Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 2 : Des ministres de l'Eglise

'6S 1 ])es Séminaires. TIT. 1. & reçohrent les le~s dud~t feu 1i~ur abbé de Marillac, & putfTent a 1 avenir accep– ter & recevoir toutes donations ~ legs teftamentaires , fondation~, biens meu– bles & immeubles, & faire telles acqui– btions qu'ils jugeront n~ce{faires pour l~­ dit œuvre, même enle!gner les humanI– tés, philolophie & ;hé.ol <?gie à ceux qui feront admis audit femtnalre, fans cepen– dant quJà caufe des études ainfi faites, ils puiffen,t préten~re aux deg.rés dans runiverfite de Pans, aux drOits de la– quelle nous n J entendons préjudic~e~ par ces préfentes; & de notre grace fpeclale, pleine puiffance & aut.orité royale, no~s avons amorti & amort11fons les pourpns & enclos dudit petit féminaire, fans quJà raifon de ce, nous ni nos fuccef– feurs Rois puiffions prétendre aucune finance, de laqudle nous lui fairons don à quelque lomme qu'elle puiffe monter à la charge de l'indemnité & autres droits & devoir appartenant à autre quJà nous. SI DONNONS EN MANDE– MENT à nos amés & féaux conCeil– lers les gens tenant notre cour de parle– lnent à Paris ~ que ces préfentes ils faffent regiftrer, & du contenu en icelles jouir ledit petit féminaire, pleinement, paifi– blement à perpétuité , ceffant & fai– fant ceffer tous troubles & empêche– mens: CAR tel dl notre plaifir. Et afin que ce foit chole ferme & Hable à tou– jours, nous avons fait mettre notrefcel à cefdites préfentes. DONNÉES à Ver– failles au mois de décembre, r an de grace mil fix cent quatre-vingt-feize, & de notre regne!e cinquante-quatrieme. Signé, LOUIS. E~ flus bas, Par le Roi. PHEL YPEAUX ,vija. BOUCHERA T. Regiftrées ~ oui leprocureurgénéraldu Roi, pour jouir par ledit petit féminaire de Pa– ris ~ de leur effet fi contenu ~ fi être exécutées Jelon !eur forme El teneur, foivant l'arrêt de ce jour. A Paris en parlement, le vingt– huitieme ft!vrier, mil jix cent quatre-vingt– dix-fept ~ Signé, Du TILLET. >1- Un arrËt du parlement de Paris du 16. janvier 17 ~ 9· rapporté dans les pieces j ulblicarives du rap– pon de 1760. a déclaré n'y avoir abus dans l'or– donnance de ~. l'év&q'.le de Noyon du I!. juin J749· en ce qUl concerne l'exécution des lettres pa– Tentes obtenues par ce pr~lat , au mois d'aOl\r 174 6 • ponant permilTion d'établir un petit [émi– naire a Noyon, d'y unir la menre conventuelle de l'abbaye roya~e de S. Prix-, Rapp. d'agence en 17 6 0. jag. ~6. &[uw. ___,__ ~ ________ n_- ______..________ xxxv. Lettres patentes données au mois de janvier 1700. portant étahliflè,nent cr une maifon -,fous le titre de fémi– naire de S. Franfois-de-Sales-,pour y recevoir les eccléjiajliques âgés & infirmes qui ont travaillé dans les diocefes du royaume -' & parâcullé– rement dans celui de Paris. L Ou 1 s, par la grace de Dieu, Roi ~e France & de Navarre: A tous pre– fcns & à venir, falut. Les bénédiétions toutes particulieres quJil a plu à Dieu de verfer fur nOlIS, nous obligent d'en ren– dre graces continuelles à fa divine bonté, & d'appliquer tous nos foins a faire fleurir dans notre royaume la véritable religion, & en bannir l'erreur. Pour fatisfaire à un fi jufie devoir, nous avons efiimé quJil n'y avoit rien qui pût y contribuer davantage que de tenir la main à l'exécution des faints décrets fur r établifTement des féminaires; & pour remplir entiérement l'intention du concile de Trente" nous ne nous fommes pas contentés d'en établir pour préparer aux faints ordres ceux qui font en âge de les recevoir, nous avons ordonné par no– tre déclaration du 1 f. décembre 1698. qu'il y en auroit auai où r on recevroit ceux qu'il plairoità pieu d'appeller au.fer– vice de fes autels des leur plus tendre }eu– neffe, enforte que ces faintes retraites leur ferviffent en même temps d' aryle pour con– ferver leur innocence, & d'école fpirituel– le pour y être nourris des paroles de la foi & de - la bonne doétrine, & formés dans les principes d'une folide piété. Mais notre très-cher & bien-amé coufin Louis– Antoine de Noail!es,archevêque de Paris, duc de S. Cloud, pair de France, com– mandeur de nos ordres, nous ayant re.. préfentéque ce nJeflpas atTez d'dever des clercs & deformer des paHeurs, qu'il faut auffi pourvoir ~ leurs befoins, fur-tout lorfque la vieillellè ou des maladies incu– rables les mettent dans l'impuiffance de continuer leurs fonétions. Qu'entre toutes les œuvres de piété qui font dans notre bonne ville de Paris, & auxquelles nOl~s donnons notre proteétion, il manquoIt une maifon qui fût établie à l'effet d'y, e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (02)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=