Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 2 : Des ministres de l'Eglise

63,', . Des Sim 1n aire.r . T IT. 1. 6C4 donner fes lettres patentes pour r éreétion d'un réminaire en cette ville: Sa Majeité nous les ayant accordées, nous les avons fait enrégiHrer lu parlement & à la cham– bre des comptes; nous avons enCuite fait faire une grande partie des bâtimens né– ceffaires pour le logement & les exercices de ce féminaire, dont par la miCéricorde de Dieu nous commençons déja à tirer un grand fecours, pour le bon gouvernement de notre diocefe. Le Roi par fes lettres patentes nous ayant laiffé la liberté de le placet en tel lieu de cette ville que nous jugerions le plus commode, nous avons cru le devoir mettre J pour le plus grand avantage de nos féminarifles , près le col· lege de notre univerfité , & nous avons pris ce parti d'autant plus volontiers, que feu monCeigneur Charles J cardinal de Lor– raine notre prédéceffeur d'heureu(e mé– moire, J fon retour du ~oncile de Trente ~ & en exécution du décret de cette fainte aficmblée, feff. 23, chap. 18. jetta dans le même endroit les premiers fondemen5 d'un petit féminaire, d:111S lequel il avoit réfolu de faire fubfiiler cinquante jeunes clercs de Con dioceCe. Pour commencer l'exécution d'un ft louable de!Tein, il fit bâtir un petit corps de logis qui fubfiHe encore; & après avoir uni à ce petit fé– minaire une prébende de fon égliCe mé– tropolitaine, dont il éteignit le titre, il en donna auai une au fupérieur de ce Cé– minaire, qui étoit pour lors maitre Nico– las Pintheau, & ordonna que ceux qui fuccéderoient audit Pintheau dans cette prébende, feroient comme lui fupérieurs dud. féminaire. Ce grand cardinal en au– roit fait fans d'Jute achever les b&timens ~ & auroit pourvu à fa fondation, comme ill'avoit réîolu, ft la mort ne l'avoir ravi à îon égliîe à Lige de quarante-neuf ans, le 16. dn mois de décembre l 5'74-- depuis tulo de Iatere dextro, &c. fervatis, &c. ad onus fundationis diéti feminarii. Diélo Pintheau fucceffit dominus Cail– lot J doétor in theologia; Caillot fuccef– bt Paillot. Paillot fucceffit Demefvillers, doél:or in utroque jure; I?emefviller~ fucceai~ ~: Routier, doétor ln utroque Jure, 24, JUIll 16,8. XVII. Décret dJunion du petit féminaire éta– hli à Rheims enl J 67. par feu mon- feigneur le cardinal de Lorraine ., avec le grand fémùzaire étahli en ladite ville par M. Charles...-Mau– rice le Tellier., archevêque en I 07 ô. du 10. oaobre IÔ!?O. 'Qaoiqz;efui- C Harles-Maurice le T el}ier, par la 'Vant Lordre grace de Dieu, archeveque, duc de des dates , Rh . ". d F hb ' d cette piece Clins, premIer pair e ~ rance, J e e 4.ût être ,,:prè~ [aint Hemy de Rheims, &c. à tous préîens celles qUi fla- & à venir falut. Depuis qu'il a plu à Dieu vent, on aef' d timé qu'i.l nous appeller au gouvernement e notre convient au égliîe, nous n'avons rien defiré plus for– fujet de, la tement que d'v rétablir la diCcipline ecclé- mettre a la fi 1. " ! Id' r d d fuite de la lafrlque, qUI par e el or re es guerres précédente , paffées & la longue vacance de notre mé– par le rap- tropole avoit été fort affoiblie. Entre tous port qu'eLLe les moyens dont nous avons cru nous de- pnuyavOir.. . l'I:" d d" VOir ferv!r pour a reronne e notre 10- cefe, nous avons jugé qu'il n'yen avoit point de plus efficace que l'établiffement d'un féminaire, afin qu'après avoir éprou– vé dans cette fainte fournaiîe ceux qui fe croient appellés i l'état eccléfiaH:ique, nous pui!l1ons Celon le précepte de l'Apô– tre, en n'impoCant légérement les mains à perîonne , éviter de nous rendre partici– pans des péchés d'autrui, & par là nous mettre en état, en Céparant ryvroie d'a– vec le bon grain, de donner aux égliîes qui nous font immédiatement foumifes , des paHeurs qui fe conduiCant de telle forte que perfonne ne les méprife, exhor– tent & reprennent avec une pleine auto– rité, & inHruiCent nos peuples d'une ma– niere qui îoit digne de la îaine doétrine. C'eU dans cet efprit qu'après avoir bien examiné les moyens de faire cet établi!re. & /1, 1:' ] d ment, nous etre fJlt un p ln e tout ce quj pourroit contribuer à le rendre Hable, nous avons commencé> comme il était raiConnable , par üip~~ier le Roi de nous r d" '" I:"" 10n eces cet ouvrage nes-Impar1aIt a fubfiilé Celon fa pauvreté par la vigilance de fes fucceffeurs, & celle du chapitre de notre églife métropolitaine, qui pendant une vacance de plus de fei7.e ans, & en des temps très-difficiles, en a eu un très– grand îoin : nous avons pourtant reconnu par une vifite exaéte que nous avons t1ite le cinquieme de ce mois de ce pe'cit fémi~ naire, qu'à cauîe de la modicité de îa fon– dation & de la caducité de îes b5timens, notre dioceîe auroit t-té dans peu de temps infailliblement privé du (ecours qu'il en tire, ft nous ne l'avions fait fubfi1ter avec e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (02)

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