vacant, au même moment ils en pren- fi le collateur chargé d.e fon expettative } nent poiTeffion. Veut-on vous perfuader n'étoit pas cardinal, il ne pourroit pas' que notre condition [oit moins avanta- entrer en concurrence avec un pourvu ou geu[e; les peres de la congrégation de S. à Rome, ou dans la légation, avant qu'il Maur ont des bulles vérifiées -' en vertu eût fait la réquifition. Donc il eH: vrai que defquelles ils font les unions; nous avons ce feroit une extrême imprudence, de .un concile général, une ordonnance courir après des idées l & de s'affujettir à. faite dans une grande aiTemblée d'états, des formules imaginaires, que le concile un décret de r évêque l des lettres paten- & l'ordonnance n 3 ont point marquées, tes vérifiées; ni ce concile ni l'ordonnan- & fU,r des. [crupules chimériques ~ mal ce -' ni nos lettres, ni l'arrêt de vérifiea- fondes, laliTer echapper de nos maIns un ûon, n'ont jamais parlé de ces formes bien véritable, & foIide. Après cela je ~rang(;!res ~ auxquelles on veut nous a[- penfe qu 3 il n'eH pas néceffaire, que lem– fujettir. Il eil vrai que les formes con[er- ploie beaucoup de temps à réfuter le com– vent la juLlice, comme les cérémonies mentaire -' que lè fieur Baltazarda fait fur confervent la religioA : mais il eH: vrai les termes du décret de l'union. Quand qu'il y a des cérémonies fuperflues, qu'il Jai vu qu'il trouvoit mauvais, que M. le y en a de fupedtitieufes que la religion cardinal Grimaldi donnât le nom de bulle condamne: les formes que les "loix n'ont apoilolique au bref du 2. juin 16 f8. qui pas pre[crites ~ font fuperflues ; il Y en a contient la penfion afIlgnée [ur les fruits auffi de périlleu[es, & direétement oppo.. de l'archevêché ; quandil nous a reproché fées à la jufHce. Les. formes ne [ontcom- que dans ces lettres d'union notre fon– mandée~ que pour connoÎtre fi ce que r on dateur a dit qu'il ]a fai[Qit tant p'ar la. veut faire eil utile à r églife -' & r églife puiffance ordinaire, oue comme deIégué même a Jugé qu'il n'y avoit rien de plus du [aint Siege , qua~d on a voulu con– néceffaire que rétablilfement de ces corn· trôler avec tant de févérité une claufe munauté.s. Quand la loi du Prince a enjoint de pur fiy le, qui en de réprimer par les aux évêques de travailler à r éreB:ion & een[ures de r ~glife les détempteurs injuf- 40tatio.n des réminaires, ainfi qu'ils avife- tes,. ou ceux qui voudroient empêcher ,oient bon être, elle leur a donné un· funiol1: il me fembloit que nous étions pouvoir q:zi n't;H borné q/ue par la rai[on;. retournés au temps où le pIns .élocuent un pOUVOIr qUI eH auffi ct~n~u que celui des Romains reprochoit fi agr~ablement; e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (02)

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