Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 2 : Des ministres de l'Eglise

4 6 9 dont ils doivent être jugéjo. T IT. III. CHA~. VI. 47C} Tangées dans lad. fortereffe de Breft, pour perfeéHoll: de l'autorité de N. S. P. Ur– refitter à la puiffance de l'églife & empê- bain VIII. féant aujourd'hui au trône de cher qu 3 0n ne leur pLÎtfignifierlad. dénon.. S. Pierre, & gouvernant r ~glife rrès-di– cÎation ni autres aétes : nous a auffi re- gnement: avons derechef denoncé & dé– montré'comme le mercredi de la femaine nonçonslefd. religieufes C:umélites ; fa– ~e Pâques dernier, monfeigneur le révé- voir eH: , fœurs Marguerite de S. Fran– rend évêque de Léon, qui.ci -devant avoit çois, ThéréfeAngélique de Jefus, Claire reçu lefd. religieufe~ :u fauxbour~ de de, Je.fus, Marie Thér~fe de S. Jofeph , Morlaix, dans fon eveche, & pUIS en BeatrIX de la ConceptIon, Gertrude de fon manoir épifcopal , en la chapelle du Jefus Maria, Anne Théréfe de Jefus ~ château de Bren, où Mgr. de Sourdeac Marguerite de S. François & Marguerite fon pere cornrnande, avoit pontificale- de la Mere de Dieu, avoir encouru fex– ment donné l'habit à deux filles, & les communication par nous prononcée con– avoit mifes avec lefd. religieufes, nomina- tr J elles dès & depuis le temps expiré, que t'un excommunieés,& adminiflré les facre- nous leur avions donné en notre premiere mens à icelles, quoique très-indignes. fentence dUII. mai ci-deffus, pour n'y avoir Que tel & femblable noviciat étoit nul & fatisfait de point en point, felon le conte– -<le toute nullité, & pur attentat contre le nu en icelle. Défendons à toutes perfon– faint Siege ; & que généralement nous nes de les hanter & fréquenter en façon euflions par les voies de droit empêché quelconque, fur peine d'excommunica.. tels & fi horribles défcrdres, fe remettant tion portée par le droit & feloit la forme à nous pour la qualité des cenfures con- y prefcrite; & de la même autorité de venables à cet effet: vu le bref & le juge- notredit S. P. défendons à tous ecc1é.. meBt de N. S. P. nos fentences ci-deifus fiafHques, féculiers ou réguliers, de quel.. -datées en exécution d'icelui , l'etat dé- que condition & qualité qu'ils [oient, plorable & damnable defd. religieufes , & voire même épifcopale, de leur adminif– de-toutes les perfonnes qui les favorifent trer aucuns facremens en l'état de damna– en cette perfévérance & rebellion, & ap- tion éternelle où elles font, ni 'pas même proches du foupçon d'héréfie, à raifon du en l'article de la mort, fi premierement en temps qu'il y a que nous avons prononcé toute humilité & douleur de leurs fautes, lefd. cenfures contr'elles : vu les patentes elles ne demandent l'abfolution de l'ex– clu Roi notre Sire, données pour faciliter communication par elles encourue, & l'exécution d'icelui jugement du 6. fé- promettent très-fincérement d'obéir au vrier 1624' & que felon les faints décrets, faint Siege, felon la forme ci-deffus dé– la contumace & rebellion croilfant ,les darée & exprimée au jugement de Notre: peines doivent croître pour empêcher au- Saint Pere,. & de ladite promeffe) ne don... tant qu'en nous efl: , la profanation des S. nent la plus convenable caution que f2.cremens, & autres faintes cérémonies, faire fe PQurra, comme les faints décrets l'attentat & nullité d'un noviciat, en com- l'ordonnent, attendu que les facremens ·mencé parmi des religieuCes nomÎ:zat'im qui leur font & feront adminifhés en excommuniées; que tant de crimes énor- l'état où elles font, font profanes, & mes ne fe continuent pas davantage; ne leur tournent qu'à une condamnation que tels & fi grands fcandales publics plus infigne; & faifons ladite défenfe aux n 3 ayent pas plus long regne ; que la puif- eccléfiail:iques ci-deffus ) fur peine d'ex– fa~ce que Dieu a donnée à fon églife ne communication, ipfo Jallo incurrenda. Et foIt, plus long-temps foulée ·aux pieds: tendant à la même fin , avons interdit & :lpres avoir, les genoux en terre, invo- interdifons ipfo JaBo , d'interdiétion ec- 9 ué le faint & augune nom du Verbe cléfiafiique, la chapelle du château de Incarné Jefus , médiateur entre Dieu & Breil, & la demeure particuliere où lef– ]e~ hommes, chef & fondement de l'é- dites religieufes rebelles s'ingerent de gltfe.: après avoir imploré le fecours de faire l'office divin, où les facremens leur la VIerge, des Vierges, fa très-glorieufe font facrilegement adminiUrés , & les ~ere, .a 1~9uelle cet ordre appartient fontl:ions eccléfiailiques très-indtÎment t~es-part1Cul.lerement" raide & la protec- & très-irrévéremment faites, le temps du– tl~n d,e fatnte. Theréfe , d~ laquelle dit interdit référé aux monitions ci-de[– DIeu s en ferv! p~ur réformer cet or- fous. Et de la même autorité, avons ex– dre, & le porter a un fi haut degré de communié & excommunions, ipfo laBo, Gg jj e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (02)

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